Mohammed ben Salmane a fait arrêter le frère du roi et le prince Mohammed ben Nayef, son rival dans l’accession au trône. Il défie aussi Moscou en organisant une guerre des prix du pétrole qui risque de mettre à mal ses immenses projets économiques.
Les tractations post-électorales mettent au centre du jeu les citoyens israéliens d’origine palestinienne, dont les partis ont obtenu un score historique. Ils pourraient prendre leur revanche sur un Benjamin Netanyahou qui souhaite les extirper du pays, alors que les destins sont souvent entremêlés.
Le Liban connaît depuis octobre une dégradation brutale de la conjoncture économique. Selon certaines estimations, la moitié de la population pourrait sombrer dans la pauvreté, mais les moyens déployés restent insuffisants.
L’anthropologue est très affaiblie par sa grève de la faim. Et son compagnon, le chercheur Roland Marchal, est aussi en très mauvaise santé au moment où l’épidémie de coronavirus « balaie » les prisons iraniennes. Leur procès à huis clos vient d’être reporté à Téhéran.
Le Likoud obtiendrait 3 à 5 sièges de plus qu’aux élections de septembre dernier. Netanyahou, dont le procès doit s’ouvrir dans deux semaines, devance son rival Benny Gantz et devrait se voir confier la tâche de former un gouvernement, même s’il n’est pas encore certain de parvenir à une majorité à la Knesset. Les résultats définitifs seront donnés dans la soirée.
Comment les kibboutz, utopies socialistes et sionistes, devenus des piliers de l’État israélien, se sont-ils transformés ces dernières années, entre privatisation, droitisation et réinvention. Reportage à Na’an en ce jour d’élections législatives.
Plus d’un million de Syriens se sont massés le long de la frontière turque pour fuir l’offensive sanglante menée par le régime du président Assad contre Idlib, l’ultime bastion de l’opposition syrienne. Pour l’heure, l’armée turque, engagée dans la bataille, contient les troupes de Damas au prix de lourdes pertes. En cas d’échec, le déferlement d’une gigantesque vague de réfugiés semble inéluctable.
Les Palestiniens et les colons qui vivent dans ce territoire se préparent à son annexion par Israël, prévue par le plan Trump et promise aussi bien par Netanyahou que par Gantz, son principal rival au scrutin du 2 mars.
Dans un essai décapant et documenté, le journaliste décrit la longue dérive de l’État d’Israël vers un régime ethniciste, raciste et belliqueux. Une menace, estime-t-il, pour la société israélienne mais aussi pour les Juifs du monde entier.
Un avocat israélien, défenseur des Palestiniens victimes de la colonisation, Michael Sfard, et un cartographe palestinien, Khalil Tafakji, analysent la nature profonde du « plan Trump » et la portée de ses retombées en Israël et dans les territoires. Entretien croisé.
Tant le « martyre » du général Soleimani que les Gardiens de la révolution pèsent sur le scrutin du vendredi 21 février. Pour répondre aux pression américaines, le régime compte sur la militarisation et la mise à l’écart des réformistes.
La publication par les Nations unies d’une liste d’entreprises impliquées dans la colonisation de la Cisjordanie, en violation du droit international, a provoqué en Israël des réactions violentes, de la gauche à la droite. Qui révèlent l’adhésion de la majorité des Israéliens à la colonisation et à l’annexion des territoires occupés palestiniens.
La colère populaire reste intacte au Liban, alors que le mouvement de contestation qui secoue le pays depuis le 17 octobre a fêté ses 100 jours samedi. L’annonce de la formation d’un nouveau gouvernement mardi n’apaise pas le mécontentement des manifestants.
Le crash de l’avion ukrainien et le mensonge des autorités ont provoqué un électrochoc en Iran. Les présentatrices de télévision démissionnent, les artistes boycottent le grand festival Fajr et les étudiants, malgré la répression, déclarent la guerre aux « menteurs ».
Avec les chercheurs Robin Beaumont et Azadeh Kian, retour sur les conséquences de la montée des tensions entre les États-Unis et l’Iran. Dans la région, les mobilisations populaires contre des régimes autoritaires et corrompus tentent d’exister malgré ces conflits entre puissances étatiques.
L’offensive de l’armée syrienne, appuyée par l’aviation russe, a commencé contre la dernière province rebelle. La population fuit les bombardements en direction de la Turquie, qui a fermé sa frontière. Les camps sont surpeuplés. L’hiver est dur. Et l’aide humanitaire vient d’être bloquée par un veto au Conseil de sécurité de Moscou et Pékin.