Après une rentrée catastrophique en 2018, Emmanuel Macron a attaqué celle de 2019 en se plaçant au centre du jeu international. L’exercice du G7 de Biarritz a été unanimement salué par la presse française, qui a présenté cette séquence comme un « succès ». Sur le fond des dossiers, pourtant, rien n’a changé.
Moins de 24 heures après la fin du sommet de Biarritz, c’est le président iranien et non Donald Trump qui a dit ne pas vouloir de discussion entre Washington et Téhéran. Macron a voulu faire un coup d’éclat ; il a, au mieux, fait un pas de fourmi.
La communication du gouvernement s’efforce d’établir qu’un accord « bénéfique aux deux parties » a été trouvé avec Donald Trump sur la taxation du numérique. En réalité, Washington semble avoir dicté ses conditions à Paris et continue à maintenir la pression.
Amy Vilela, directrice financière à Las Vegas (Nevada), ne faisait guère attention à la politique. Puis en 2015, sa fille, Shalynne, meurt faute de couverture santé. Amy est désormais en première ligne de la campagne de Bernie Sanders, héraut de l’assurance-santé universelle. Son parcours raconte la repolitisation d’une partie des États-Unis sous Trump.
Un contre-sommet basé à des dizaines de kilomètres de Biarritz, des villes bunkérisées, des interdictions administratives de territoire. La faible mobilisation contre le G7 est un incontestable succès pour la présidence française.
Il aura fallu plusieurs semaines de feux dans l’Amazonie pour que le président français réagisse. Emmanuel Macron s’affiche désormais contre le traité de libre-échange européen conclu avec le Mercosur, et a dit au cours du G7 sa volonté d’organiser une aide internationale pour sauver le poumon vert de la planète. De son côté, le président brésilien, sous pression, a dépêché l’armée sur place.
Deux manifestations d’opposants au G7 se sont déroulées samedi, en marge du sommet. La première, à Hendaye, a réuni 15 000 personnes dans un défilé bon enfant. La seconde, à Bayonne, a tenté de perturber la ville placée sous haute sécurité, sans grand succès.
Nabil Karoui, homme d’affaires et candidat à la présidentielle tunisienne, a été arrêté vendredi 23 août. Il fait l’objet d’une enquête judiciaire pour corruption, évasion fiscale et blanchiment d’argent. Le timing de son arrestation relance les interrogations sur l’intégrité du processus démocratique dans le pays.
Le nombre d’incendies dans la forêt amazonienne n’a cessé d’augmenter depuis l’arrivée au pouvoir début 2019 du climato-sceptique Jair Bolsonaro au Brésil. Dans un entretien à Mediapart, la juriste en droit international Valérie Cabanes estime que le chef d'Etat brésilien se rend coupable d’écocide et explique qu'elle travaille, avec des ONG, au dépôt d'une plainte contre lui.
Emmanuel Macron aurait choisi la personnalité qu’il va proposer comme candidat au poste de commissaire européen. Il devrait s’agir de Sylvie Goulard. Si ce choix se confirme, il risque de susciter interrogations et controverses.
À la veille du G7 de Biarritz, Emmanuel Macron a menacé, vendredi 23 août, de bloquer l’accord commercial avec le Mercosur, dans l’espoir de faire pression sur le président du Brésil, Jair Bolsonaro. Le même texte qu’il défendait sans détour en juin dernier.
Le parquet de Paris a ouvert, vendredi 23 août, une enquête préliminaire pour « viols » et « agressions sexuelles » sur mineurs, dans l’affaire Jeffrey Epstein. Les investigations portent sur d’éventuelles infractions commises en France mais aussi à l’étranger, à l’encontre de victimes françaises ou de la part d’auteurs français.
Il est tellement certain que le G7 de Biarritz sera une rencontre inutile qu’on se passera, cette fois, de communiqué. Reliques des années 1970, ces sommets ne sont plus que des opérations de communication et Emmanuel Macron espère bien en profiter.
La cour d’appel de Rennes a accepté de demander des éléments complémentaires à la justice italienne avant de se prononcer sur l’extradition de cet italien de 46 ans, réfugié en France depuis huit années après avoir été condamné à 12 ans de prison pour avoir participé aux affrontements lors du G8 de Gênes de 2001. Elle a également ouvert la porte à sa libération conditionnelle sous surveillance électronique.
Alors que les incendies ne cessent de prendre de l’ampleur dans la forêt amazonienne, les appels à sauver le « poumon de la planète » se multiplient dans le monde. Climato-sceptique notoire, Jair Bolsonaro dénonce les « interférences » étrangères et accuse indirectement les organisations de défense de l’environnement d’être à l’origine de ce drame.
Quelques mois après l’annonce du retrait américain et la quasi-reconquête de son territoire par Bachar al-Assad, l’État islamique ne contrôle plus une vaste portion de territoire comme auparavant, mais le groupe islamiste multiplie les opérations de guérilla.