Les absents seront peut-être plus importants que les présents lors de ce sommet de Davos. Pour la première fois depuis sa création en 1971, aucune délégation des autorités américaines ne sera là. Le président chinois a annulé sa venue, tout comme la première ministre britannique pour cause de Brexit, ou Emmanuel Macron en raison des « gilets jaunes ». Autant de signes que quelque chose s’est cassé, peut-être irrémédiablement, dans le récit de la mondialisation heureuse.
Dans un premier temps, le brasseur très implanté en Afrique justifiait sa campagne par une « référence à l’indépendance du Congo », avant de la retirer vendredi dernier à la suite de la version néerlandaise de cet article, rappelant l’influence de Heineken dans cette partie de l’Afrique centrale.
Du nord au sud de l’Italie, des groupes d’hommes tentent de redéfinir la masculinité pour combattre les violences faites aux femmes mais aussi définir, en positif, la place de l’homme au sein de la société.
« On doit faire cesser cette tragédie », a réagi un responsable du Haut Commissariat aux réfugiés, après que 170 personnes ont disparu en Méditerranée, dans deux naufrages distincts. Au large de la Libye, trois rescapés ont été hélitreuillés, faute de navires sur zone.
Le mouvement des « gilets jaunes », surnommés « Yellow Vests » aux États-Unis, inspire la gauche américaine, qui y voit un écho à Occupy Wall Street. Il est aussi récupéré par des soutiens de Donald Trump et inquiète des voix libérales, promptes à dénoncer le « populisme ».
Ils battent le pavé de Belgrade chaque samedi depuis le 8 décembre, dénonçant le régime autoritaire du président Vučić. Ce week-end, pour « l’acte VII » du mouvement, celui-ci s’est étendu à l’ensemble du territoire, malgré la démonstration de force du pouvoir en milieu de semaine.
Décidée à intervenir militairement pour mettre un terme à l’existence du Rojava, la Turquie présente la région autonome kurde syrienne comme une dictature dirigée par une organisation terroriste, le PKK. Pour Mediapart, trois spécialistes décrivent une réalité bien plus complexe.
Pour se faire réélire, le premier ministre espère que ses mises en examen interviendront après le scrutin du 9 avril. Mais le parfum de corruption qui l’entoure s’étend bien au-delà de sa propre personne : il touche une partie du corps politique d’Israël.
Samedi, un dernier hommage sera rendu à Paweł Adamowicz, le maire de Gdansk, poignardé dimanche. Il était l’antithèse de la majorité qui gouverne le pays : ouvert aux réfugiés, défenseur de la cause LGBT, pro-européen convaincu.
La frontière entre les deux Irlande est au cœur des négociations du Brexit, alors que Theresa May a jusqu’à lundi 21 janvier pour revoir l’accord de sortie de l’UE. Reportage en Irlande du Nord, dans un des fiefs unionistes où la majorité des habitants soutient le Brexit.
En dépit de la défaite d’ampleur historique subie mardi à la Chambre des communes, la première ministre britannique ne donne aucun signe de vouloir changer de méthode pour sortir le Brexit de l’impasse où il se trouve.
Rui Pinto, un Portugais de 30 ans lié aux Football Leaks, a été arrêté en Hongrie à la demande de la justice portugaise, qui le suspecte de vol de données et de tentative d'extorsion. Ses avocats dénoncent la « tentative de criminalisation » d’un « grand lanceur d’alerte » qui a contribué à révéler les « pratiques criminelles du monde du football ».
Le premier président indigène de Bolivie, élu en 2006 sur un programme social, pro-indigène et écologiste, est connu à l’étranger pour ses discours aux Nations unies défendant la Pachamama, la Terre-Mère, ou pourfendant le capitalisme prédateur. Mais la Bolivie vit une tout autre réalité, entre déforestation, extractivisme et harcèlement des ONG environnementales.
La première mesure significative prise par Jair Bolsonaro depuis son entrée en fonction est d'assouplir les conditions de détention d'armes au Brésil. Cette promesse de campagne est une victoire pour le lobby des armes à feu.
Avec 151 voix pour et 148 voix contre, le vote de confiance convoqué mercredi soir par le Premier ministre grec Alexis Tsipras lui a permis de sauver les meubles. Jusqu’à quand ?
Après quatre mois de blocage, les Suédois ont enfin un gouvernement : une coalition minoritaire rose-verte avec le soutien du centre-droit. Ce compromis inédit s'est fait au prix d’importantes concessions, notamment de la part des sociaux-démocrates, qui se sont engagés à mener une politique plus libérale que celle prévue dans leur programme.