La présidente PS de la commission d’enquête sur les violences à l’école, Fatiha Keloua-Hachi, revient dans « À l’air libre » sur l’audition « irritante » du premier ministre mercredi à propos de l’affaire Bétharram. Elle se dit décidée à agir si la commission s’aperçoit d’un faux témoignage sous serment.
Le gouvernement pourrait adopter la dissolution du collectif Urgence Palestine dans les prochaines semaines. Les avocats de l’organisation, qui contesteront cette décision devant le Conseil d’État, dénoncent « la partialité structurelle des autorités, qui décrédibilise l’initiative en elle-même ».
De nombreuses victimes de violences au sein d’établissements catholiques ont regardé le premier ministre interrogé par la commission d’enquête parlementaire. Beaucoup en sont sorties déçues, autant par l’attitude de l’élu du Béarn que par l’absence de réponses concrètes.
Mercredi 14 mai, à l’Assemblée nationale, le premier ministre a encore revendiqué la baffe qu’il a infligée à un enfant, en 2002, comme « un geste éducatif ». Surtout, trois mois après l’explosion du scandale Bétharram, il n’a aucun plan à détailler contre les violences.
Pour ne pas admettre ses multiples mensonges dans l’affaire Bétharram, le premier ministre s’est posé en victime et a expliqué avoir raison, seul contre tous. Lors d’une défense laborieuse, mensongère et violente, il a attaqué la presse, la commission d’enquête et une lanceuse d’alerte.
Invoquant des « raisons de sécurité », le fondateur de Smartbox, qui devait répondre mercredi devant les parlementaires de son projet Périclès pour « servir et sauver la France », a refusé de se rendre à l’Assemblée nationale.
Le comédien de « Nos chers voisins » a été reconnu coupable le 14 mai de harcèlement sexuel et agressions sexuelles sur deux comédiennes dans le cadre d’une pièce de théâtre jouée en 2018-2019. Un « soulagement » pour les parties civiles après six ans de procédure.
Près de vingt ans après les faits, le psychiatre Thierry Bonvalot se demande toujours ce qu’il aurait pu faire de plus pour mettre Joël Le Scouarnec hors d’état de nuire. « Un échec personnel dramatique », regrette-t-il encore.
Sitôt le scandale passé au second plan, le groupe sénatorial Les Indépendants a mis en sourdine la procédure disciplinaire diligentée contre son sénateur soupçonné d’avoir drogué une élue à son insu. Joël Guerriau continue de compter parmi ses effectifs, ce qui lui permet même d’en tirer de forts bénéfices.
Quand ont surgi les premiers témoignages sur les violences au sein de l’établissement catholique ? Comment les notables se sont organisés pour soutenir les prêtres ? Quelles sont les alertes que François Bayrou a personnellement ignorées ? Tour d’horizon en quatre-vingts dates.
Le premier ministre répond mercredi aux questions de la commission d’enquête sur les violences dans les établissements scolaires. Une séance qui s’annonce inflammable. Matignon y travaille depuis des semaines… de même que les parlementaires, décidés à placer François Bayrou face à ses contradictions.
Un an jour pour jour après le début des révoltes dans l’archipel, des rassemblements se sont tenus dans le calme mardi 13 mai en Nouvelle-Calédonie. Notamment à Saint-Louis, une tribu urbaine proche de Nouméa, où trois jeunes Kanak ont perdu la vie l’an dernier.
Alors qu’il vient d’être condamné pour agressions sexuelles, et qu’il avait annoncé à son procès qu’il arrêtait le cinéma, le comédien tourne actuellement dans le dernier film de Fanny Ardant. Sa participation pose la question de l’obligation de sécurité de la production envers ses employées.
Enjeu de santé publique majeur, la psychiatrie privée prospère à travers de grands groupes financiarisés. Un acteur a ouvert la voie, Inicea, multipliant les techniques pour augmenter le « rendement » de ses établissements avant son rachat par l’entreprise Korian, révèle Mediapart.
Une proposition de loi, portée par Les Républicains et approuvée en commission des lois, a été adoptée lundi. Elle vise les structures qui accompagnent dans leurs démarches les personnes étrangères enfermées en vue de leur expulsion et compte les remplacer par un service de l’État.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis pour les agressions sexuelles de deux femmes sur le tournage du film « Les Volets verts » en 2021. La victimisation secondaire, liée à la stratégie de défense, est également reconnue.