Pour les indépendantistes martiniquais, retrouver leur culture passe par l’instauration d’une « langue officielle » ou encore l’officialisation d’un drapeau militant. Fort-de-France se veut en pointe sur des sujets identitaires.
Au lendemain de l’intensification des frappes israéliennes à Gaza, des manifestations de soutien au peuple palestinien ont été organisées partout en France. À Paris, des milliers de personnes ont défié l’interdiction de manifester dans une ambiance tendue, tandis qu’à Montpellier, le rassemblement autorisé s’est déroulé dans le calme.
Pour clore quatre semaines d’audience, les avocats des sept militants jugés pour « association de malfaiteurs terroriste » ont plaidé la relaxe. De façon étayée, ils ont dénoncé le travail de la DGSI et fustigé les interprétations du parquet.
Quatre collectifs, dont Les Soulèvements de la Terre et la Coordination contre le racisme et l’islamophobie, ont contesté leur dissolution devant la plus haute juridiction administrative. Vendredi, à l’audience, le rapporteur public a dénoncé « des groupements [qui] soufflent à pleins poumons sur le brasier ».
Depuis l’attaque du Hamas en Israël, les actes antisémites se multiplient en France. Des témoignages se succèdent aussi sur l’islamophobie. Si aucune violence grave n’a été recensée pour l’heure, Mediapart revient sur six faits survenus ces derniers jours, qui racontent une société en état de tension extrême.
Jeudi et vendredi, Élisabeth Borne et son gouvernement ont annoncé une batterie de mesures contre les violences urbaines et pour les quartiers populaires. Une double réponse qui penche largement du côté de la répression et qui évite d’aborder les violences policières.
La capitale de l’Alsace, traditionnellement attachée à l’œcuménisme, est touchée par les secousses du conflit entre Israël et le Hamas. La communauté juive, profondément blessée, réclame un soutien sans équivoque, quand les militants propalestiniens se plaignent d’être muselés. Certains décident de se taire, le temps du deuil.
En 2018, des antifascistes de Lyon avaient muré l’entrée du local du Bastion social, groupuscule d’extrême droite dissous depuis. Le procès des cinq prévenus, jeudi 26 octobre, a revêtu une connotation très politique.
L’ombre de Michel Piron, un des plus puissants patrons français du porno, plane sur l’affaire dite « French Bukkake ». Mediapart a eu accès à de nombreux messages WhatsApp ou SMS qui attestent sa proximité avec un acteur clé de ce scandale.
Ces cinq dernières années, plus de 35 personnes ont été blessées et une tuée par des tirs de lanceur de balles de défense. Pourtant, dans ses instructions, le ministère de l’intérieur a abaissé la distance réglementaire. Une décision que la gendarmerie conseille de ne pas suivre.
Au lendemain de l’attentat d’Arras, la Cimade, qui vient en aide aux personnes étrangères en France, a fait l’objet de vives attaques et menaces venues de la droite et de l’extrême droite. Sa secrétaire générale leur répond ainsi qu’aux propositions du ministre de l’intérieur.
Dans la vallée de la Vésubie, touchée par de nouvelles intempéries trois ans après la tempête Alex, le retard des travaux de reconstruction suscite la colère. Le président de la Métropole Nice-Côte d’Azur l’impute aux lourdeurs des procédures. Mais un document de la collectivité, révélé par Mediapart, sème le doute.
La mairie de Villard-de-Lans s’apprête à céder un terrain à l’ancien international de basket pour une vaste résidence hôtelière quatre étoiles dans le massif isérois. Une mobilisation citoyenne s’organise, qualifiée de « ski-bashing » par des élus locaux contrariés.
Le parquet de Nanterre a requis, le 20 octobre, le renvoi devant un tribunal correctionnel de l’ancienne ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy pour des soupçons de « prise illégale d’intérêts ». La décision finale doit revenir aux juges d’instruction chargés du dossier.
Selon les informations de notre partenaire Le Poulpe, plusieurs personnes ont été placées en garde à vue, en milieu de semaine dernière, dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte à la suite du festival organisé en mai dernier contre le projet autoroutier à l’est de Rouen.
Le ministère public a requis mercredi six ans de prison pour Florian D., présenté comme le leader, et de la prison avec sursis pour les six autres prévenus, jugés pour « association de malfaiteurs terroriste ».