Pour l’ultime loi de finances du quinquennat de François Hollande, le gouvernement n'entend dévier en rien de la politique qu'il a développée ces quatre dernières années. À l'orée de la campagne présidentielle, gauche et droite affûtent leurs armes pour défendre ou critiquer le bilan de l'exécutif.
Avec la complicité active de l’État, les actionnaires chinois de l’Aéroport de Toulouse-Blagnac récemment privatisé vont se servir jeudi un dividende exceptionnel de 15 millions d’euros. Une conséquence du pacte d’actionnaires secret passé par Emmanuel Macron avec ces investisseurs.
La politique économique et sociale conduite par François Hollande depuis 2012 contraint tous les candidats à la primaire de la droite à se décaler encore plus à droite. Leurs propositions sont souvent explosives, mais c’est le chef de l’État qui a allumé la mèche.
Au moment où les banques italiennes relancent les inquiétudes sur l’euro, l'économiste américain publie une charge contre la monnaie unique, responsable du marasme européen. La thèse n’est pas nouvelle, mais il imagine des scénarios stimulants pour limiter la casse.
Le tribunal dira mardi s'il confirme des ordonnances prises en juillet, permettant aux opposants à la privatisation de l'aéroport de Blagnac de connaître le pacte secret d'actionnaires, passé par l'État avec des investisseurs chinois. En jeu : la confirmation judiciaire du mensonge d’Emmanuel Macron.
Les banquiers centraux, qui se retrouvent à Jackson Hole ce week-end, sont inquiets. Leurs politiques monétaires créent des effets négatifs. Les taux zéro et les centaines de milliards distribués n’ont pas permis de relancer l’économie mondiale, mais déstabilisent le système financier. Les banquiers centraux ne savent pas comment en sortir.
Saisi par le militant écologiste Raymond Avrillier après le refus persistant d’Emmanuel Macron de lui transmettre les nouveaux contrats de concession, le tribunal administratif a enjoint au ministre de transmettre tous les documents dans les trois mois.
Trois ans après son entrée en vigueur, un rapport sénatorial tente d’établir le premier bilan du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le constat est accablant : le dispositif coûte 1 % du PIB de la France chaque année, sans qu’il soit possible d’en mesurer les effets tangibles. Un gaspillage d’argent public.
Au détour de la loi Sapin 2, censée lutter contre la corruption et l’évasion fiscale, Emmanuel Macron a introduit discrètement la ratification de l’ordonnance sur la réforme du code des marchés publics. Officiellement, il s’agit de mettre les textes français en accord avec la directive européenne et de favoriser l’accès des PME à la commande publique. Dans les faits, le gouvernement déroule un tapis rouge à Vinci, Bouygues, Eiffage et quelques autres.
La réforme du travail faite par le premier ministre italien a été imposée à la hussarde. Elle est surtout un instrument de communication pour Renzi, son impact sur la création d'emplois étant contesté.
Le nouveau patron de l’exécutif corse, Gilles Simeoni, accuse son prédécesseur d’avoir laissé derrière lui 100 millions d’euros d’impayés. Le député PRG impute cette polémique à la « mauvaise foi » des nationalistes.
Le rapport de la Cour des comptes relève nombre de dysfonctionnements dans l’utilisation de l’argent public. À cette lecture se dessine un nouveau rapport de force dans le pays: l'impunité pour les dirigeants publics, une immense rigueur réclamée aux autres.
Les attentats de novembre ont ralenti l’économie française. Elle devrait rebondir rapidement pour atteindre 1,3 % en rythme annuel au cours du premier semestre 2016. Mais ce scénario est sans doute trop optimiste, compte tenu de l’environnement mondial. L’Insee a-t-il les bons modèles pour appréhender une activité économique qui a profondément changé ?
Pour son dernier budget portant sur une année pleine, le gouvernement avait prévu d'imposer une baisse des dépenses publiques. Mais rien ne s'est passé comme prévu et il a du faire plier sa majorité sur plusieurs mesures.
En trois jours, trois hedge funds américains ont annoncé leur liquidation. Tous avaient investi lourdement dans les dettes à haut risque des entreprises. « Combien de hedge funds vont-ils faire faillite », se demandent des gérants, inquiets d’un effet domino.
Pour créer des postes de policiers, gendarmes, militaires, magistrats et gardiens de prison, les sénateurs puis les députés vont voter plus de 600 millions d'euros de dépenses supplémentaires dans le budget 2016. La droite n'ose pas s'y opposer et la Commission européenne ne désapprouve pas. Une révolution.