Les prud'hommes d'Angers viennent d'accorder 14.000 euros à 24 employés de vie scolaire. Fin 2010, l'éducation nationale employait plus de 50.000 salariés sous ce type de contrat. Par Jacques-Olivier Teyssier.
D'une année sur l'autre, le bouclier fiscal démontre qu'il profite surtout aux plus riches: 14.443 contribuables en ont bénéficié en 2010, mais 925 ont capté 60% du montant total des remboursements. La réforme annoncée ne va rien arranger.
Officiellement, l'Europe juge toujours que la restructuration de la dette grecque n'est pas une hypothèse de travail. Lundi, le ministre des finances grec a cependant demandé un allongement de la durée et un abaissement des taux d'intérêt sur les prêts consentis par l'Europe et le FMI. Une restructuration qui ne dit pas son nom. La tentative de l'Europe de ménager les apparences risque de rester sans résultat.
L'assemblée générale de Renault risque d'être agitée vendredi. Le patron va devoir s'expliquer sur l'affaire du faux espionnage et sur sa rémunération. En 2010, il a reçu 9,2 millions d'euros, ce qui en fait le dirigeant le plus payé du Cac 40.
Le gouverneur de la Banque d'Italie a toutes les chances de succéder le 1er novembre 2011 à Jean-Claude Trichet à la présidence de la BCE. Américain en tout sauf le passeport, Mario Draghi est passé par Goldman Sachs, décidément la meilleure fabrique à «maîtres de l'univers».
Devant le Conseil national du numérique, dont il a nommé chacun des membres, Nicolas Sarkozy tente de faire oublier ses nombreuses attaques contre cet Internet qu'il veut «civiliser». Le voici désormais prêt à quelques regrets sur la loi Hadopi.
Une étude de l'Insee révèle que les inégalités se sont creusées en France du fait d'un spectaculaire enrichissement... des plus riches ! Elle met en évidence l'injustice de la réforme de l'ISF que prépare Nicolas Sarkozy et place la gauche face à ses responsabilités.
En septembre 2009, Rémy L., l'employé de France Télécom Orange qui s'est immolé mardi par le feu, lançait une «lettre ouverte» à son «employeur» et à l'Etat. Dans ce document transmis sur Frenchleaks, il dénonce en termes crus sa «mise à la poubelle».
Un employé de France Télécom-Orange s'est tué mardi près de son ancien lieu de travail, à Mérignac (Gironde). Il avait subi plusieurs mutations forcées sous l'ère Lombard, l'ancien PDG. Le malaise social reste profond dans le groupe dirigé désormais par Stéphane Richard. Explications et entretien vidéo avec Yves Minguy, de l'association «Les Blessés de Next».
Vent de colère à l'Insee. D'abord, la délocalisation à Metz, imposée par Nicolas Sarkozy, tourne à la farce. Ensuite parce qu'un projet de privatisation de la fabrication de l'indice des prix, sous influence de la grande distribution, menace l'indépendance de la statistique publique.
Laurent Wauquiez et une partie de la droite ont décidé de faire de la lutte contre l'«assistanat» un thème de prédilection pour renouer avec les classes populaires. La France est pourtant un des pays d'Europe où les minima sociaux sont les plus bas.
Alors que la percée des «Vrais Finlandais» confirme la montée en puissance des populismes dans le nord de l'Europe, les pays «périphériques» de l'Union, ces maillons faibles menacés de banqueroute, enregistrent eux aussi de fortes secousses politiques.
Athènes faisait l'objet, il y a près d'un an, d'un spectaculaire plan de «sauvetage» de Bruxelles et du FMI pour éviter la banqueroute. Depuis, les effets dévastateurs de l'austérité se font sentir au quotidien. A Athènes, inventaire des résistances, des usagers des transports aux fonctionnaires en colère.Un reportage d'Amélie Poinssot
En exigeant des concessions majeures et nouvelles des pays émergents, la Chine surtout, l'administration américaine semble chercher à enterrer le cycle de Doha à l'OMC sans en assumer la responsabilité politique. Le directeur général de l'organisation, Pascal Lamy, veut placer les pays membres face à leurs responsabilités. Un échec, après dix ans de travail, ne ferait que des perdants, mais surtout les pays les plus pauvres.
Dans une semaine, on connaîtra la composition du Conseil national du numérique, mais le secret est déjà éventé: ce sera le lobby officiel de l'industrie des télécommunications et du commerce électronique qui sera chargé d'orienter les politiques numériques du pays. Très loin de la promesse de Nicolas Sarkozy d'«associer largement la nation aux choix publics» en matière d'Internet.
La critique des plans de «sauvetage» orchestrés par Bruxelles et le FMI, de la Grèce au Portugal, fait recette dans les urnes. La percée électorale des «Vrais Finlandais» ce week-end vient encore de le montrer dans un pays où les finances publiques sont plutôt tenues. Emergence d'un «populisme triple A»? Importation des Tea Party américains?