Après avoir prétexté avoir retiré son fils du public à cause d’un « paquet d’heures d’absences non remplacées », la ministre de l’éducation nationale a dû reconnaître qu’il n’y avait passé que six mois en maternelle. Les appels à la démission se multiplient.
Gabriel Attal, plusieurs fois interpellé, a même reçu une alerte d’un parent d’élève en novembre dernier, sans jamais réagir. Ministre de l’éducation, il a aussi refusé de dévoiler les conclusions de l’enquête administrative sur son bureau depuis l’été dernier.
Saisi par trois élus écologistes au sujet du Nice Climate Summit, événement en partie financé par les collectivités dirigées par Christian Estrosi, le parquet de Nice ouvre une enquête préliminaire pour « prise illégale d’intérêts ». Au moment des délibérations, l’édile n’avait pas précisé que son épouse, Laura Tenoudji, travaillait avec le journal « La Tribune », co-organisateur, et devait y animer deux tables rondes.
Des dizaines de manifestations ont eu lieu en France ce dimanche à l’initiative de 400 collectifs. À Paris, des milliers de personnes ont dénoncé un texte « xénophobe » et « dangereux ».
Pour la chercheuse Geneviève Sellier, les résistances au mouvement #MeToo sont à chercher dans le culte voué à l’artiste masculin en France. Mais la nouvelle brèche ouverte dans cette « forteresse » après les affaires Depardieu et Jacquot est, selon elle, « de plus en plus large ».
La plainte pour « maltraitance aggravée » déposée en octobre 2023 contre un Ehpad toulousain n’est pas isolée. Trois autres familles ont saisi la justice, à Toulouse et en Seine-Saint-Denis, pour dénoncer des dysfonctionnements dans la prise en charge des résidents au sein du groupe DomusVi.
La fermeture de quatre classes préparatoires à Paris, que le rectorat de Paris justifie, entre autres, au nom de la « mixité sociale », repose la question des mérites et des limites des « prépas », une singularité du système français. Enseignants et élèves seront dans la rue lundi 16 janvier contre cette décision.
La diffusion d’une vidéo amateur avait conduit le parquet à ouvrir une enquête. Placé en garde à vue fin décembre, l’agent doit être jugé pour « violences » le 6 mai 2024.
Le député du Val-de-Marne Michel Herbillon était propriétaire d’un box de parking insalubre et sans fenêtres dans lequel a vécu un jardinier pendant des années, selon une enquête de Mediapart. L’homme est décédé dans le plus grand dénuement à l’âge de 76 ans. Le député n’a pas répondu à nos questions.
La tension ne faiblit pas autour d’Amélie Oudéa-Castéra, qui a reconnu avoir pu « blesser » les enseignants. Interrogée par Mediapart sur son choix de l’établissement privé Stanislas pour ses enfants vendredi, Amélie Oudéa-Castéra a invoqué le « paquet d’heures non remplacées » dans le public. Sur le fond, la ministre ne lâche pas l’institution catholique, pourtant visée par une enquête administrative.
Six ans après le décès de Naomi Musenga, moquée par le Samu qui a refusé de la prendre en charge, l’opératrice du 15 est poursuivie pour « non-assistance à personne en danger ». Depuis, d’autres affaires ont montré la persistance de préjugés racistes au sein du corps médical.
Le leader mondial de l’intérim est poursuivi pour avoir établi un système de fichage racial pour satisfaire les clients qui refusaient les travailleurs non blancs. Si l’entreprise conteste toute pratique discriminatoire, le parquet estime l’infraction clairement établie.
Le 12 janvier, à l’issue du procès du commissaire Rabah Souchi, le parquet du tribunal correctionnel de Lyon a requis six mois d’emprisonnement avec sursis contre celui qui, en mars 2019, à Nice, avait ordonné la charge, blessant grièvement la militante pacifiste Geneviève Legay. Au cours de l’audience, les témoignages ont accablé le commissaire, seul sur le banc des prévenus, une rareté en matière de violences policières.
Après plusieurs décès de sans-abri liés à l’épisode de grand froid, des voix s’élèvent en faveur de mesures fortes. Des députés de gauche vont saisir la Cour de justice de la République pour « non-assistance à personnes en danger ».
En 2017, Emmanuel Macron avait promis qu’un ministre mis en examen devrait démissionner du gouvernement. Désormais, une personne mise en examen pour « corruption » et « trafic d’influence », comme Rachida Dati, entre au gouvernement. Revue de détail du remaniement au prisme des affaires.
Bonne foi, gestes nécessaires, professionnalisme en terrain hostile : sept ans après les faits, les membres du service chargé d’enquêter sur les accusés sont apparus comme leurs meilleurs soutiens. À la satisfaction de la défense.