Le secrétaire général de la CGT du Nord a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Lille à une peine de prison avec sursis. En cause, la publication d’un tract de soutien à la Palestine en octobre 2023. La CGT fait appel.
Le parquet d’Aix-en-Provence a requis 90 heures de travail d’intérêt général à l’égard d’un militant de gauche salonais. Il avait formulé une demande d’interview imaginaire pour interpeller Jean-Marc Zulesi, député Renaissance des Bouches-du-Rhône, sur la réforme des retraites.
Devant le tribunal judiciaire de Marseille, l’élu d’extrême droite a dû répondre de l’entrée de son fils, en 2015, dans les effectifs de sa mairie de secteur alors qu’il était à la tête des XIIIe et XIVe arrondissements. Il lui est reproché d’être intervenu pour ce recrutement auprès de la mairie centrale.
Après l’opération Wuambushu lancée il y a un an, « Place nette » prend le relais. Malgré des éléments de langage travaillés, les objectifs comme le mode opératoire restent les mêmes : détruire des bidonvilles, expulser massivement et mener des interventions « coup de poing ».
Placée en détention provisoire le 5 avril, la juge Hélène Gerhards a été remise en liberté ce mercredi par la chambre de l’instruction d’Aix-en-Provence. Elle est placée sous contrôle judiciaire strict.
La condamnation de l’ex-directeur Christian Duval et de son adjoint Stéphane Boudrandi ce 16 avril porte un premier jugement quant à la crise qui a secoué la grande école à l’automne 2014 à la suite des révélations de Marsactu et Mediapart.
Chaque jour, en Seine-Saint-Denis, une cinquantaine de femmes enceintes ne peuvent être prises en charge, faute de places suffisantes mises à disposition par le 115, qui gère l’hébergement d’urgence. Alors même qu’elles sont censées être prioritaires.
L’ouverture d’une enquête judiciaire délie les langues sur le fonctionnement de la Légion d’honneur. Au cœur des questionnements : un lobbyiste immobilier, proche du grand chancelier Benoît Puga, qui entretenait des relations d’affaires avec des bénéficiaires de décorations.
Le président de la République a évoqué, lundi 15 avril, la possibilité d’organiser la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques au Trocadéro ou au Stade de France en cas de menace sécuritaire. C’est la première fois que de tels scénarios sont évoqués… à trois mois de l’événement.
En février, la ministre chargée de la lutte contre les discriminations a annulé le recrutement d’une fonctionnaire contre l’avis de son administration. Ce veto, qui révèle une pratique très personnelle du pouvoir, touche une candidate ayant notamment revendiqué des engagements auprès de Benoît Hamon.
Le mastodonte du secteur associatif a remporté deux appels à projets pour créer une plateforme numérique basique. Entre 2018 et 2020, elle a obtenu plus d’un million d’euros en tout, en partie auprès du département de la Moselle, qui ne profite pourtant pas de cette onéreuse innovation.
À la suite des révélations de Mediapart et de l’EIC, les justices française et suisse ont ouvert des enquêtes contre l’agence genevoise Alp Services et son patron Mario Brero, qui ont mené en Europe des opérations de renseignement, de fichage et de déstabilisation pour le compte des Émirats arabes unis.
Visée par des collages l’accusant de protéger des agresseurs, l’École nationale d’administration pénitentiaire déploie beaucoup d’énergie pour faire taire les accusations. Les victimes, elles, regrettent de n’être pas assez protégées. Voire d’être soupçonnées.
À deux mois des élections, l’Alliance rurale accumule les erreurs et les défections. Le président de la Fédération nationale des chasseurs et ses collaborateurs mélangent la campagne aux activités de l’organisation, par ailleurs largement subventionnée par l’État.
La proposition de loi référendaire Les Républicains, visant à conditionner certaines prestations sociales aux étrangers en situation régulière, a été jugée non conforme par le Conseil constitutionnel. Une décision « importante » pour la chercheuse en droit Lola Isidro.
L’inceste, « tabou des tabous » ? Depuis plusieurs mois, dans un mouvement inédit, des femmes célèbres disent publiquement en avoir été victimes, emboîtant le pas aux milliers d’anonymes qui ont témoigné auprès de la Commission inceste. Mais la réponse et la volonté politiques restent indigentes.