Cinq ans après la mort de Wissam El-Yamni, décédé à 30 ans après son interpellation par des policiers à Clermont-Ferrand, l'enquête s'achemine vers un non-lieu.
Un homme est mort cité Curial, dans le XIXearrondissement de Paris, tué par la balle d'un policier. La communauté chinoise dénonce une bavure. L'enquête ne fait que commencer. Mais en règle générale, contrairement à beaucoup d'autres auteurs présumés de crimes et délits, les policiers soupçonnés de bavure ne sont jamais placés en détention provisoire. Explications.
Selon nos informations, les enquêteurs ont terminé leurs investigations dans l’affaire de l’ex-Brigade anticriminalité (BAC) nord de Marseille. Vingt policiers ou ex-policiers avaient été mis en examen, mais les vérifications de l’IGPN ont mis à mal la plupart des accusations.
La police et la gendarmerie vont expérimenter un enregistrement vidéo systématique des contrôles d’identité réalisés dans 23 zones de sécurité prioritaires (ZSP). Testées depuis 2013 dans ces zones, les caméras-piétons y ont surtout servi à étayer les dires des agents lors de procédures pour outrage, rébellion ou violence, et à identifier les auteurs d’infractions.
Le Sénat a définitivement adopté une loi facilitant les conditions de tir pour les policiers. Pour Christine Lazerges, présidente de la Commission nationale consultative des droits de l'homme, ce texte peut entraîner «une augmentation de morts lors d’opérations».
Le 7 février 2011, un Montbéliardais de 17 ans était grièvement blessé au visage par un tir de Flash-Ball en marge d'une rixe. Six ans plus tard, le 21 février 2017, la Cour de cassation casse un arrêt qui confirmait le non-lieu dont avait bénéficié le policier auteur du tir. L'affaire est renvoyée devant la cour d'appel de Lyon.
La manifestation parisienne organisée pour protester contre les violences policières et réclamer justice pour Théo n’a pas rassemblé les foules, mais exprimé une colère qui n’est sans doute pas près de s’éteindre.
Après la mise en examen, dont un pour viol, des quatre policiers qui ont grièvement blessé un jeune homme de 22 ans, une marche organisée dans la cité des 3000, à Aulnay-sous-Bois, a été l’occasion pour les manifestants de témoigner ce lundi des relations très orageuses entretenues entre la police et les habitants et de réclamer « justice pour Théo ».
Le projet de loi alignant sur les gendarmes les cas où les policiers pourront tirer doit être examiné ce mardi 7 février par l’Assemblée. Le Défenseur des droits critique ce texte.
Des policiers ont frappé un jeune homme, le 2 février, à Aulnay-sous-Bois. Les quatre représentants des forces de l’ordre ont été mis en examen, dimanche soir, pour violences avec armes et en réunion, et l’un d’entre eux pour viol.
Dix-huit mois de prison avec sursis ont été requis le 27 janvier 2017 contre Xavier Crubezy, le policier qui en 2010 avait tué Mustapha Ziani par un tir de Flash-Ball dans un foyer de travailleurs étrangers à Marseille. Le sous-brigadier a plaidé la légitime défense, alors qu'il faisait face à un homme affaibli, armé d'un mug et d'un verre.
Enlisé depuis cinq ans, le processus de paix au Pays basque bute sur le désarmement de l’ETA. Des personnalités de la société civile ayant pris en main ce désarmement ont été interpellées. Unanimes, les élus locaux dénoncent le « cynisme » du gouvernement.
Le texte est examiné ce 21 décembre en conseil des ministres. Le gouvernement veut élargir les cas où les policiers peuvent faire usage de leurs armes, au-delà du strict cadre de la légitime défense. Dans la version du projet de loi consultée par Mediapart, les règles reprendraient en les modernisant celles des gendarmes.
Malgré un plan de 250 millions d'euros annoncé le 26 octobre par le ministre de l'intérieur, les policiers continuent à se rassembler à travers la France, réclamant un élargissement des conditions d'usage de leurs armes et plus de transparence dans la gestion des carrières.
Dans un avis adopté ce mardi, la Commission nationale consultative des droits de l’homme demande l’expérimentation du récépissé pour « mettre fin aux contrôles discriminatoires et/ou abusifs ». « Il faut changer la culture policière et des parquets », dit sa présidente.