Donald Trump a ordonné un blocus pétrolier en mer des Caraïbes, faisant ainsi monter la tension d’un cran entre Washington et Caracas. La population est coincée entre un gouvernement liberticide et une opposition qui s’accommode des pressions militaires et économiques des États-Unis.
Le PSOE de Pedro Sánchez a perdu près de quinze points dans cette région qui fut jadis un de ses bastions. L’extrême droite et l’abstention, elles, sont en forte hausse. De quoi inquiéter le chef du gouvernement espagnol, parfois présenté comme un modèle pour les gauches en Europe.
Depuis Paris, je vois la France et d’autres pays du continent se féliciter d’avoir enfin reconnu la Palestine. Mais ils financent les murs, les « zones tampons » et les systèmes de « gestion migratoire » qui facilitent le dépeuplement de Gaza et nous empêchent de rentrer chez nous.
Pendant deux ans, l’UE s’est révélée impuissante à sanctionner Israël pour les violations du droit international à Gaza. Les divisions entre États membres en sont la cause première. Mais, au sein du service diplomatique européen, des hauts fonctionnaires freinaient toute initiative « défavorable à Israël ».
Newsletters
Découvrez les newsletters de Mediapart
Recevez directement l’info de votre choix : Quotidienne, Hebdo, Alerte, À l’air libre, Écologie, Enquête …
Une semaine après l’attaque antisémite de Sydney, des membres de la communauté juive, dont une descendante de survivants de l’Holocauste, se confient à Mediapart. Ils disent se sentir ciblés et regrettent l’amalgame qui peut parfois être fait avec les actions d’Israël.
Après des inondations meurtrières, les autorités sont accusées de n’avoir pas anticipé l’intensité des tempêtes dans les zones vulnérables. De Bangkok à Manille, les gouvernements perdent la confiance de leurs citoyens, qui s’attaquent aussi aux multinationales.
Contrainte par la loi, l’administration Trump a rendu publics vendredi quelques milliers de documents liés au criminel sexuel mort en 2019. Elle devait pourtant dévoiler l’intégralité des archives détenues par le ministère de la justice. Des victimes et des élus dénoncent une manipulation renforçant les spéculations autour de cette affaire.
Un peu plus de deux mois après la signature du cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, le passage à la deuxième phase d’une sortie de guerre est évoqué. La première, cependant, est loin d’avoir tenu toutes ses promesses. L’hiver s’ajoute à toutes les détresses, tandis qu’Israël grignote le territoire.
En montant son taux directeur à 0,75 %, la Banque du Japon espère affaiblir l’inflation et relancer la croissance. Mais l’équilibre sera délicat à trouver, alors que le pays ne parvient pas vraiment à sortir de la stagnation.
Le président des États-Unis a déclaré que le groupe État islamique était visé par de « très lourdes représailles » en Syrie, après une attaque qui a coûté la vie il y a près d’une semaine à deux militaires américains et un interprète.
L’eurodéputée Saskia Bricmont revient sur le report de la signature de l’accord de libre-échange que la présidente de la Commission souhaitait signer ce week-end au Brésil. Elle dénonce la logique d’un texte foncièrement antagoniste avec celle d’un commerce équitable.
Les Vingt-Sept continueront d’aider Kyiv, mais sans recourir à un « prêt de réparations » garanti par les avoirs russes immobilisés. Une demi-victoire pour Moscou, qui avait directement menacé ceux qui soutiendraient cette solution.
Jeudi 18 décembre, des milliers de manifestants ont protesté dans la capitale argentine contre un projet de loi qui réduit les droits des salariés et les ressources des syndicats. Le gouvernement a renoncé à faire voter le texte de façon « express », faute d’appui suffisant au Parlement.
La folie des grandeurs des géants du numérique finit par effrayer Wall Street. Le malaise s’étend bien au-delà de la tech : alors que la conjoncture se dégrade, le monde financier redoute que les montagnes de dettes privées qui ont alimenté l’économie ces dernières années ne puissent pas être remboursées.
Sous pression en France, le chef de l’État a remporté jeudi à Bruxelles une bataille avec le report d’un vote sur l’accord commercial avec le Mercosur, grâce au soutien-clé de l’Italie. Un répit fragile qui l’expose dans un mois à une nouvelle flambée de colère agricole.
Le président états-unien a défendu dans un discours débridé son bilan économique. Depuis plusieurs semaines, pourtant, les doutes se multiplient alors que le chômage remonte et que la situation des plus fragiles se dégrade.