Mardi matin, des travailleurs et leurs soutiens ont décidé de bloquer le chantier de l’Arena, porte de la Chapelle, à Paris, pour dénoncer leur situation. Des discussions menées dans l’après-midi entre la Ville de Paris, Bouygues et les entreprises sous-traitantes ont abouti sur un accord. « Ç’a été musclé, mais on a gagné. »
Le 13 octobre, la branche française d’Uber était assignée devant le tribunal de commerce de Paris par 2 500 chauffeurs de taxi l’accusant de « concurrence déloyale ». Ces derniers réclament près de 456 millions d’euros de réparation et l’obligation pour Uber de salarier ses chauffeurs.
Le remplacement de Bertrand Meunier par l’ancien numéro deux de la Société générale ne change rien. Le projet de vente du groupe à Daniel Kretinsky est maintenu malgré la révolte des actionnaires. La cession est simplement reportée.
Alors que s’ouvre ce lundi une conférence sociale sans espoir, une étude indique que la dynamique des salaires réels est clairement à la baisse, depuis 1978 et encore plus depuis 2017. Une situation qui s’explique par l’état du système économique français.
Dans un contexte national et international qui interroge sur la pertinence de maintenir ce rendez-vous annoncé fin août par Emmanuel Macron, les syndicats et le patronat se retrouvent ce lundi sous la houlette d’Élisabeth Borne pour discuter des bas salaires.
Après son échec sur la réforme des retraites, la mobilisation sociale n’a d’autres choix que de se renforcer. Ce qui suppose de se débarrasser de ses illusions sur la nature de l’État néolibéral et de la possibilité d’un « dialogue social ».
Devant l’échec de la stratégie des manifestations ponctuelles, une réflexion sur les modes d’action du mouvement social devient indispensable. La mobilisation du premier semestre ouvre déjà quelques pistes.
Les huit organisations appellent vendredi à la première journée de mobilisation depuis la fin de la bataille sur les retraites. De la tête à la base, cette unité inédite est considérée comme un acquis à valoriser, mais qui ne doit pas masquer les faiblesses du mouvement social.
Malgré une forte mobilisation et une unité intersyndicale jamais vue, le mouvement contre la réforme des retraites a été un échec : la loi est entrée en application. Mais les syndicats ont-ils tout perdu ? Pour le premier volet de notre série revenant sur ce mouvement inédit, trois chercheurs en dressent le bilan.
Un travailleur de 25 ans est mort mercredi dans le sous-sol du magasin de la Madeleine à Paris. Depuis plusieurs jours, salariés et syndicats alertaient sur les risques de la nouvelle organisation de réception des marchandises. Le parquet a ouvert une enquête pour « homicide involontaire ».
En à peine cinq mois, le ministère des transports a présenté un plan de liquidation de Fret SNCF pour répondre aux exigences de Bruxelles. Dans les faits, le projet était prêt de longue date : il avait été conçu dès 2019 par McKinsey.
L’Assemblée nationale a adopté le projet de loi « plein emploi » permettant la création de France Travail et visant particulièrement les bénéficiaires du RSA au travers d’une obligation d’inscription au chômage et d’activités hebdomadaires.
Les anciens patrons de la Caisse des dépôts Augustin de Romanet et Jean-Pierre Jouyet vont être jugés pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », et Alain Bauer pour « recel ». L’enquête judiciaire a révélé le peu d’intérêt pour l’institution des études sur la sécurité vendues par le criminologue médiatique.
Le prix de la Banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel a été attribué cette année à une femme, Claudia Goldin, pour la troisième fois seulement en 55 ans. Ses travaux portent sur les mécanismes d’inégalités de genre sur le marché du travail.
Une simple opération de maintenance a failli coûter la vie à un ancien salarié d’Enedis. Il tente de faire reconnaître en justice la faute inexcusable de son employeur. Selon l’inspection du travail, huit autres accidents graves ont touché des salariés ou des prestataires de l’entreprise entre 2015 et 2017.
Une vingtaine d’assistantes administratives employées par un sous-traitant, parfois pendant 35 ans, demandaient que la justice reconnaisse qu’EDF était leur véritable employeur. La cour d’appel de Paris a décidé que l’entreprise « a commis une faute civile », qui vaut réparation : 30 000 euros à verser à la CGT.