La politique de la terre brûlée voulue par Donald Trump n’a pas fait tomber le régime iranien. Mais le dossier nucléaire échappe à présent au président Rohani, qui s’est montré impuissant à empêcher l’enrichissement de l’uranium à 20 %. Une façon de faire pression sur Joe Biden.
En Israël, un pays rompu aux mobilisations générales, la vaccination bat son plein. En un mois, quelque 20 % de la population s’est vu administrer la première dose du vaccin Pfizer-BioNTech. Envers de ce succès, la population palestinienne a été moins vaccinée.
Hassan al-Doulaïmi, habitant sunnite de Bagdad, s’est réfugié en France. Sa famille est la cible d’une des milices chiites les plus redoutées du pays. Deux de ses frères ont été tués et trois autres, condamnés à mort, croupissent dans une prison surnommée la « baleine ».
Faute de pouvoir voter le budget, le Parlement israélien s’est dissous mardi. Une nouvelle élection est prévue en mars, la quatrième en moins de deux ans.
Rouhollah Zam, qui dirigeait depuis Paris un canal d’informations hostile au régime sur l’application Telegram, a été pendu le 12 décembre dans la prison d’Evin. Il avait été attiré dans un piège en Irak, puis kidnappé.
Arrêtée en mai 2018 pour avoir fait campagne en faveur des droits des femmes, Loujain al-Hathloul va être jugée à Riyad pour terrorisme. Des diplomates de huit pays ont tenté en vain d’assister à son procès. Il n’y avait pas de Français parmi eux.
À cause d’un tweet, Abdelaziz al-Dakhil, un ancien vice-ministre des finances, a été jeté en prison. Réfugié en France, son fils Abdulhakim craint lui aussi d’être arrêté. Il raconte l’incroyable appétence du prince-héritier Mohammed ben Salmane pour l’argent.
Au moment où son protecteur et partenaire Donald Trump va quitter la scène, le premier ministre israélien, accusé de corruption et très critiqué pour sa gestion de la pandémie, va devoir s’expliquer devant la justice ou une commission d’enquête sur son rôle trouble dans l’achat par la marine de sous-marins allemands.
Le premier ministre israélien multiplie les preuves des relations exceptionnelles établies avec les États-Unis et de leurs traductions concrètes et durables. Il a moins de deux mois – jusqu’à l’intronisation de Biden en janvier – pour jouer les cartes politiques, diplomatiques et stratégiques accumulées avec Trump.
Comment le Liban, dont la taille est inversement proportionnelle à l’enjeu politique qu’il représente, peut-il freiner, voire inverser, la course à l’abîme dans laquelle il est engagé ? Une émission réalisée en partenariat avec le Mucem.
Condamné à mort pour « espionnage » lors d’un procès à huis clos, Ahmadreza Djalali vient d’annoncer à sa femme sa pendaison prochaine. À moins d’être échangé in extremis contre un autre prisonnier. Comme la chercheuse Kylie Moore-Gilbert, qui vient d’être libérée.
Le 4 août, une explosion dévastait le port de la capitale libanaise, tuant plus de 200 personnes et en blessant plus de 6 500 autres. Le collectif Forensic Architecture a examiné les informations disponibles en sources ouvertes, fournissant une chronologie et une modélisation 3D précises des événements.
La population iranienne, accablée par les sanctions décidées par Donald Trump, et le président Rohani espèrent voir s’engager des discussions avec la prochaine administration américaine. Rien n’indique encore que le guide Ali Khamenei y soit prêt. Mais déjà, les factions radicales s’inquiètent.
La sympathie de Donald Trump pour les dirigeants autoritaires faisait les affaires du président turc. Après son départ, Ankara va devoir montrer des signes de bonne volonté à la nouvelle administration américaine. La récente démission de Berat Albayrak, gendre du Reis et ministre du Trésor et des finances, pourrait être l’un d’entre eux.
Aucun bouleversement spectaculaire n’est à attendre au Proche-Orient de la future administration Biden. Mais « l’Accord du siècle » risque fort d’être abandonné et la solution à deux États ressuscitée, tandis que Washington envisage de revenir dans l’accord sur le nucléaire iranien. Autant de revers politiques majeurs pour Netanyahou.
Alors que la révolte contre les violences sexuelles s’amplifie sur les réseaux sociaux égyptiens, le retour de bâton est venu de la justice. Au nom d’un « ordre moral » conservateur, des victimes et témoins sont poursuivis, en même temps que les agresseurs.