Au nom de la lutte contre « l’apologie du terrorisme » post-7-Octobre, le parquet de Valence s’est mis en quatre pour surveiller une jeune femme, autorisant notamment la pose d’une balise GPS sous sa voiture. Elle doit finalement être jugée jeudi pour des « dégradations légères ».
Après cinq ans d’enquête, le PNF vient de requérir un procès contre l’ex-patron de Renault Carlos Ghosn et la ministre de la culture. Le ministère public estime que si Rachida Dati a été rémunérée, c’était dans le but de défendre les intérêts du constructeur automobile au Parlement européen.
Cinq ans après nos révélations, le procès aura lieu les 9 et 10 décembre à Paris. Mediapart a consulté l’ordonnance de renvoi devant le tribunal. Christophe Ruggia conteste les faits dénoncés.
Professeurs, personnels administratifs et techniques, étudiants… Toutes les composantes de l’université de Clermont-Auvergne étaient réunies, mardi, afin de dire leur refus des coupes budgétaires à venir.
Tout juste nommée préfète de l’Isère, Catherine Séguin a inscrit son fils à la Cité scolaire internationale de Grenoble. Sans passer les tests obligatoires pour intégrer cet établissement convoité. Au mépris des textes en vigueur, le rectorat assure que le procédé est « conforme à l’usage ».
Soupçonnés d’avoir prévenu leur informateur qu’il était visé par une enquête, deux policiers de la brigade des stups ont finalement été relaxés mardi. Ils écopent de 500 euros d’amende chacun pour des consultations de fichiers à des fins personnelles.
Interrogé par la cour d’assises, Brahim Chnina, le père de famille à l’origine de la polémique sur les réseaux sociaux ayant conduit à l’assassinat de Samuel Paty, a regretté ses actes, tout en rejetant la responsabilité sur les autres.
Invitée de « À l’air libre », l’actrice Sara Forestier revient sur son témoignage devant la commission d’enquête relative aux violences dans le cinéma. Elle s’exprime pour la première fois sur sa plainte déposée en 2023 contre Nicolas Duvauchelle, qu’elle accuse de l’avoir giflée sur un tournage.
Un grand nombre d’universités seront mobilisées, mardi 3 décembre, face à la menace de la sévère réduction des financements prévue au budget 2025. Hélène Boulanger, présidente de l’université de Lorraine, dénonce l’ampleur et les conséquences des coupes annoncées.
Depuis le scandale sanitaire qui a suivi l’incendie de Notre-Dame, la ville de Paris contrôle la pollution au plomb en milieu scolaire. Mais sans toujours prendre les mesures nécessaires face à des résultats parfois alarmants. Plusieurs cas de saturnisme posent question.
Un rapport des services de l’État préconise l’ouverture de nouvelles salles de consommation à moindre risque. Il s’appuie notamment sur la réussite du dispositif installé depuis 2016 à Strasbourg. À rebours des récentes déclarations du ministre de l’intérieur sur le sujet.
Les South Side Lyon sont de plus en plus visibles dans les tribunes du club rhodanien. Plusieurs de ses membres ont pourtant été condamnés pour violences et affichent leur proximité avec l’idéologie nazie. L’OL affirme « faire preuve de vigilance » et les South Side « être une association apolitique ».
Dans les années 1980, l’oncle du dictateur syrien, alors en rupture de ban, s’est installé dans un immense domaine du Val-d’Oise, avec des dizaines de salariés. Depuis, il a été condamné pour blanchiment d’argent et détournement de fonds publics. Les familles autrefois à son service ont été abandonnées à leur sort.
L’encadrement des loyers, entré en vigueur cette semaine au Pays basque, est l’une des dernières victoires d’Alda. L’association, qui a transformé les rapports locatifs dans la région, a joué aussi un rôle essentiel dans la récente adoption de la loi dite « Airbnb ».
La députée du Pas-de-Calais est soupçonnée de détournements de fonds publics. Elle avait pioché dans son enveloppe de l’Assemblée pour payer notamment la pension de ses deux chiens ou les obsèques de sa mère, comme l’avait révélé Mediapart.
C’est la réalisatrice Anissa Bonnefont qui écope de la peine la plus lourde : huit mois de prison avec sursis. Mathias Vicherat est condamné à cinq mois. Le tribunal l’a relaxé d’une partie des faits des violences physiques dont elle l’accusait.