La série de bombardements israéliens sur des alliés iraniens au Liban, en Irak et en Syrie n’annonce pas nécessairement un nouveau conflit, mais indique la volonté de faire reculer Téhéran. C’est la première fois depuis 13 ans qu’Israël frappe à l’intérieur du Liban et la première fois depuis 1981 qu’elle cible l’Irak dans ses frontières.
Quelques mois après l’annonce du retrait américain et la quasi-reconquête de son territoire par Bachar al-Assad, l’État islamique ne contrôle plus une vaste portion de territoire comme auparavant, mais le groupe islamiste multiplie les opérations de guérilla.
Pour le second scrutin législatif de l’année en Israël, on prend les mêmes partis et les mêmes dirigeants… en espérant que le résultat sera différent. Mais ni le bloc du premier ministre Netanyahou ni ses opposants ne semblent en passe d’obtenir une majorité le 17 septembre.
La sociologue Amélie Le Renard a enquêté sur la blanchité et l’occidentalité, très valorisée et privilégiée sur le marché du travail mais aussi dans la sphère intime à Dubaï aux Émirats arabes unis. Entretien filmé.
Cinq ans après le génocide perpétré dans le nord de l’Irak par l’État islamique, la situation des Yézidis reste dramatique. La région est toujours instable, les villages ne sont pas reconstruits et 400 000 personnes demeurent dans des camps. Les enfants nés des viols ne sont pas intégrés et ceux qui furent embrigadés rejettent leurs familles.
Les bombardements de la dernière poche insoumise par Damas et Moscou poussent la population vers la frontière turque en prévision d’une offensive terrestre. Ankara pourrait limiter son soutien aux rebelles en échange d’un blanc-seing du régime syrien pour attaquer les Kurdes.
Un colloque en vidéoconférence entre Gaza et la Cisjordanie et un sondage d’opinion dans les deux territoires confirment l’impopularité et le discrédit des pouvoirs palestiniens, mais montrent que le président Mahmoud Abbas a toujours le soutien de ses compatriotes face à Trump.
Chercheuse à Sciences-Po Paris, Fariba Adelkhah n’a plus donné de nouvelles depuis le 5 juin et serait détenue à la prison d’Evin, à Téhéran. Son emprisonnement semble s’inscrire dans le cadre des pressions que certains radicaux du régime veulent exercer sur Paris pour mettre fin à la médiation française.
Pour Doha, la Coupe du monde de football est un événement de portée stratégique. Mais le plus grand succès de la stratégie d’influence du Qatar par le sport est terni par la multiplication des affaires de corruption dans l’attribution des compétitions.
En inaugurant une « place de Jérusalem » sous le signe exclusif des liens entre la capitale française, sa communauté juive et Israël, la maire de Paris a oublié que la « Ville sainte » l’est également pour les chrétiens et les musulmans. Et qu’elle est aussi habitée par les Palestiniens, qui rêvent, malgré l’occupation et la colonisation, d’en faire la capitale de leur État.
L’ancien maître à penser de la politique économique turque a présenté lundi sa démission du parti présidentiel AKP et s’apprête à créer sa propre formation. Soutenu par des figures historiques de l’AKP, il se fixe pour objectif prioritaire l’abrogation du régime autoritaire mis en place par le Reis.
La crise ouverte par Donald Trump a permis aux ultras de revenir en force. Les « pragmatiques » sont devenus invisibles. Les conservateurs voudraient négocier mais en secret. L’arraisonnement d’un tanker iranien par la marine britannique risque d’aggraver le conflit, comme la décision de Téhéran de passer à la deuxième phase de réduction de ses engagements nucléaires.
Le procès de seize figures de proue de la société civile turque, accusées d’avoir planifié et dirigé en 2013 le vaste mouvement de protestation de Gezi dans le but de renverser le gouvernement d’Erdogan, s’est ouvert à Istanbul. Les avocats de la défense dénoncent un règlement de comptes et une tentative d’intimidation de l’opposition.
Le candidat de l’opposition, Ekrem Imamoglu, a emporté la municipalité d’Istanbul avec 54 % des voix contre 45 % pour le candidat du président turc. Cette victoire marque un terme à vingt-cinq ans de pouvoir du parti Recep Tayyip Erdogan dans la principale ville du pays. Ce résultat s’avère décisif pour l’avenir du pays.
Officiellement destiné à réunir les financements du volet économique du plan de paix américain pour le Moyen-Orient, l’atelier de Manama s’annonce comme un fiasco majeur, qui pourrait sonner le glas, au moment où le président américain entre en campagne pour sa réélection, de son projet d’« accord du siècle ».
Annulée après la victoire du candidat de l’opposition, l’élection du maire d’Istanbul se rejoue dimanche. Le leader social-démocrate Ekrem Imamoglu semble avoir creusé l’écart avec son adversaire, un ancien bras droit d’Erdogan, contraint à infléchir sa campagne. Le scrutin s’avère décisif pour l’avenir du pays.