« J’avais une pression sur le dos. […] J’étais devant un mur. […] Il fallait que je trouve un financement » pour une villa de luxe, a indiqué l’ancien no 2 de la Fifa, Jérôme Valcke, lors du procès du « Fifagate » en Suisse. Nasser Al-Khelaïfi, patron du PSG et de beIN Sports, doit être auditionné mercredi.
En Algérie, Khaled Drareni écope de deux ans de prison en appel pour avoir fait son métier de journaliste. Il avait été condamné en première instance à trois ans de prison en août. Son crime : avoir couvert le « Hirak ».
Alors que le gouvernement espagnol a publié mardi un projet de loi sur la mémoire du franquisme, Mediapart s’est penché sur le répertoire des rues d’Espagne : 68 d'entre elles portent encore le nom de Franco, et plusieurs centaines rendent hommage à la dictature.
Les talibans et les représentants de Kaboul ont amorcé des pourparlers de paix au Qatar. Si, élection oblige, Donald Trump a exercé une pression énorme pour qu’ils se tiennent, ni les insurgés ni leurs adversaires n’y sont venus de leur plein gré.
Deux ans après l’ouverture de son « Sciences-Po d’extrême droite » dans le quartier de la Confluence, la nièce de Marine Le Pen exporte son école en Espagne. Comme notre partenaire Mediacités l’a découvert, dans son entreprise d’union des droites radicales européennes, elle s’appuie sur des cadres du parti ultranationaliste Vox et recrute parmi les néofranquistes.
Alors que quelques partisans de l’opposant empoisonné l’ont emporté lors d’élections locales, l’Allemagne, suivie de la France, hausse le ton et saisit l’Organisation internationale pour l’interdiction des armes chimiques. Deux laboratoires français et suédois concluent également que Navalny a été empoisonné au Novitchok.
Le patron du PSG et de BeIN Sports est jugé en Suisse à partir de lundi pour avoir acheté une luxueuse villa à l’ancien secrétaire général de la Fifa, sur fond de manœuvres autour des droits télévisés de la Coupe du monde.
Des militantes féministes et des mères de victimes occupent depuis début septembre les bureaux de la Commission nationale des droits de l’homme à Mexico. Un cri impérieux face à des institutions inefficaces et une violence contre les femmes toujours grandissante.
Manifestations à Port-Louis et dans le monde entier, pression internationale, crise économique, catastrophe écologique : dans le sillage du Covid-19 et de la marée noire du MV Wakashio, la République de Maurice traverse des heures sombres et le gouvernement de Pravind Jugnauth est mis à rude épreuve.
Les universités hongroises tombent les unes après les autres sous la coupe de fondations privées contrôlées par des fidèles du régime Orbán. Les étudiants de celle d’art dramatique et cinématographique se rebellent, soutenus par l’actrice Cate Blanchett ou Salman Rushdie.
Malgré une répression féroce, les manifestations contre le régime se poursuivent et pourraient prendre une nouvelle ampleur ce week-end. Le président Loukachenko est-il condamné ? Explications de trois chercheuses.
En menaçant de ne pas respecter l’accord de retrait, Boris Johnson a engagé un nouveau bras de fer avec les 27. Il s’en prend aux fondements du projet européen, qui est d’abord une construction juridique. Entretien avec Loïc Azoulai, de l’école de droit de Sciences-Po Paris.
À la racine du discours de « guerre civile » du président américain, on trouve les chrétiens blancs de confession évangélique, au premier rang desquels son vice-président et son chef de la diplomatie. Certains prophétisent une « seconde guerre civile » et ont une règle : tout est bon dans le chaos.
Cette mouvance pro-Trump, qui répand des théories du complot autour d’un supposé « État profond », a ses entrées outre-Rhin, notamment via deux célébrités qui agitent le débat public contre les mesures anti-coronavirus et coalisent les extrêmes droites.
La pandémie a bouleversé la campagne électorale américaine. Mais elle a surtout fait apparaître, sous le masque du pouvoir grotesque de Trump, les troupes violentes de l’Alt-right et les milices suprémacistes qui font peser une menace sur le scrutin.
Les réseaux sociaux iraniens se mobilisent pour sauver le lutteur Navid Afkari, condamné à mort. Amnesty International parle de son côté d’une « épidémie de tortures » dans les prisons où le coronavirus pourrait faire des ravages.