L’Agence française de développement soutient la levée à terme du moratoire sur l’exploitation de la forêt de la République démocratique du Congo, même si elle s’en défend publiquement. Ce programme pourrait être responsable de l’émission d’au moins 610 millions de tonnes de CO2, selon des ONG. Soit autant que l’aviation internationale en 2015.
L’agence française de développement a contribué en 2016 à relancer la centrale à charbon d’un site de production de phosphates au Sénégal. Ce n’est pas une aide, mais une restructuration de dette vieille de vingt ans, se défend l’agence. Laquelle entoure ce projet d’un mur de silence.
Afin de sauver la planète et de parvenir à vous intéresser à l’écologie, Usul et Cotentin présentent un film documentaire de leur cru. Il y est question de pollution, de singes, de grenouilles et, bien sûr, de voyages, parce que pour parler d’écologie, rien de tel que de prendre plein de fois l’avion pour aller aux quatre coins du monde. Pour « éveiller les consciences », évidemment.
Les nouveaux permis d’exploration et d’exploitation de pétrole, gaz et charbon sont interdits partout en France, à de très rares exceptions près, dans la nouvelle version du projet de loi Hulot votée le 1er décembre. Le texte doit maintenant repasser par le Sénat.
C’est un ouvrage à la fois important, surprenant et inquiétant que livre le philosophe Bruno Latour, avec « Où atterrir ? Comment s’orienter en politique ».
D’ici le 1er décembre, les médiateurs chargés par le gouvernement de proposer des solutions au conflit de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes doivent rendre leur rapport. Après s’être préparés à se défendre contre leur évacuation, des zadistes cherchent le système qui leur permettrait de rester.
La COP23 démarre le 6 novembre à Bonn. Malgré l’accord de Paris, des sommes considérables d’argent public et privé continuent de financer les énergies fossiles, première cause des dérèglements du climat. Y compris la France en Afrique, ou les banques françaises avec les sables bitumineux.
Autour des gares de métro du Grand Paris, de nouveaux quartiers doivent sortir de terre. Une « révolution urbaine », promet le maître d’ouvrage. Mais à quel prix ? À Aubervilliers, des habitant.e.s expulsé.e.s dénoncent l’impact du futur chantier.
Sur le Triangle de Gonesse, à la place du complexe commercial EuropaCity et des bureaux en projet, un collectif propose de développer un projet pilote d’agriculture urbaine, Carma. Entretien vidéo.
On ne peut pas être antiraciste sans être écologiste, et inversement. La façon dont les sociétés occidentales traitent « l’autre » relève d’une volonté de domestication dont il faut sortir, explique l’anthropologue libano-australien Ghassan Hage dans un livre fondateur, Le Loup et le musulman.
La catastrophe environnementale en cours et l’absurdité croissante de l’hégémonie productiviste entraînent des reconfigurations profondes dans le camp écologiste. Celui-ci est investi par des franges variées des droites dures qui s’appuient sur des éléments critiques empruntés à la gauche anticapitaliste (décroissance, critique de la technique et du progrès…), tout en puisant dans l’histoire des liaisons dangereuses entre la nature et le fascisme. Une enquête du n°8 de la Revue du Crieur qui vient de paraître.
La moitié des passagers de la future ligne 17 du Grand Paris Express iront à EuropaCity. Est-il pertinent d’y investir 3 milliards d’euros ? Pas sûr, et pas tout de suite, prévient l’État qui veut réduire sa dette. Mais les élus locaux protestent.
Depuis les années 1970, le groupe public exploite des mines d’uranium au Niger dans des conditions accablantes. Les populations sont exposées à des taux de radioactivité dépassant les limites légales, dénonce Almoustapha Alhacen, président de l’ONG Aghirin’man.
Laminé aux dernières élections, le parti écologiste planche jusqu’à la fin de l’année sur un nouveau mouvement, plus large, plus ouvert aux ONG, et opérationnel fin 2018. « On n’est pas encore aux fondations, pour l’instant on fait les plans », explique un cadre.
La France œuvre-t-elle contre les énergies renouvelables en Europe, tout en prétendant le contraire en public ? C'est ce que prouve un document informel transmis par Paris au Conseil européen dans le cadre de discussions sur les objectifs climatiques européens.
C’est la première loi « climat » du quinquennat Macron : l’Assemblée nationale a terminé mercredi l’examen du texte mettant fin à la recherche et à l’exploitation des hydrocarbures. Mais les pétroliers et le vieux monde institutionnel se battront jusqu’au bout contre les restrictions.