Certains voient dans l’affaiblissement d’Angela Merkel à Berlin une aubaine pour Emmanuel Macron à Bruxelles. Mais ce serait oublier les effets de bord de la construction européenne, tout comme certaines pratiques bruxelloises, qui rendent encore bien vivace la réalité d’une « Europe à l’allemande ».
Le député de la circonscription de Csorna est celui qui a obtenu le meilleur score aux législatives d’avril. Cette petite ville paisible et sa région constituent l’un des fiefs du Fidesz, la droite ultraconservatrice au pouvoir. Reportage dans cette Hongrie qui va bien.
Les députés tunisiens ont commencé à plancher sur un projet de loi concernant les déclarations de patrimoine et la lutte contre l’enrichissement illicite. Mais dans le pays, la corruption reste un mal qui gangrène la vie ordinaire des citoyens.
Un rapport de plusieurs ONG dénonce les exportations d'armes vers le régime d’Abdel Fattah al-Sissi. En sept ans, les livraisons ont été multipliées par 33 alors que la répression envers l'opposition s'est intensifiée.
Élu très largement à la tête du pays, Andrés Manuel López-Obrador est porteur d’un vrai projet progressiste pour un pays habitué au centrisme néolibéral. Il n’est pas pour autant le « gauchiste » ou le « populiste » que ses détracteurs dénoncent.
Pourquoi Alexis Kohler, désormais secrétaire général de l’Élysée, a-t-il voulu à toute force devenir directeur financier de MSC et de MSC Croisières ? Numéro deux mondial du transport de marchandises et grand croisiériste, possesseur de terminaux portuaires, l’armateur italo-suisse est certes une puissance. Mais il est aussi adepte des paradis fiscaux, du secret des affaires, des collusions politiques, évoluant dans un environnement où rôdent des ombres dangereuses. Enquête sur une énigme qui cache la part d’ombre de la mondialisation.
Après plusieurs semaines de fortes tensions, Madagascar s’est doté d’un nouveau gouvernement chargé de conduire le pays jusqu’aux scrutins présidentiel et législatif, prévus à la fin de l’année. Mais le spectre d’une nouvelle crise politique n’est toujours pas écarté.
Des « centres contrôlés » devraient bientôt être créés en Europe pour recevoir les migrants secourus en Méditerranée. C’est la mesure la plus concrète annoncée vendredi 29 juin par les dirigeants européens. Les ONG s'inquiètent.
Andrés Manuel López Obrador, le candidat de gauche victorieux de la présidentielle mexicaine, dimanche 1er juillet, a beaucoup critiqué Trump et sa rhétorique hostile. Au pouvoir, il pourrait tenter de rebattre les cartes d'une relation de grande dépendance, économique comme militaire.
Les dirigeants de l’UE ont salué de concert l’accord sur les questions migratoires, entériné le 29 juin à Bruxelles. Sans régler la crise qui déchire l’Europe, les compromis trouvés pour la forme épousent sur le fond l’agenda des extrêmes droites européennes. Les autres dossiers, notamment celui du budget de la zone euro cher à Emmanuel Macron, ont quant à eux été relégués au second plan.
Il ne fait pas bon être journaliste en Afrique du Nord. Sept journalistes marocains ont été condamnés cette semaine à des peines allant de trois à cinq ans de prison ferme pour avoir couvert le hirak du Rif. En Algérie, un blogueur a été condamné à sept ans de prison ferme.
En dépit d'un succès probable au Mexique, les gauches sont globalement en recul sur le continent sud-américain. Franck Gaudichaud revient sur les causes de cet épuisement du « cycle progressiste ».
Alors que s’achève le mandat d’Enrique Peña Nieto, marqué par les scandales immobiliers et les financements occultes, les différents candidats ont dénoncé la corruption sans répondre aux ONG. Le candidat de la gauche et grand favori, Andrés Manuel López Obrador, s’oppose à l’indépendance du parquet.
L’Algérie est une nouvelle fois accusée par des ONG et des activistes de maltraiter les migrants subsahariens en les expulsant et en les abandonnant dans des conditions inhumaines en plein désert vers le Niger ou le Mali.
Les dirigeants européens se sont mis d’accord dans la nuit de jeudi à vendredi pour une répartition sur « une base volontaire » des demandeurs d’asile arrivant sur le sol européen. En filigrane, c’est la victoire des idées de Viktor Orbán. Mais qui est, au fond, le premier ministre hongrois ? Un opportuniste ou un idéologue convaincu ?
Nombre de dirigeants européens appellent à une « coopération » renforcée avec les garde-côtes libyens. Mais une fois interceptés en mer, ces migrants sont renvoyés dans des centres de détention indignes et risquent de retomber aux mains de trafiquants.