Cécile Duflot, directrice générale d’Oxfam France, ancienne ministre et ancienne secrétaire nationale d’EELV, est notre invitée. Elle nous présente, en exclusivité, le manifeste de l’ONG pour une fiscalité juste à l’attention des candidates et candidats à la présidentielle.
Les NFT, ces jetons non-fongibles qui garantissent la propriété exclusive d’un objet numérique, et le métavers, sorte d’univers parallèle virtuel, sont les deux grandes tendances technologiques de 2021. Mais ce sont surtout les symptômes d’un capitalisme crépusculaire.
L’usine SAM, dans l’Aveyron, dont la cessation d’activité vient d’être prononcée, rejoint une longue liste de fonderies, sous-traitantes de l’automobile, fermées ou en sursis. Pour les acteurs de la filière, la crise économique et l’essor des moteurs électriques ont bon dos. Ils pointent la responsabilité des constructeurs.
Dans plusieurs directions régionales de l’entreprise, les représentants du personnel perçus comme trop remuants affirment subir des pressions et écoper de multiples sanctions. La justice est saisie. Second volet de notre enquête.
Après neuf jours d’une grève générale qui a embrasé la baie de Cadix, le retour au calme semble fragile. Nombre d’ouvriers des chantiers navals ou de l’automobile n’en peuvent plus de la flambée des prix comme de la précarité du secteur. Ils se sentent abandonnés par le gouvernement – de gauche – à Madrid.
Des intérimaires qui bâtissent les tunnels du Grand Paris pour le compte de l’entreprise de béton Bonna Sabla mènent une grève inédite. Ils réclament une égalité de traitement avec les salariés embauchés, alors qu’un énième plan de sauvegarde de l’emploi a été annoncé pour la fin de l’année.
Le suicide de la responsable du magasin de Lamballe, en septembre, a attiré la lumière sur le mal-être des employés de l’enseigne. Un peu partout en France, à tous les niveaux de l’échelle, les burn-out et les arrêts de travail se multiplient. La hiérarchie est mise en cause. Premier volet d’une enquête en deux parties.
Les salariés de l’enseigne de bricolage, ultra-bénéficiaire, ont obtenu une meilleure augmentation de salaire et cessé leur mouvement. La hausse minimale passe de 40 à 65 euros par mois, alors que les prix à la pompe et à la caisse ne cessent de grimper.
Trois ans après l’accident sur un chantier SNCF entre Toulouse et Tarbes, l’information judiciaire n’est toujours pas achevée. Le drame, qui a fait deux morts et trois blessés, s’est produit dans un contexte de sous-traitance à une myriade d’entreprises privées, au détriment des conditions de sécurité.
Des élues et l’Observatoire des multinationales ont lancé ce mardi 30 novembre une commission pour évaluer et tracer les aides publiques au secteur privé. Une initiative importante qui peut ouvrir la voie à une réflexion sur le capitalisme contemporain.
Le dossier de Rabah, embauché et réembauché pendant des décennies par le brasseur sans jamais obtenir de CDI, était devant le conseil des prud’hommes de Saverne mardi. Son avocate a plaidé une discrimination à l’embauche, tandis que Kronenbourg s’est retranché derrière la « qualification moindre » de l’ouvrier.
Futur ministre des finances de la « coalition feu tricolore » , Christian Lindner a réussi à moderniser un parti libéral qui, en 2013, était en danger existentiel. Décidé à imposer ses vues, il devrait être l’homme fort du gouvernement.
La communauté de communes de Pau a lancé un projet de « Ceinture verte » : l’installation d’une dizaine de paysannes et paysans par an autour de l’agglomération. Mais six jeunes sont actuellement suspendus au bon vouloir de la Safer, qui privilégie l’agrandissement des fermes existantes.
Depuis le 17 novembre, une cinquantaine de salariés de Leroy Merlin bloquent l’entrepôt de Valence, dans le cadre d’une grève inédite sur plusieurs sites de l’enseigne de bricolage. Salariés des magasins et des entrepôts réclament des augmentations et un meilleur partage des bénéfices.
Si la préparation des fêtes de fin d’année y fait grimper en flèche le nombre d’intérimaires, le recours au travail temporaire est une réalité incontournable chez le géant de l’e-commerce. Les agences d’intérim ont même leurs propres locaux « on site » dans les huit entrepôts français.
Le géant américain du commerce en ligne n’hésite pas à licencier des syndicalistes, et la CGT multiplie les procédures judiciaires. En cinq mois, l’entreprise a été condamnée trois fois pour avoir écarté trop facilement des militants ou des responsables syndicaux.