Deux ans après la chute de l’État islamique, l’organisation terroriste multiplie ces derniers mois menaces et exécutions en Syrie. Dans l’ombre, elle récolte à nouveau l’argent nécessaire pour reprendre le contrôle d’un territoire.
Une plainte pour « crimes contre l’humanité » et « crimes de guerre », visant des attaques chimiques perpétrées en 2013 en Syrie et imputées au régime de Bachar al-Assad, a été déposée au tribunal judiciaire de Paris.
Après la chute du dictateur irakien en 2003, les Américains ont déversé des milliards de dollars sur le pays. Les futurs membres du gouvernement irakien adoubés par eux ont notamment profité de cette manne financière. Nous avons enquêté sur ces mouvements de fonds sans aucun contrôle.
Sous Saddam Hussein, le programme « Pétrole contre nourriture » promu en 1996 par l’ONU a favorisé la mise en place d’un système de prédation. Lequel s’est accéléré après l’invasion américaine de 2003. Voici le premier volet de notre enquête sur la corruption en Irak dans le prolongement de la série documentaire « Destruction d’une nation ».
Après quasiment trois ans de prison pour avoir notamment défendu le droit des femmes à conduire une automobile, la militante féministe saoudienne Loujain al-Hathloul a été libérée.
L’enquête d’une télévision libanaise implique trois hommes d’affaires syro-russes dans la double déflagration de Beyrouth il y a six mois. Elle sous-entend une contrebande de nitrate d’ammonium au profit de Bachar al-Assad destinée à contourner l’embargo sur les armes chimiques.
Le militant et politologue libanais Lokman Slim, connu pour ses positions critiques envers le Hezbollah, a été retrouvé mort jeudi, tué par balle, dans le sud du pays. Nous republions un reportage de février 2017 lors duquel nous l'avions longuement rencontré.
Le réalisateur Jean-Pierre Canet et le producteur Romain Icard sont les deux piliers de la série documentaire en quatre volets « Irak, destruction d’une nation », proposée en avant-première sur Mediapart avant sa diffusion sur France 5 dimanche 31 janvier.
Au début des années 2000, la Palestine a permis aux révolutionnaires d’Égypte de se mobiliser et de se former une conscience politique. À tel point que le régime ne tolère plus les manifestations de soutien.
Dix ans après le soulèvement de la place Tahrir, si la dictature a triomphé sur le projet démocratique en Égypte, les idéaux révolutionnaires n’ont pas disparu. Ils continuent d’irriguer les vies et les rêves personnels de toute une génération.
Incarnation de l’aristocratie sioniste, l’ancien président de la Knesset, de l’Agence juive et de l’Organisation sioniste mondiale vient de demander au gouvernement israélien de ne plus le considérer comme juif. Il explique pourquoi dans un entretien accordé à Mediapart.
Dans une Turquie désertée par les investissements étrangers, le président a accueilli comme un messie, fin novembre, son allié stratégique, l’émir du Qatar, et ses pétrodollars. Mais derrière les effusions médiatiques, les engagements qataris sont bien en deçà des promesses.
La politique de la terre brûlée voulue par Donald Trump n’a pas fait tomber le régime iranien. Mais le dossier nucléaire échappe à présent au président Rohani, qui s’est montré impuissant à empêcher l’enrichissement de l’uranium à 20 %. Une façon de faire pression sur Joe Biden.
En Israël, un pays rompu aux mobilisations générales, la vaccination bat son plein. En un mois, quelque 20 % de la population s’est vu administrer la première dose du vaccin Pfizer-BioNTech. Envers de ce succès, la population palestinienne a été moins vaccinée.
Hassan al-Doulaïmi, habitant sunnite de Bagdad, s’est réfugié en France. Sa famille est la cible d’une des milices chiites les plus redoutées du pays. Deux de ses frères ont été tués et trois autres, condamnés à mort, croupissent dans une prison surnommée la « baleine ».
Faute de pouvoir voter le budget, le Parlement israélien s’est dissous mardi. Une nouvelle élection est prévue en mars, la quatrième en moins de deux ans.