Le plan de sauvetage de la Grèce est loin d’être adopté. Chaque jour, les Européens, emmenés par l’Allemagne, posent de nouvelles conditions pour débloquer son aide. Tout se passe comme si Berlin, jugeant le cas grec désespéré, voulait pousser Athènes hors de la zone euro. Le ministre allemand des finances a d’ailleurs reconnu que « l’Europe était bien mieux préparée qu’il y a deux ans » à une faillite de la Grèce.
Le président des Etats-Unis a présenté son projet de budget pour 2013. Même s'il n'a aucune chance d'être adopté en l'état, il balise le programme pour un second mandat où la réduction des déficits n'est pas la priorité. Et voilà même que Clint Eastwood s'en mêle...
Sarkozy fustige l'« assistanat ». Sa majorité mène une croisade anti-pauvres quand trois décennies de chômage ont fragilisé des millions de Français inquiets de basculer. Cette rhétorique masque les vrais enjeux : la progression de la pauvreté et la nécessité d'y apporter des réponses. Plusieurs livres soulignent la dimension purement électoraliste de cette « guerre aux pauvres ».
Athènes est comme sidéré, après l'adoption du programme d'austérité imposé par l'Europe. Et le monde financier, pour lequel tous ces sacrifices sont exigés, s'inquiète. Pour les investisseurs et les économistes, l'austérité imposée à la Grèce ne rime à rien et risque d'aggraver au contraire la situation mondiale.
Ancien propriétaire du chausseur de luxe Stéphane Kélian, Alain Duménil a été condamné, lundi 6 février, par la cour d’appel de Grenoble à un an de prison avec sursis et 75.000 euros d'amende pour complicité de banqueroute. Cela ne l'a pas empêché de recevoir peu avant 10 millions d’euros d’apports publics au profit d’une autre entreprise. Associé en affaires à Alain Madelin et ami de Brice Hortefeux, l'intéressé, qui est résident suisse, a visiblement de bonnes fées qui veillent sur lui.
C'est la clé de voûte du programme économique du Front national : le retour au franc, sur la base d'un euro égale un franc. Une mesure qui semblait encore totalement exotique il y a trois ans, mais que la crise de l'euro, depuis mai 2010, a rendue un peu plus crédible. Décryptage.
Le protectionnisme est une valeur en hausse sur toutes les cases de l'échiquier politique français. Dernier exemple en date de cette problématique strictement hexagonale, les réactions indignées à l'ouverture par Renault d'une usine ultra-moderne à Tanger. Or c'est bien l'internationalisation de Renault qui a permis de sauver le groupe automobile français. Explications.
Jouissant d’une forte autorité à gauche, l’économiste Thomas Piketty a accordé un entretien vidéo à Mediapart. Il donne crédit à François Hollande de proposer un projet fiscal qui tourne le dos aux réformes inégalitaires de Nicolas Sarkozy mais il estime que la gauche doit se montrer plus ambitieuse : « Dix ans d’opposition pour avoir si peu d’imagination sur le programme fiscal, c’est tout de même un peu dommage. »
L'accord trouvé par la classe politique grecque jeudi n’apporte aucun soulagement au pays. Les deux années de gestion de la crise de l’euro, dominées par Merkel et Sarkozy, s’achèvent sur une impasse économique, une crise sociale, et un effacement politique et démocratique.
Comme le Japon depuis plus de dix ans, les autres économies développées sont en train de sombrer dans l'addiction aux taux d'intérêt proches de zéro. Mais il s'agit d'une drogue dure, aux effets pervers dangereux et qui ne répond en rien à quelques questions décisives. Cela commence enfin à se dire. Parti pris.
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont enfilé une nouvelle fois ce lundi les costumes de sauveurs de l'Europe. Mais deux nouvelles crises parasitent cette mise en scène: la chute du gouvernement roumain, lundi, et une nouvelle grève générale, ce mardi en Grèce.
Après la loi anti-grève dans le secteur aérien, voici la purge sociale : le PDG d'Air France, Alexandre de Juniac, qui doit ce poste à Nicolas Sarkozy, veut dénoncer la quasi-totalité des conventions collectives de l'entreprise et affiche des priorités inquiétantes : le social, voilà l'ennemi !
Romain Lecoustre, un inspecteur du travail de 32 ans, s'est suicidé le 18 janvier. Sa famille, ses amis, les syndicats lient sans ambiguïté son geste à ses conditions de travail. Avant son décès, un rapport confidentiel de l'IGAS avait signalé une « situation de souffrance au travail que sa hiérarchie n'a pas su éviter, voire a renforcée ». Sa famille envisage des poursuites pénales.