Marc Hébert, ancienne figure du syndicat FO dans le Finistère, a été reconnu coupable de harcèlement sexuel par le tribunal de Brest. Il a été condamné à 18 mois de prison, dont six mois ferme, et promet déjà de faire appel.
Si la transition vers la voiture électrique ne déclenche pas pour l’heure de plans massifs de licenciements chez Renault ou Stellantis, leurs personnels s’inquiètent des conditions de travail qui se dégradent, et d’être transférés dans des filiales ou des joint-ventures.
Les mécaniciens de la célèbre marque automobile américaine sont en grève depuis près de deux mois. L’entreprise d’Elon Musk refuse de signer une convention collective, qui est pourtant le pilier du droit du travail dans le royaume. Des « grèves de solidarité » paralysent peu à peu l’activité de Tesla sur place.
Dans la capitale, le secteur de la restauration repose grandement sur la main-d’œuvre venue du Sri Lanka. Pour ces exilés qui ont fui les persécutions du gouvernement cinghalais, l’épuisement dans les cuisines est souvent la condition pour obtenir le droit de rester en France.
La direction d’Atos, poussée par l’exécutif, a repris depuis novembre les négociations avec Airbus pour lui céder ses activités stratégiques logées au sein de BDS. Mais le dossier de cession pourrait être beaucoup plus difficile à conclure qu’escompté.
Au beau milieu d’un texte répressif anti-immigration, plusieurs dispositions permettraient la régularisation de travailleurs sans papiers. Mais le secteur de la livraison, qui représente pourtant une bonne partie d'entre eux, en est exclu.
Une récente initiative locale remet en lumière l’idée d’une alliance de la CGT, de la FSU et de Solidaires. Une idée en débat depuis des années, mais face à la montée rapide de l’extrême droite, la CGT et la FSU annoncent à Mediapart le début d’un « travail en commun ».
Copier le Soleil pour obtenir une énergie infiniment abondante : c’est un rêve que font des scientifiques depuis près de soixante-dix ans. Une énorme machine, Iter, est en construction en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Mais malgré les moyens mis en œuvre, rien ne prouve que produire de l’électricité par fusion nucléaire soit possible.
Pour la dernière émission de l'année 2023, Romaric Godin était l’invité de Tarik Safraoui dans l’émission « Abonnez-vous » sur Twitch pour parler d'économie et notamment de l'inflation.
Dans leur livre « L’Empire urbain de la finance », les chercheurs Antoine Guironnet et Ludovic Halbert décrivent comment les gérants d’actifs sont partis à l’assaut des villes avec le soutien actif des pouvoirs publics.
Le texte est annoncé comme la grande loi agricole du quinquennat. En déplacement en Seine-Maritime vendredi, le ministre de l’agriculture doit en préciser les grandes lignes. Aucun objectif concret n’est fixé pour attirer dans le secteur, alors que le monde agricole continue de se vider.
Malgré une crise économique profonde, les trois partis au pouvoir à Berlin, libéraux, Verts et sociaux-démocrates, se sont accordés sur une politique de baisse des dépenses agressive. Une stratégie risquée sur le plan économique comme sur le plan écologique.
Le ministre de l’économie argentin a annoncé un plan massif d’ajustement budgétaire pour l’année à venir, accompagné d’une dévaluation du peso de moitié de sa valeur face au dollar. Deux jours après l’investiture de Javier Milei, la stratégie du choc de la nouvelle administration se confirme.
En redressement judiciaire depuis peu, la liquidation de l’enseigne est à l’ordre du jour d’une réunion des élus du personnel vendredi. Les 500 salariés sont furieux contre leur actionnaire, Thierry Le Guénic, qu’ils estiment responsable de la faillite à venir.
Tout ce que les connaisseurs du secteur redoutaient est en passe d’advenir. L’abandon, imposé par le gouvernement, des 23 flux exploités jusqu’alors par Fret SNCF se traduit par la liquidation de la filiale fret et la déstabilisation du secteur. Un seul concurrent en tire profit : DB Cargo, filiale de la Deutsche Bahn.
Les élus FO et Unsa ont attribué à une association extérieure les 21,5 millions d’euros que leur confie l’entreprise pour financer les loisirs et les chèques-cadeaux des 26 000 salariés du réseau de bus. La CGT, qui craint que l’argent ne s’évapore, a gagné une première manche judiciaire.