Professeur des écoles à Lyon, François est père d’un enfant de 2 ans. Alors que l’État reconnaît sa paternité, l’Éducation nationale s’obstine à le considérer « sans enfant », lui bloquant l’accès aux divers dispositifs prévus par la fonction publique pour les familles. La justice administrative est saisie.
Au-delà du bulldozer identitaire Vincent Bolloré, qui a transformé Fayard en vitrine de l’extrême droite et en arrière-boutique de l’épiscopat, la rentrée éditoriale se fait aussi sous la houlette d’un acteur plus discret, mais puissant et fervent : le patron de Média-Participations, troisième groupe d’édition français.
Mediapart a découvert que dans l’académie de Montpellier, un conseiller pédagogique condamné en 2011 avait été désigné pour former des enseignants de primaire au programme d’« éducation à la vie affective et relationnelle ». Informée vendredi, la rectrice a décidé de « lui retirer sa fonction ».
Le festival clandestin Black Metal Blitzkrieg, censé se tenir le 20 septembre près de Verdun, met à l’affiche six groupes néonazis européens. L’un des artistes appelle à « l’Holocauste total », tandis qu’un autre a été condamné pour l’incendie d’une chapelle en Bretagne.
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Dans la capitale alsacienne, plusieurs élèves ont été placés en garde à vue et détenus vingt-quatre heures durant après le blocage de leurs établissements dans le cadre du mouvement « Bloquons tout ». Malgré l’absence de violences ou de dégradations.
La cour d’appel de Rennes a confirmé la condamnation pour diffamation d’une ex-conseillère régionale à l’égard du maire d’Argol, dans le Finistère. Après une plainte pour agressions sexuelles ayant fait l’objet d’un non-lieu, elle dénonçait le comportement de l’édile à l’égard de nombreuses autres femmes.
Près de deux mois après l’ouverture du « quartier de lutte contre le crime organisé », Mediapart s’est rendu en compagnie d’un sénateur à la prison de Vendin-le-Vieil. Ce lieu de détention ultrasécurisé a connu, début septembre, ses premiers mouvements de contestation des conditions de détention.
Le site français de petites annonces, qui a fermé sa rubrique « Rencontres » en 2018, a disparu des radars médiatiques. Visé par de multiples plaintes pour proxénétisme aggravé, il pourrait aussi disparaître de l’agenda judiciaire : l’affaire a fait l’objet mercredi 10 septembre d’un non-lieu.
Le 11 avril 2025, Sébastien Lecornu a été interrogé sur des faits de favoritisme pour avoir confié sur fonds publics deux expositions à l’ancien journaliste Jean-Claude Narcy, comme l’avait révélé Mediapart. L’enquête pourrait être transmise à la commission d’instruction de la Cour de justice de la République.
Les neuf têtes de cochon retrouvées mardi 9 septembre devant des mosquées à Paris et en proche banlieue ont été déposées par des personnes de nationalité étrangère qui ont aussitôt quitté le pays. L’hypothèse d’une ingérence étrangère se confirme.
Au moins deux incidents graves se sont produits mercredi 10 septembre sans être mentionnés par le préfet de l’Hérault dans son bilan. Un jeune manifestant atteint par le jet d’un canon à eau souffre d’un traumatisme crânien, tandis qu’un journaliste a été violenté et empêché de travailler.
Le lycée public de Loudéac perd une classe, faisant grimper les effectifs à trente-cinq élèves en seconde, dans un territoire connu pour ses difficultés sociales et scolaires. L’argument avancé ? La baisse démographique. Certains élèves qui souhaitaient s’y inscrire ont pourtant été renvoyés vers le lycée d’à côté, privé.
Des propos homophobes, tenus par le nouveau premier ministre en 2012, refont surface. S’il dit avoir « cheminé » depuis, certaines de ses récentes alliances politiques montrent qu’il ne rechigne pas à s’associer avec la frange « Manif pour tous » de la droite catholique conservatrice.
Si la France n’a pas été à l’arrêt ce 10 septembre, les actions, blocages et rassemblements ont été bien visibles dans le pays, tout comme la répression du mouvement par les forces de l’ordre. Au lendemain de la nomination d’un nouveau premier ministre, la colère s’est cristallisée sur le chef de l’État, Emmanuel Macron, et sa politique.
Des milliers de personnes sont descendues dans les rues de Marseille mercredi 10 septembre au matin pour exprimer un ras-le-bol général. Les opérations de blocage annoncées plus tôt dans la matinée ont en revanche été peu nombreuses et de courte durée. Un nouveau rassemblement est prévu dans la soirée.
Un policier, accusé de violences en 2020 par un jeune habitant de Vaulx-en-Velin, était jugé mardi à Lyon. Derrière son procès, c’est la cellule de déontologie de la police locale qui est en cause. Celle-ci avait conclu à la non-culpabilité du fonctionnaire, après une enquête dont l’impartialité interroge.