Derrière le tintamarre médiatique planétaire du rallye des sables se cache une opération de communication du royaume saoudien destinée à faire oublier la vraie nature – despotique, intégriste et brutale – du régime, et l’ampleur de ses crimes.
Une frappe décidée par Donald Trump a tué le tout-puissant chef de la force Al-Qods à Bagdad. Le stratège iranien de 62 ans était auréolé des victoires remportées contre l’État islamique en Irak et en Syrie. Téhéran promet de le venger.
Profitant de la dépendance du Yémen aux hydrocarbures et de la bienveillance des autorités, la multinationale française s’est imposée à partir du milieu des années 1990 comme un acteur majeur dans la transformation et l’exportation de gaz. Alors que le pays veut relancer son activité, Total se retrouve plus que jamais en position de force.
La fuite de Carlos Ghosn vers le Liban dans des circonstances floues divise les Libanais, alors même que le pays connaît des mobilisations d’ampleur contre la corruption de sa classe politique. Pour beaucoup de Libanais, c’est l’urgence sociale et économique qui reste la priorité.
Qualifié de « parodie » de justice par la rapporteuse spéciale des Nations unies sur les exécutions sommaires, le procès qui vient de s’achever à Riyad a débouché sur la condamnation à mort des hommes de main et la proclamation de l’innocence des commanditaires et des stratèges. Un verdict qui n’a pas empêché Paris de livrer, le même jour, trois navires de guerre à l’Arabie saoudite.
Une grande partie des contestataires reste sceptique face à la nomination du nouveau chef de l’exécutif libanais Hassan Diab, alors que le pays connaît ces derniers jours une recrudescence des altercations communautaires violentes.
Depuis la victoire de l’opposition sociale-démocrate à Istanbul, lors des municipales du 23 juin, la police turque multiplie les rafles contre les réfugiés syriens et les migrants clandestins, désignés comme les responsables de la défaite du parti présidentiel. Menacés d’un renvoi forcé vers une autre ville turque, voire vers la Syrie, les Syriens de la métropole vivent désormais dans la peur des expulsions.
Malgré une répression terrible – plus de 600 morts, 17 000 blessés et des centaines de personnes kidnappées depuis le 1er octobre –, la révolte qui secoue l’Irak continue. Tout le système est contesté. Miliciens et protestataires viennent des mêmes quartiers pauvres. Avec une vision de l’Irak radicalement différente.
Longtemps chouchouté par les services français et François Mitterrand, l’oncle de Bachar al-Assad comparaît devant le tribunal correctionnel de Paris pour des faits de blanchiment aggravé. Dans l’ombre du procès, les grands massacres qui lui sont imputés en Syrie et ses relations avec la classe politique qui lui ont permis de devenir l’un des plus grands propriétaires fonciers de Paris.
Déjà inculpé en Israël pour corruption, fraude et abus de confiance dans trois dossiers distincts, Benjamin Netanyahou n’a pas démissionné de son poste de premier ministre, ni renoncé à se présenter aux prochaines élections législatives. Mais un nouveau dossier, dans lequel sept de ses proches viennent d’être inculpés, pourrait être plus dévastateur encore, selon un ancien magistrat anticorruption interrogé par Mediapart. Et mettre un point final à sa carrière.
Avec l’historien Clément Therme et notre collaborateur Jean-Pierre Perrin, retour sur la répression subie « sous embargo numérique » par les Iraniens. Nos invités expliquent la fuite en avant d’un régime incapable de se réformer, et l’inanité de la diplomatie française comme européenne.
Pendant 20 ans, un ancien rescapé de la prison de Gohardasht a traqué un des responsables présumés des terribles massacres de l’été 1988, qui ont fait quelque 5 000 victimes. Il vient d’obtenir son arrestation à la faveur d’un voyage de celui-ci à Stockholm.
Israël s’enfonce dans une double crise politique inédite : alors que le pays, toujours à la recherche d’un gouvernement, s’apprête à organiser un troisième scrutin législatif en moins d’un an, le premier ministre sortant vient d’être inculpé de « corruption », « fraude » et « abus de confiance ». Mais n’envisage pas de démissionner ou de renoncer à briguer un nouveau mandat.
Face à l’ampleur des manifestations qui ont suivi l’annonce, vendredi soir, de l’augmentation du prix de l’essence, le régime de Téhéran a coupé Internet. Le mouvement de contestation semble se poursuivre en dépit d’une répression violente. Trois membres des forces de l’ordre auraient été tués, une centaine de banques déjà incendiées. Les gardiens de la révolution se préparent à intervenir.
Très actives dans le mouvement de contestation qui secoue le Liban depuis plus de trois semaines, les Libanaises profitent du soulèvement pour demander des lois plus justes et en phase avec leur place dans la société.
Tactiques inédites, affrontements internes au monde chiite, déclin du prisme confessionnel, ampleur de la répression… La chercheuse Loulouwa al-Rachid revient sur les manifestations révolutionnaires qui ébranlent l’Irak depuis plus d’un mois.