Dans la région de Marseille, Mediapart a suivi Paul* et Marcel*, techniciens gaz à GRDF qui enchaînent les journées de grève et les manifestations. Mais ce n’est pas tout. Ils trafiquent des compteurs de gaz pour que les usagers ne payent que la moitié de leur consommation, voire rien du tout.
Des manifestations massives - et plus fournies que le 7 février - se sont déroulées ce samedi dans toute la France pour contrer la réforme des retraites, tandis que l’intersyndicale appelle à « mettre la France à l’arrêt dans tous les secteurs » le 7 mars prochain. Reportage dans le cortège parisien.
Après quatre journées de mobilisation massive mais infructueuse, de nombreux travailleurs marseillais se disent désormais prêts à arrêter le travail... jusqu’au retrait de la réforme des retraites. Récit d’une semaine de débats et d’actions avec la CGT et FO.
Dans son dernier livre, Bernard Friot critique les mots d’ordre de l’opposition classique aux réformes des retraites et appelle à élargir la contestation à celle du mode de production, en partant de l’esprit fondateur du régime général.
Les jeunes sont présents dans les cortèges contre la réforme des retraites, notamment dans les villes moyennes. Mais sur les lieux d’étude, les blocages sont plus timides. La future réforme de bourses ainsi que l’envie d’en découdre des étudiants salariés pourraient changer la donne.
Un texte purement budgétaire sans aucune portée sociale. Depuis quelques mois, Emmanuel Macron et ses soutiens défendent une réforme des retraites diamétralement opposée au projet qu’ils avaient initié en 2017. Un revirement qui en dit long sur ce pouvoir, son absence de colonne vertébrale et ses arrangements avec la vérité.
Dans les plateformes logistiques de Mer (Loir-et-Cher), la contestation sociale contre la réforme des retraites peine à décoller. La crainte des pertes de salaire, l’indifférence aux enjeux et les leçons douloureuses de la période « gilets jaunes » pèsent.
Samedi 11 février, le « pink bloc » sera à nouveau présent dans la manifestation parisienne. Derrière son succès dans les mobilisations, des collectifs et associations dénoncent une réforme des retraites « particulièrement néfaste » pour les personnes LGBTQI+.
Dans un hémicycle déserté par la majorité, les oppositions ont voté à une quasi-unanimité la renationalisation d’EDF et l’accès aux tarifs régulés pour les artisans et PME qui n’y ont pas droit. « Un premier pas » pour les députés déterminés à défaire des pans entiers de l’ouverture à la concurrence du marché de l’électricité.
Le 27 juin 1973, le président uruguayen annonce la dissolution du Parlement. Une dictature militaro-civile s’établit pour treize ans. Un épisode qui clôt une longue période de lutte sociale et de recul démocratique, sur fond de crise économique profonde.
Les aides incitatives à leur embauche se réduisent mais les contrôles de leur recherche d’emploi se renforcent. Les seniors peinent à se réinsérer dans l’emploi mais le gouvernement veut les voir travailler plus longtemps. Face à eux, des conseillers de Pôle emploi tentent de ne pas « tuer l’espoir ».
Prise au piège de ses relations commerciales avec la Russie, l’Allemagne voudrait éviter un nouveau guêpier. Une « doctrine » intégrant les droits humains et la volonté de se diversifier est donc sur le point de paraître. Pendant ce temps, les multinationales du pays accroissent leur engagement en Chine.
Contrairement aux égoutiers de la ville de Paris qui partent à 52 ans, ceux de Marseille, employés par une société privée, doivent attendre jusqu’à 62 ans, 64 si la réforme des retraites est votée… Une aberration pour les ouvriers du Sud, qui racontent toute une vie de labeur sous terre.
Les discours publics sur la fragilité du système de retraite se sont accompagnés d’un fort encouragement, notamment fiscal, à investir dans l’immobilier locatif pour se constituer un complément de retraite. Un mécanisme qui accroît les inégalités.
L’an dernier, quatre ouvriers autoroutiers sont morts dans l’exercice de leur métier. Une première depuis 2017. Dans le même temps, les sociétés concessionnaires, Vinci en tête, mènent une chasse aux arrêts de travail, entre incitations financières cyniques et vidéosurveillance.
Un mouvement social pour une hausse des salaires secoue le groupe industriel, l’un des principaux sous-traitants du nucléaire en France. Des salariés réclament une hausse au moins égale à l’inflation, alors que la trésorerie de leur entreprise dépasse 158 millions d’euros.