En duel avec le Rassemblement national dans la quatrième circonscription de l’Hérault, le candidat Nouveau Front populaire, le sortant LFI Sébastien Rome, était en meeting de rue mardi soir à Aniane. Reportage dans la foule pleine d’espoir.
Depuis le 9 juin, de multiples agressions racistes, verbales ou physiques, ont eu lieu dans toute la France. Plus d’une par jour, selon le décompte de Mediapart. Dans de très nombreux cas, les personnes mises en cause ont fait référence au Rassemblement national.
Dans la deuxième circonscription du Pas-de-Calais, l’extrême droite est arrivée en tête, devant Agnès Pannier-Runacher, ministre parachutée par Renaissance. Arrivé troisième, le candidat du NFP s’est désisté et reste mobilisé, mais redoute le pire, considérant que les habitants du coin ont voté par adhésion au projet raciste du RN.
Dans l’ancien fief de François Fillon, l’extrême droite a fait une percée historique face à la candidate sortante du Nouveau Front populaire. Les maires, impuissants, assistent à une tendance nationale qui a mis en tête Marie-Caroline Le Pen, pourtant parachutée sur le territoire par le RN.
Sur les cinq circonscriptions de l’Aisne, quatre candidats d’extrême droite ont été élus députés dès le premier tour. Et la seule où l’on ira voter pour le second tour verra s’affronter le député sortant Les Républicains et un candidat Rassemblement national arrivé largement en tête.
L’ex-présidente du RN a vendu pour 2,5 millions d’euros la villa où demeure son père au milliardaire conservateur Pierre-Édouard Stérin et à son bras droit François Durvye. Une opération surprenante, d'autant que l’élue l’avait déclarée « invendable » dans sa déclaration de patrimoine en 2022.
Figure du parquet de Bobigny, où il était chargé pendant dix ans de toutes les affaires impliquant des policiers en Seine-Saint-Denis, le procureur adjoint Loïc Pageot est parti à la retraite le 1er juillet. Il se prête à l’exercice d’un entretien-bilan.
Les chercheurs et chercheuses qui travaillent sur le racisme subi par les musulmans sont confrontés à des insultes ou des menaces. En pleine montée de l’extrême droite, ils redoutent des coupes dans les financements de leurs recherches et la hausse des agressions à leur encontre.
Ce lundi, deux hommes étaient jugés en comparution immédiate à Bourg-en-Bresse pour une violente agression raciste survenue la semaine dernière dans le pays de Gex. Compte-rendu d’audience.
Les députés sortants de gauche sont en position très favorable dans une majorité de cas en Guyane, à La Réunion, en Martinique et en Guadeloupe. Mais, fait nouveau, l’outre-mer pourrait envoyer un voire deux députés RN au Palais-Bourbon.
Si l’extrême droite est aux portes du pouvoir, c’est d’abord à cause de la faillite des élites françaises. Comme lors de la débâcle de juin 1940, si remarquablement décrite par Marc Bloch dans « L’Étrange défaite », il est urgent de pointer les innombrables lâchetés ou complicités qui ont conduit à cette catastrophe démocratique.
Alors que Jordan Bardella a promis, en cas d’arrivée à Matignon, qu’il dissoudrait le Groupe union défense (GUD), le RN a permis aux sociétés des anciens de ce groupuscule de faire fortune grâce aux fonds publics européens : plus de 3 millions d’euros ont été versés par le groupe du RN au Parlement européen entre 2019 et 2023.
Des dizaines de forums dans toute la France proposent aux futurs étudiants une offre dans laquelle les établissements post-bac privés sont surreprésentés, en particulier en Île-de-France. Souvent, les élèves et leurs familles considèrent ces événements comme un service public.
Des mineurs maltraités censés bénéficier d’éducateurs ou de placements ne voient rien venir avant des mois, voire des années. Alors que les Assises de la protection de l’enfance se tenaient les 27 et 28 juin à Lyon, des magistrats décrivent les conséquences de ces délais indignes.
À la veille des élections législatives, le collectif Arabengers a tenu samedi 29 juin un événement public pour « raconter l’Algérie », bien loin du récit révisionniste tenu par une extrême droite nostalgique du « temps béni » des colonies.
À l’occasion de la pride parisienne, des milliers de personnes ont défilé ce samedi contre la transphobie. À la veille des élections législatives, elles ont aussi rappelé le danger pour les LGBTQIA+ d’un gouvernement dirigé par l’extrême droite.