Impôt sur les milliardaires, défiscalisation des pensions alimentaires, baisse des taxes sur l’électricité… L’Assemblée a voté une série de mesures intéressantes, qui risquent toutefois de ne pas être retenues par le gouvernement. Voici pourquoi il faudrait les garder.
Tout en affirmant vouloir préserver les actifs stratégiques du groupe français Atos, le ministère des armées a choisi un concurrent états-unien afin de développer un ordinateur « supercalculateur » pour les systèmes militaires. Ce choix provoque une fronde parmi les acteurs de la défense.
Le gouvernement veut durcir les conditions d’indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires, dont l’absentéisme représenterait un coût devenu « insoutenable » pour l’État. Les femmes, les seniors et les agents aux métiers pénibles en pâtiront davantage.
Rejeté à l’unanimité en commission, le budget 2025 de la Sécurité sociale est discuté à l’Assemblée à partir du 28 octobre. Dans le viseur du gouvernement : les indemnisations des arrêts de travail et le remboursement des consultations médicales, ainsi que les pensions de retraite.
Mediapart a épluché des budgets de l’État sur plusieurs années sur les questions de pauvreté : le gouvernement peut mieux faire alors que le collectif Alerte publie un rapport et demande un investissement massif pour mieux prendre en charge cette question centrale.
Le parti au pouvoir au Japon a perdu sa majorité à la chambre basse du Parlement lors de législatives dimanche, pour la première fois depuis 2009. Le nouveau premier ministre, Shigeru Ishiba, nommé fin septembre, cherchait une nouvelle légitimité.
Deux ans après l’accident de Moussa Sylla, agent d’entretien mort au sous-sol de l’Assemblée nationale, le procès s’est tenu vendredi 25 octobre à Paris. Le parquet poursuit l’entreprise qui l’employait et ses dirigeants pour homicide involontaire.
À Kazan, en Russie, Vladimir Poutine a mis en scène son non-isolement sur la scène internationale. Le sommet des Brics, cependant, ne peut se résumer à cela : il signe l’émergence d’un Sud décidé à revendiquer son pouvoir politique et économique, fort de la moitié de la population mondiale.
L’accord signé il y a une semaine semble peu durable, portant uniquement sur des modulations de taxes, qui ne changent en rien le système global des importations, ni les politiques économiques responsables des surcoûts chroniques de la vie aux Antilles.
Les débats parlementaires sur la taxation des plus hauts revenus ont vu le gouvernement et les macronistes tout faire pour défendre une imposition a minima et temporaire des plus riches. Mais ils ont été mis en minorité par les oppositions à l’Assemblée nationale.
L’examen du projet de loi de finances a commencé lundi 21 octobre à l’Assemblée. Son issue paraît écrite : le gouvernement va le faire adopter par 49-3, faute de majorité. Mal à l’aise avec son propre budget, la coalition au pouvoir a été mise en minorité plusieurs fois en commission.
Menacé par une fronde politique, l’exécutif s’emploie à déminer le dossier Sanofi. Sa branche Opella va bien être vendue au groupe américain CD&R, mais la Banque publique d’investissement entrera au capital pour représenter l’intérêt général. Un simple affichage politique.
Les efforts budgétaires importants demandés par l’État aux collectivités locales pourraient avoir de lourds impacts économiques. Affaiblies par plusieurs réformes successives, elles vont devoir mettre un frein à leurs investissements.
Privés d’au moins 5 milliards d’euros dans le projet de loi de finances 2025, les élus locaux fustigent, tous bords politiques confondus, les décisions du gouvernement Barnier. Trois maires racontent à Mediapart les conséquences concrètes que pourraient avoir ces décisions dans leur ville.
Selon les informations de Mediacités et de l’Observatoire des armements, la Russie continue à importer des produits aéronautiques, notamment d’Airbus et de Safran, malgré l’embargo européen lié à la guerre en Ukraine. Un contournement rendu possible par une société basée au Kirghizistan.
Le syndicat Sud-Solidaires attaque le Louvre, le Palais de la Porte dorée, la Bourse de commerce et le Mucem, ainsi que les agences auxquelles ils sous-traitent l’accueil et la billetterie. Une procédure inédite contre une tendance qui s’accélère dans la plupart des établissements culturels.