Le discours belliqueux de Donald Trump, qui n’exclut désormais pas des opérations au sol et a autorisé la CIA à intervenir dans le pays caribéen, inquiète les autorités au pouvoir. Il soulève aussi des espoirs dans une partie de la société, faute d’alternance possible.
Pendant douze jours, ses partisans ont commémoré l’assassinat par Israël de Hassan Nasrallah, dirigeant historique du Hezbollah. Ils n’ont toujours pas fait le deuil de celui qui a été leur leader pendant trente-deux ans. Une autre partie du pays, elle, attend que la page se tourne.
La justice polonaise a refusé l’extradition vers l’Allemagne d’un Ukrainien suspecté d’avoir participé au sabotage des pipelines, le 26 septembre 2022. Pour Varsovie, l’opération clandestine a permis de « nuire à la machine de guerre russe ».
Le nouvel homme fort de Madagascar a promis « un nouveau chapitre de la vie nationale » à l’occasion de son investiture. Les jeunes mobilisés de la Gen Z attendent « des preuves concrètes et des actions tangibles ».
La gauche sera absente du second tour de l’élection, dimanche 19 octobre. Après avoir profité de l’ère Morales, les Aymaras espèrent consolider leur ascension sociale et penchent désormais vers le centre-droit. Reportage à El Alto, l’un des anciens bastions du Mouvement vers le socialisme.
L’ancien conseiller à la sécurité nationale du président durant le premier mandat, devenu l’un de ses plus féroces critiques, est poursuivi pour avoir divulgué des informations confidentielles. Il dénonce une instrumentalisation de la justice.
Sigfrido Ranucci, journaliste italien renommé qui vit sous escorte policière depuis 2014, dirige, sur la troisième chaîne de la télévision publique RAI, l’émission « Report ». Il avait déjà reçu deux balles à son domicile il y a un peu plus d’un an.
Une étude publiée par des médias russes en exil estime à 219 000 le nombre total de soldats russes tués en trois ans et demi de guerre en Ukraine. Un nombre auquel il faut encore ajouter les morts ukrainiens, sur lesquels Kyiv évite de communiquer.
Plus de 100 000 personnes ont défilé à Bruxelles, mardi 14 octobre, pour protester contre les multiples attaques de la coalition au pouvoir contre l’État social. L’audace du gouvernement est le signe d’un moment d’accélération de la transformation néolibérale du pays.
« On est ici pour prendre le pouvoir parce que la crise a assez duré », a affirmé mardi le colonel Michael Randrianirina devant les médias. Le nouveau pouvoir annonce la mise en place d’un gouvernement civil « dans quelques jours », tandis que les manifestations se poursuivent.
Le « sommet pour la paix » a eu des allures de « Trump Show ». Mais il marque une nouvelle internationalisation de la question palestinienne, et c’est là le seul espoir. Explications d’Agnès Levallois, présidente de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient, pour qui Trump s’inscrit dans une démarche économique, opposée à la vision politique de l’initiative franco-saoudienne.
L’exfiltration du président Rajoelina par l’armée française ravive les critiques contre une politique africaine jugée néocoloniale. Madagascar, comme l’Afrique francophone, s’inquiète des ingérences françaises et réclame des explications.
L’annonce de l’unité militaire qui s’est ralliée au mouvement de contestation est intervenue peu après le vote de la destitution du président Andry Rajoelina par l’Assemblée. Lundi soir, ce dernier avait écarté toute démission dans un message diffusé sur les réseaux sociaux.
Au Parlement européen, la droite menace de s’allier avec l’extrême droite pour vider le devoir de vigilance des entreprises d’une partie de sa substance. ONG et syndicats, qui avaient salué ce texte conçu pour protéger les travailleurs, dénoncent un « reniement ». Un vote doit encore avoir lieu en plénière la semaine prochaine.
La première phase de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas a été respectée. Vingt otages israéliens vivants et quatre corps ont été rapatriés lundi 13 octobre de la bande de Gaza vers Israël. En échange, 1 968 prisonniers palestiniens ont été libérés, dont au moins 154 ont été forcés à l’exil.
Après la flottille Global Sumud, la flottille Thousand Madleens to Gaza a, elle aussi, été interceptée par Israël. De retour à Paris lundi 13 octobre, ses membres français racontent à leur tour les mauvais traitements et l’hostilité des soldats. Certains rentrent avec des stigmates physiques.