Il y a un an, Mediapart révélait les graves dérives d’un dispositif de formation des élus locaux qui avait englouti 20 millions d’euros en 2019. En 2020, rien n’a changé. Le gouvernement avait promis de réécrire la loi. Le texte tout juste adopté manque singulièrement d’ambition.
Dans son rapport annuel sur les inégalités, l’organisation Oxfam souligne combien la crise sanitaire a encore creusé les différences entre les plus pauvres et les milliardaires. Et la France est un des pays ayant su le mieux protéger ses milliardaires…
Mardi 19 janvier, une quinzaine de personnes ont participé à la mini-grève commune à l’ensemble du groupe. La fermeture du site a été annoncée en 2020, mais aujourd’hui les modalités du transfert de l’activité ne sont toujours pas connues.
Alors que la congélation des économies européennes s’éternise, le risque que nombre d’acteurs privés (entreprises et ménages) ne soient plus en mesure de rembourser leurs prêts s’accentue. Tout le système bancaire pourrait s’en trouver fragilisé.
Le biscuitier belge Lotus, fabricant des célèbres Speculoos, a subi une enquête fiscale de trois pays et un redressement en France pour avoir transféré artificiellement une partie de ses profits dans une société suisse.
Selon nos informations, le gouvernement prépare une ordonnance qui modifierait l’ordre des créanciers privilégiés en cas de liquidation judiciaire, avec à la clef une rétrogradation du privilège des salariés. Conçue malgré l’actuel tsunami social, la réforme menace une institution sociale, l’AGS, qui verse leurs salaires chaque année à près de 100 000 salariés.
La violence de la polémique sur l’annulation de la dette publique détenue par la BCE a divisé le camp hétérodoxe en économie. Elle a révélé des stratégies divergentes, des appréciations différentes de la réalité économique, mais aussi de vraies ruptures théoriques. En cela, le débat ouvre aussi des perspectives.
C’est l'un des héritages laissés par Donald Trump. Fatiguée des menaces et des sanctions imposées par la présidence américaine, la Commission européenne entend renforcer le rôle de l’euro dans les échanges commerciaux internationaux.
Une enquête judiciaire est en cours autour des 250 travailleurs détachés portugais qui installent la fibre dans les Pyrénées-Atlantiques au nom de l’opérateur. Imposés par SFR en raison de la pénurie de main-d’œuvre, leurs pratiques étonnent ou inquiètent.
À la suite de nos révélations, le Parquet national financier vient d’ouvrir une enquête préliminaire visant l’ex-commissaire aux participations David Azéma, qui aurait caché en 2014 à la Commission de déontologie des faits importants. Destinataire d'une note de la HATVP sur l'affaire, Bruno Le Maire refuse de la rendre publique.
Au nom des traités, de sa mission, la BCE se refuse à engager la moindre discussion sur l’annulation de la dette, demandée par des responsables de l’Europe du Sud. Mais l’effondrement économique provoqué par la pandémie et les fractures de la zone euro deviennent si profonds qu’elle ne pourra longtemps ignorer le sujet.
Non, le Brexit n’est pas né uniquement de la colère du peuple contre les élites, mais d’une stratégie d’un pan de la finance, emmené par les hedge funds, désireux de quitter l’UE pour dérégulariser davantage. C’est la thèse d’un essai sombre, qui annonce l’avènement d’un « libertarianisme autoritaire ».
Entretien avec Arthur Jatteau et Alban Pellegris, deux des « économistes atterrés » ayant réalisé un ouvrage sur la dette publique, paru le 14 janvier. L’occasion de réfléchir sur les risques réels que représente la dette publique, les besoins auxquels elle répond et les pistes pour modifier la donne actuelle.
Faut-il se battre pour que la BCE annule les titres de dette publique qu’elle détient ? Les partis de gauche travaillent encore leurs positions sur un sujet qui divise les économistes dont ils sont proches. L’enjeu : adapter leurs doctrines au nouvel âge monétaire, afin de crédibiliser leur volonté de transformation sociale. Premier volet de notre série.
Selon notre enquête, Bruno Le Maire a accordé en 2020 des prêts garantis par l’État à 45 très grandes entreprises pour un montant de 15,2 milliards d’euros. Si dans quelques cas, l’aérien ou l’automobile, ces prêts concernent des secteurs en difficulté, la plupart des bénéficiaires ont profité d’un effet d’aubaine.
Faut-il promouvoir des « solutions fondées sur la nature » pour protéger les espèces ? C’est la question que doit poser le One Planet Summit, un sommet sur la biodiversité organisé par la France le 11 janvier. Derrière cette expression apparaissent des techniques de financiarisation de la nature qui menacent les droits des peuples autochtones, s’inquiètent des ONG et des chercheurs.