Depuis samedi 27 septembre, la ville de Strasbourg est la cible d’une nouvelle campagne de dénigrement en provenance de l’extrême droite parce qu’elle a osé afficher une femme voilée dans une campagne de communication.
L’IESH, acteur reconnu de la formation des imams depuis trente ans en France, va saisir le Conseil d’État pour tenter de faire annuler le décret de dissolution qui l’a forcé à fermer ses portes à l’été. L’institut dénonce des « amalgames et raccourcis » et l’absence de tout audit sérieux avant cette décision.
Le 18 septembre, jour de mobilisation sociale, une vidéo a fait le tour des réseaux sociaux : on y voit une jeune femme violemment brutalisée par deux policiers à Marseille. La victime témoigne sur Mediapart.
Conséquence de la rupture de son contrat d’association avec l’État, l’établissement privé situé près de Lyon, où sont scolarisés 500 élèves, ne touche plus un euro d’argent public depuis la rentrée. De quoi aggraver une situation financière déjà « particulièrement fragile ».
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Au moins neuf hommes condamnés ou en attente d’un procès dans des affaires de terrorisme d’extrême droite ont exercé des responsabilités au sein du Rassemblement national ou l’ont représenté à des élections locales et nationales. C’est le seul parti politique dans ce cas.
Une entreprise des Vosges a développé une solution inédite de détection d’images pédopornographiques pouvant révolutionner le travail des policiers. Après un an de travail, et alors que le partenariat avait été validé par les services de police spécialisés, le ministère de l’intérieur a bloqué le projet.
En France, les obstacles sont nombreux pour empêcher l’accès aux soins des étrangers, surtout en situation irrégulière, rappelle Médecins du monde. L’association met en garde contre la tentation d’économiser encore plus sur le dos des plus précaires, français ou étrangers.
L’ancienne magistrate et candidate à la présidentielle s’inquiète des attaques contre les juges et pointe le manque de pédagogie des médias après la condamnation de Nicolas Sarkozy. Ainsi que l’apathie de la gauche sur les questions touchant à la probité.
Pour discréditer un peu plus l’institution judiciaire, Nicolas Sarkozy dénonce « les millions d’euros » que sa procédure aurait coûtés au contribuable. Cette affirmation, qu’il martèle depuis des années à propos du dossier libyen, reste éloignée de la réalité.
Le nouveau président du tribunal de Paris a fortement pris la défense des magistrats attaqués et menacés après la condamnation de l’ancien chef de l’État dans le dossier libyen. « Il ne s’agit pas d’une question de confort des juges, mais d’un enjeu démocratique », alerte Peimane Ghaleh-Marzban.
En clôture du procès du chantage à la sextape, les avocats de Gaël Perdriau ont plaidé la relaxe de leur client. D’après eux, le bras droit du maire aurait tout « commandité » dans son dos. Le jugement sera rendu le 1er décembre.
Un an et demi après la révélation de l’affaire, le psychanalyste est entendu mardi 30 septembre par les policiers de la brigade de protection des mineurs pour répondre d’accusations de viols et d’agressions sexuelles. Selon nos informations, 27 femmes le mettent en cause, dont sept étaient mineures à l’époque des faits.
Le maire de Fréjus et vice-président du RN était jugé mardi dans une affaire concernant les conditions de son élection à la présidence de deux sociétés d’économie mixte en 2017. Il est également visé, dans un autre dossier, par une enquête pour favoritisme sur l’attribution de marchés publics.
La Haute Autorité de l’audit a prononcé des interdictions d’exercer allant d’une à deux années à l’égard de deux anciens commissaires aux comptes de Jeanne. Elle leur reproche des manquements graves dans la validation des comptes du microparti de Marine Le Pen en 2016.
Prison et inéligibilité ont été requises à l’égard du maire de Saint-Étienne. D’après le ministère public, Gaël Perdriau est le « décideur » du piège « infâme » tendu à son premier adjoint. « Votre décision doit le contraindre à quitter ses mandats », a demandé la représentante du parquet au tribunal.
Avant d’accepter la démission de son vicaire général Hubert Schmitt, le 10 septembre, le diocèse alsacien a tout fait pour le sauver, jusqu’à déclarer que l’enquête canonique qui le visait était close. D’après nos informations, c’est parfaitement faux. La procédure vient même de rebondir.