L’appel a été lancé sur Internet dimanche 1er mars. L’initiative OpenCovid19 veut pallier, grâce à une collaboration internationale libre et communautaire, la pénurie de tests à travers le monde.
Effet secondaire de la crise du coronavirus, les achats de panique de papier toilette se sont multipliés en France et dans le monde. Est-ce réellement irrationnel ? Et comment y répondre ?
Pour freiner l’épidémie, seules les mesures de restriction forte des déplacements sont efficaces. Donc des libertés. La France suit ainsi le chemin de l’Italie, prévient le professeur Antoine Flahault, spécialiste des maladies épidémiques.
Le procès aborde la question du « trafic d’influence » imputé au producteur du Mediator. D’anciens hauts responsables de l’agence du médicament sont jugés pour avoir reçu des milliers d’euros en échange de conseils donnés à Servier, notamment pour obtenir des autorisations de mise sur le marché. La police sanitaire a maintenu celle du coupe-faim jusqu’en 2009, malgré ses dangers.
Département le plus touché par le Covid-19, l’Oise est déjà passé, dans les faits, au stade 3, celui de l’épidémie. S’il n’y a pas de psychose, l’inquiétude est grande pour les personnes âgées et fragiles. Les professionnels de santé libéraux à leur contact se sentent abandonnés.
Le pire des scénarios est en train de se produire dans plusieurs hôpitaux : des patients sont dépistés positifs au coronavirus, après plusieurs jours d’hospitalisation. Des soignants sont renvoyés chez eux, des services ferment. Récits dans deux hôpitaux de l’Oise, Creil et Compiègne, et à l’hôpital Tenon, à Paris.
En quelques jours, le nombre de personnes infectées par le virus a explosé en Italie. On en comptait dimanche soir 149, avec trois décès. Une partie de la Lombardie avec 50 000 habitants est sous quarantaine stricte.
Il faut combattre mais aussi penser le coronavirus. Quatre chercheurs, historiens de la santé et des crises sanitaires, géographe ou philosophe, nous aident à le faire.
Avec l’entrée en vigueur du nouveau système de retraite universel, les Caisses d’assurance retraite et de santé au travail sont appelées à disparaître. Sauf que celles-ci s’occupent aussi de la prévention et de la réparation liées aux risques professionnels. Qui va donc gérer demain la santé des salariés ?
Face à la pénurie d’un traitement qui soigne le cancer de la vessie, un système de contingentement à points a été inauguré en janvier. Son but ? Trier les patients qui auront droit aux premiers flacons disponibles. En dépit d'une annonce de réapprovisionnement jeudi, cette rupture de stock liée au business pharmaceutique réduit gravement les chances de guérison des malades.
Trois cas de coronavirus confirmés en France, deux à Paris et un à Bordeaux. Ce sont les premiers malades en Europe, placés sous une surveillance hospitalière. Depuis le début de l’épidémie partie du Wuhan, la pneumonie virale a tué 56 personnes et en a infecté près de 2 000 autres en Chine, selon le bilan officiel diffusé dimanche.
Des contenus racistes, sexistes, grossophobes et anti-pauvres. Voici ce que révèlent des pages Facebook alimentées par des praticiens et des étudiants en médecine, dont un groupe privé qui rassemble près de 11 400 blouses blanches. Du lynchage au patient bashing, voire aux pratiques discriminatoires… Comment de tels débordements sont-ils possibles et tolérés ?
Les habitants des quartiers populaires vivent en moins bonne santé et moins longtemps. Une alimentation défaillante, des logements insalubres et des travaux pénibles s’y conjuguent avec un éloignement du soin et une discrimination médicale. Pour tenir, les solidarités et les projets alternatifs sont essentiels.
Selon nos informations, la Chambre régionale des comptes enquête sur des soupçons de favoritisme et de conflit d’intérêts dans l’attribution de marchés informatiques à l’AP-HP. Malgré plusieurs alertes internes lancées depuis trois ans, la direction du groupe hospitalier n’a pas réagi. Les marchés suspects portent pourtant sur près de deux millions d’euros. L’affaire tombe mal, à l’heure où l’hôpital public craque par manque de moyens.
La reprise partielle de la dette hospitalière par l’État se révèle, dans les faits, dérisoire. Cet endettement, alourdi parfois par des prêts toxiques, a été organisé depuis le début des années 2000. La paupérisation du service public hospitalier par la dette continue son œuvre.
La contrôleuse générale des lieux de privation de liberté a visité l’hôpital psychiatrique du Rouvray, à Sotteville-lès-Rouen entre le 7 et le 18 octobre dernier. Dans son rapport, Adeline Hazan pointe une prise en charge des patients « indigne », et une hospitalisation anormale des patients mineurs avec des majeurs. Cette situation est dénoncée depuis bientôt deux ans par le personnel de l’hôpital.