Benjamin Amar, écarté de la direction du syndicat après une plainte pour viol, depuis classée sans suite, reprochait à une association féministe et à un autre cégétiste d’avoir dévoilé des pans entiers du dossier pénal et de sa vie intime. Le tribunal vient de les condamner conjointement.
Le parquet de Paris a requis dix-huit mois de prison avec sursis contre Gérard Depardieu dans l’affaire du film « Les Volets verts ». Onze femmes, dont les plaignantes de ce procès mouvementé, réagissent et dénoncent les comportements problématiques d’un acteur au statut de totem indéboulonnable.
Sarah (prénom d’emprunt) est une des deux plaignantes du procès Depardieu. Elle raconte pour la première fois à visage découvert les agressions sexuelles qu’aurait commises l’acteur en 2021 sur le tournage du film « Les Volets verts ».
Une enquête judiciaire sur les montages financiers de l’oligarque Suleyman Kerimov, proche de Vladimir Poutine, éclabousse l’avocat fiscaliste Frédéric Moréas. Ce dernier travaille depuis huit ans avec la belle-fille du président de la République.
Le Conseil constitutionnel a rejeté les arguments d’élus locaux qui contestaient leur démission d’office après leur condamnation à une peine d’inéligibilité. Même si son cas est différent, Marine Le Pen comptait sur cette décision avant son jugement, attendu lundi 31 mars.
Le sport est le nouveau prétexte brandi par le gouvernement pour justifier une offensive législative contre les Françaises qui portent le foulard. Le ministre de l’intérieur en a fait son combat favori. L’extrême droite n’a plus qu’à sortir le popcorn.
Mediapart révèle le contenu d’un rapport réalisé par les services du ministère de l’intérieur qui démontre qu’il n’y a pas de phénomène de radicalisation dans le sport. Ce travail d’ampleur a été soigneusement enterré.
C8 ferme, Hanouna part sur M6, mais l’empire médiatique de Vincent Bolloré reste une menace pour la démocratie et l’information. Dans « À l’air libre », enquête sur le système Bolloré, un monde marqué par la violence économique, sociale, humaine et idéologique.
Le Parquet national financier a conclu ses réquisitions en réclamant une peine exemplaire de sept ans de prison contre Nicolas Sarkozy pour sanctionner le pacte de corruption scellé avec la dictature libyenne pour le financement de sa campagne de 2007.
C’est une première dans l’histoire pénale et politique française : jamais une telle peine n’avait été requise pour un ancien président de la République, décrit par les procureurs comme le « commanditaire » d’un pacte de corruption avec la dictature libyenne.
Au terme de quatre jours de procès, le procureur a demandé jeudi au tribunal correctionnel de Paris de condamner Gérard Depardieu à 18 mois de prison avec sursis probatoire.
La soirée organisée « contre l’islamisme » par le lobby pro-israélien Elnet et des cercles proches du milliardaire Stérin, à laquelle ont participé Bruno Retailleau et Manuel Valls, a sans surprise tourné au concours de déclarations nauséabondes.
La majorité sénatoriale a adopté mercredi soir la proposition de loi de Gabriel Attal visant à durcir la justice des mineurs. Parmi les mesures entérinées sous la bronca des gauches : la possibilité d’infliger des peines de prison de quelques jours. Et la fin, dans certains cas, de « l’excuse de minorité ».
Le ministre de la justice veut faire croire que le problème de la surpopulation carcérale pourrait être réglé par une variable d’ajustement : les détenus étrangers. Un postulat nauséabond et simpliste.
Au troisième jour du procès pour agressions sexuelles de Gérard Depardieu, les deux plaignantes ont reçu le soutien de trois des vingt-deux femmes qui ont mis en cause publiquement le comportement de l’acteur depuis 2018, citées comme témoins.
Au deuxième jour de ses réquisitions, le Parquet national financier s’est attardé sur la preuve « déterminante » que représentent les carnets de Choukri Ghanem. Mais aussi sur les deux exfiltrations de Bachir Saleh et les espèces de la campagne présidentielle de 2007.