Pressé par les oppositions, le nouveau premier ministre refuse de communiquer les documents préparatoires au budget 2025 et jure découvrir « une situation très grave ». Mediapart révèle deux des courriers que Matignon refuse de communiquer.
La première soirée de débat public sur les futurs réacteurs EPR2 de Gravelines, dans le Nord, a souligné le déséquilibre entre la parole des représentants d’EDF, rompus aux éléments de langage, et celle des associations écologiques qui manquent de moyens.
Dans un courrier adressé à son comité de direction, le patron du groupe de luxe, Bernard Arnault, dresse une liste de médias auxquels ses salariés ont « interdiction absolue de parler ». Cela fait déjà plusieurs mois que la firme ne daigne plus répondre aux demandes d’entretien de Mediapart.
Le président LFI de la commission des finances de l’Assemblée et son rapporteur, Charles de Courson, se sont heurtés mardi 17 septembre au refus de l’exécutif de leur donner les documents budgétaires auxquels ils ont le droit d’accéder. Entretien.
En déniant aux dirigeants de la commission des finances de l’Assemblée le droit d’examiner les « lettres plafonds » préparant les choix budgétaires de 2025, le pouvoir franchit une sérieuse ligne rouge et abîme un pilier des démocraties parlementaires.
Le constat dressé par Mario Draghi fait l’unanimité : l’économie européenne fait face à un « risque existentiel ». Mais les remèdes proposés obéissent au même logiciel que dans le passé. La justice climatique et la justice sociale sont totalement oubliées.
L’épouse du président a demandé à apparaître dans la quatrième saison de la production Netflix. Une évidence pour celle qui est très liée au groupe de Bernard Arnault, dont les marques sont régulièrement au centre de la série. Et ce, même si LVMH y est égratigné pour la première fois.
La CFDT a ouvert une enquête interne après l’achat de deux voitures haut de gamme par la branche route de son syndicat, avec des fonds dédiés au dialogue social. La création d’une mystérieuse entreprise par la fédération syndicale est également dans le viseur.
Symbole de la précarité, responsable du fiasco de la distribution des professions de foi des régionales 2021, le distributeur de prospectus et de courriers publicitaires a été liquidé le 9 septembre. Ses 10 000 salariés sont partagés entre « soulagement » et anxiété après la perte de leur emploi.
Deux gaziers licenciés sont passés devant le conseil des prud’hommes mardi. Si la direction assure les avoir congédiés pour des faits de violence, les cégétistes assurent qu’il s’agit là de l’énième illustration d’une répression syndicale d’ampleur.
Volkswagen envisage de fermer, pour la première fois de son histoire, une ou deux usines en Allemagne. Le signe que les grands groupes ne parviennent pas à se réinventer face à l’ampleur de la crise structurelle que traverse le secteur manufacturier outre-Rhin.
Dans la chasse aux économies, les indemnités journalières des arrêts maladie sont visées. Pourtant, leur hausse ces dernières années s’explique surtout par l’augmentation des salaires et le vieillissement de la population en activité.
La suppression partielle d’une subvention énergétique versée aux retraités vient de donner lieu à une première bataille à fronts renversés aux Communes. Le Labour défend l’orthodoxie budgétaire et les Tories une politique sociale. Premier état des lieux.
Après huit ans de guerre juridique, la Cour de justice de l’Union européenne a définitivement condamné l’entreprise à verser 13 milliards d’euros, jugeant ses arrangements fiscaux avec l’Irlande illégaux. C’est le plus gros redressement fiscal de l’histoire en Europe.
Les recettes ne rentrent plus dans les caisses de l’État, et montrent l’inconséquence des prévisions du gouvernement démissionnaire. Plutôt que de le reconnaître, Bruno Le Maire s’est enfermé, lundi 9 septembre, devant la commission des finances de l’Assemblée, dans le déni.
La crise des finances publiques est d’abord l’échec de la politique de l’offre menée depuis sept ans par le ministre démissionnaire des finances. Le refus de toute remise en cause de cette vision conduit à une austérité qui sera calamiteuse pour le pays.