Comme il entend respecter ses engagements européens dès cette année, le gouvernement va devoir résoudre une équation budgétaire très complexe. Mais passer sous les 3 % du PIB de budget ne sera pas suffisant, compte tenu des règles européennes à moyen terme. L’austérité semble une option non seulement possible, mais également durable.
La réforme du Code du travail s’appuie sur l'apparente évidence de son efficacité, en réalité loin d'être certaine. Et l’impact macroéconomique de ces mesures pourrait, en période de consolidation budgétaire, être négatif et dangereux. L’optimisme n'est pas forcément de mise.
Censée diffuser les leçons de bonne gouvernance auprès des élus et collectivités territoriales, l’association est placée en redressement judiciaire. Criblée de dettes, elle avait adopté un train de vie faramineux. Des virements suspects vers le Luxembourg pourraient également intéresser la justice.
Le gouvernement d'Édouard Philippe envisage de supprimer deux cotisations sociales payées par les salariés et de relever la CSG. Une mesure présentée comme un soutien au pouvoir d'achat. Mais les gains de pouvoir d'achat seront inégalement répartis et cette décision induit un changement complet et majeur de modèle social pour la France.
L’apocalypse économique annoncée par les économistes n’a pas eu lieu après le vote sur la sortie de l’Union européenne, voilà un an. Mais si la croissance résiste, elle ne repose que sur une consommation qui commence à vaciller face à la remontée de l’inflation, malgré le soutien monétaire. Au-delà, l’enjeu sera de reconstruire un nouveau modèle économique plus équilibré pour le Royaume-Uni.
La volonté du président américain de combler le déficit commercial en niant le réchauffement mais aussi la réalité économique mondiale pourrait conduire à une accélération du déclin des États-Unis.
Malgré une croissance un peu plus forte que prévu au premier trimestre, le gouvernement fait face à une situation encore difficile, marquée par un fort besoin d'investissement public.
Kaushik Basu, ancien économiste en chef de la Banque mondiale de 2012 à 2016, est un critique de l’économie libérale classique. De passage à Paris, il donne sa vision de l’économie, de la nécessité de la coopération et de l’importance de changer de logique pour la mondialisation.
Une nouvelle fois, la Grèce repart les mains vides de Bruxelles. Les dirigeants européens ont décidé de jouer encore la montre dans l’espoir que l’Allemagne et le FMI trouvent un terrain d’entente sur la restructuration de la dette de la Grèce, alors que le pays continue de s'effondrer.
Moins d’une semaine après son investiture, l’équation économique tenue par Emmanuel Macron s’est déjà sérieusement simplifiée. En nommant deux ministres de droite à Bercy, le nouveau président de la République opte pour un programme classique de droite, fait de réformes structurelles et d’austérité budgétaire.
Emmanuel Macron a commencé à discuter de la réforme de la zone euro avec la chancelière Angela Merkel. Mais l’enjeu de cette évolution n’est pas seulement la survie de la zone euro à moyen terme, c’est aussi le succès de la politique économique « équilibrée » du nouveau président français.
Si un gouvernement multipartisan est un séisme en politique, en économie, il s'agit d’un aboutissement. Depuis trois décennies, les politiques conduites par la gauche ou la droite n'ont cessé de se confondre. Macron met en œuvre le fameux précepte thatchérien “Tina” : « There is no alternative ».
L’économiste Thomas Porcher, coauteur d’un ouvrage critique sur le programme d’Emmanuel Macron, revient sur la logique de la politique économique du nouveau président. Selon lui, cette politique est inadaptée aux défis de l’économie française.
Passé le risque de l’élection française, les adversaires de la politique actuelle de la Banque centrale européenne ont redonné de la voix. Il n’y a plus de raison, selon eux, de maintenir une politique non conventionnelle de taux zéro.
Emmanuel Macron a placé au cœur de son programme les « réformes » de structure de l'économie française. C’est par elles que tous les maux de la France doivent s’apaiser. Mais cette politique est-elle vraiment adaptée à la situation économique française ?
Marine Le Pen ne veut plus effrayer avec une éventuelle sortie de l'euro et reprend à présent, avec son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, une évolution vers une « monnaie commune » qu'elle identifie à l'ancienne « ECU ». Cette confusion cache des idées fondamentalement floues et imprécises qui visent à satisfaire les exigences contradictoires de l'électorat frontiste.