Les musulmanes et musulmans, leurs propos, tenues, allégeances supposées sont au cœur de polémiques incessantes. « À l’air libre » donne la parole à six invités qui racontent un climat irrespirable, dont témoignent les crimes racistes contre Hichem Miraoui ou Aboubakar Cissé.
La cour d’appel de Paris a confirmé, jeudi 12 juin, la libération du président du FLNKS et de trois autres militants kanak, détenus en métropole depuis un an, dans la foulée des révoltes qui ont embrasé l’archipel le 13 mai 2024. « La preuve que toute personne qui lit ce dossier sait qu’il est vide », selon l’une de leurs avocats.
L’entreprise française, dont le succès repose sur un logiciel de détection des vols dans les commerces de proximité, vient de réaliser une levée de fonds de 38 millions d’euros. Pourtant, une décision du gendarme des libertés numériques estime que la technologie utilisée est non conforme aux règles européennes.
Devant la commission d’enquête Bétharram, le premier ministre a dévoilé son souhait de créer, pour conseiller les autorités, une instance exclusivement composée de victimes, sur le modèle allemand. Un mois plus tard, le flou persistant autour de ce projet inquiète.
Les annonces se multiplient en réponse aux passages à l’acte violents de mineurs, comme le meurtre d’une surveillante par un élève de 14 ans, mardi à Nogent. Ces propositions se heurtent à un délabrement généralisé de la santé scolaire, des services de psychiatrie et de la protection de l’enfance.
Cinq influenceurs jugés problématiques ont été auditionnés par la commission d’enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs. Quand certains ont saisi cette tribune pour s’offrir une séquence buzz, la plupart ont surtout rejeté la responsabilité sur les plateformes elles-mêmes.
Mediapart révèle le contenu du document de synthèse de l’enquête judiciaire sur l’affaire du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Étienne. Les magistrats y insistent sur la « particulière gravité » des faits mis au jour.
Ces dernières années, un peu partout en France, les trafiquants de drogue se lancent aussi dans l’exploitation sexuelle. Une interconnexion qui inquiète la justice, et dont les jeunes femmes sont les premières victimes.
Le polémiste avait qualifié, en 2021, de « légende » la déportation des Français homosexuels pendant la Seconde Guerre mondiale. Alors qu’il est poursuivi pour contestation de crime contre l’humanité, sa défense s’est concentrée sur le droit, loin de faits historiques implacables.
Devant l’Assemblée nationale, mardi 10 juin, le préfet de police de Paris a défendu le dispositif mis en place pour la finale de la Ligue des champions. Comme son prédécesseur, il revendique d’« aller au contact » pour multiplier les interpellations.
Plusieurs Palestiniens évacués racontent les coulisses de leur entretien pour obtenir l’asile en France. Ils pointent les questions posées par des agents de l’Ofpra, d’abord portées sur les enjeux sécuritaires plutôt que sur la guerre génocidaire à laquelle ils ont survécu.
L’Ofpra doit désormais vérifier que chaque demandeur d’asile ne représente pas un danger, au point que des agents ont le sentiment de « faire la police ». À l’heure où un nouveau patron prend la tête de l’office, Mediapart dévoile ce phénomène, qui s’inscrit dans l’ambiance politique du moment.
Quatre des douze bénévoles de la Flottille de la liberté ont été expulsés vers leur pays d’origine. Parmi eux, deux Français, le journaliste d’Al Jazeera Omar Faiad et le médecin Baptiste André. Mediapart a rencontré ce dernier à la sortie de l’avion.
Mardi matin, l’élève a attaqué l’assistante d’éducation à l’occasion d’une fouille des sacs devant un collège de Nogent (Haute-Marne). Le drame s’inscrit dans une succession d’attaques au couteau commises par des mineurs près des établissements scolaires, à laquelle le gouvernement peine à répondre.
Plusieurs associations avaient assigné l’organisateur du salon de l’aéronautique, qui s’ouvre le 16 juin, afin d’interdire la venue d’entreprises vendant des armes utilisées à Gaza. Leur recours a été rejeté. Les regards sont désormais tournés vers les autorités françaises.
Le haut fonctionnaire chargé de contrôler un des opérateurs des Jeux de Paris 2024 avait vendu des prestations auprès de ce même établissement. Il a été condamné à l’issue d’une procédure de « plaider-coupable ».