Le projet Montagne d’or, une méga-mine au cœur de la forêt amazonienne, est porté par une grande partie de la classe politique. Au nom de l’emploi et du développement, disent-ils, mais aussi pour des raisons plus personnelles. Réciproquement, la compagnie minière a su embaucher de précieux alliés.
Or, charbon, minerais : les mines détruisent le monde et alimentent l’idée d’une séparation entre humains et non-humains. Face à elles, les mouvements d’opposition s'organisent et forment un creuset d’imaginaires politiques particulièrement fertiles.
Le projet de méga-mine au cœur de la forêt amazonienne est rejeté par les écologistes et les peuples autochtones. Mais du côté des élus, le soutien est franc et massif. Après des années de politiques publiques sans résultat, ils comptent sur une multinationale pour apporter emplois et investissements. Deuxième volet de notre enquête sur place.
Des peines de prison avec sursis, une relaxe, des dommages et intérêts limités : la justice s’est montrée plutôt clémente pour les activistes qui s’étaient introduits dans la centrale nucléaire de Cruas. Le verdict refuse de traiter la désobéissance civile comme un délit de droit commun.
Le débat public ouvert au mois de mars en Guyane, concernant le gigantesque projet de mine d’or au cœur de la forêt amazonienne, se termine le 7 juillet. Les documents donnés par le maître d’ouvrage, jugés partiels, voire mensongers, n’ont guère convaincu. Les peuples autochtones, opposés par principe à ce projet, ont eu du mal à se faire entendre.
Étienne Ambroselli, avocat des militant·e·s de Bure, a récupéré tout son matériel saisi par la police la semaine dernière. Le juge d’instruction ne pourra pas faire référence à ces objets dans le dossier de procédure, a décidé la juge des libertés et de la détention lundi.
Au moins trois personnes mises en examen et interdites de territoire, un avocat en garde à vue, une dizaine de lieux perquisitionnés : les méthodes de la police et de la justice contre le mouvement anti-Cigéo inquiètent de plus en plus de défenseur·e·s des droits humains.
Une opération policière de grande ampleur contre les militant·e·s opposé·e·s au projet Cigéo d’enfouissement des déchets nucléaires s’est déroulée mercredi matin : au moins dix lieux ont été perquisitionnés et sept personnes ont été placées en garde à vue, dont l’avocat du mouvement. Des associations dénoncent « la dérive autoritaire de l’État ».
Autour du troisième plus grand barrage du monde, dont les deux usines hydroélectriques devraient fonctionner à plein d’ici 2020, les populations locales paient le bouleversement de leur environnement et de leur mode de vie.
Contre le projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo, des milliers de personnes ont manifesté à Bar-le-Duc samedi 16 juin. Les opposant·e·s revendiquent un durcissement de leurs actions, appellent au boycott du débat national et veulent organiser une concertation délocalisée et autogérée.
À Toulouse, une filiale de la multinationale française se sépare de plus d’un quart de ses effectifs et choisit d'importer des panneaux photovoltaïques mexicains en contrepartie. Au mépris de ses engagements pour la ville, meurtrie par la catastrophe AZF en 2001.
Le projet de loi doit être adopté mercredi 13 juin par l’Assemblée nationale, puis jeudi par le Sénat, alors que les cheminots ont réalisé mardi leur 29e journée de grève. Mediapart décrypte l’essentiel des mesures du texte, à l’issue des discussions parlementaires. Cette loi démolit l’existant sans apporter de réponses sur l’avenir, à commencer par un financement viable du système ferroviaire.
La FNSEA bloque des raffineries de Total jusqu'à mercredi 13 juin et proteste contre l’importation d’huile de palme pour fabriquer des agrocarburants. Mais le modèle agricole productiviste défendu par le syndicat est lui aussi destructeur pour l’environnement.
La faute aux bobos et à leur goût pour les quartiers « typiques » bien entendu. C’est en tout cas ce qu’on lit beaucoup çà et là. Pour lever le voile sur tous les autres facteurs qui expliquent la gentrification parfois brutale de certains endroits, Usul et Cotentin ont dégoté un quartier de Lyon en cours de gentrification, La Guillotière.
Alors que les écologistes d’EELV se demandent s’ils doivent s’allier au mouvement de Benoît Hamon aux européennes, l’eurodéputé Yannick Jadot milite pour une candidature autonome.
Alors que la lutte contre les changements climatiques figure au menu du G7 samedi, au Québec, le « seuil » des 2 °C – ce réchauffement à ne pas dépasser – sera de nouveau sur les lèvres de tous les chefs d’État. Mais pourquoi cette frontière, prétendument ultime, alors que tout nous dit qu’elle sera bientôt franchie ? À quoi bon continuer à brandir cet étendard si grossièrement couturé ?