Soraya Sáenz de Santamaría, numéro deux du gouvernement espagnol, a hérité samedi du portefeuille de Carles Puigdemont, le président destitué de la Catalogne. Une promotion aussi spectaculaire que risquée pour « la femme la plus puissante d’Espagne ».
Même si les conditions d’application de l’article 155 de la Constitution espagnole, qui n’a jamais été mis en œuvre, demeurent incertaines, le gouvernement Rajoy s’engage sur une ligne dure. La vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Sáenz de Santamaría, membre du PP, est chargée de superviser le processus de reprise en main de la région par le pouvoir central.
Faute de « préparation diplomatique », le gouvernement israélien a décidé de reporter le vote prévu pour ce dimanche d’un projet de loi décidant l’annexion à Jérusalem d’une trentaine de colonies. L’enjeu est en effet explosif : si cette loi est adoptée, la solution à deux États, déjà agonisante, sera morte.
Tout s’est joué vendredi en trente minutes : le Parlement catalan a déclaré l’indépendance, et le Sénat espagnol a placé la Catalogne sous tutelle. Dans la soirée, Madrid a convoqué des élections anticipées pour le 21 décembre. L’engrenage plonge la cinquième économie européenne dans l’inconnu.
Le 6 octobre 1934, le président catalan Lluís Companys proclame l’existence d’un État catalan coupé de l’Espagne. Une histoire qui a marqué les esprits indépendantistes en Catalogne.
Une partie du gouvernement marocain a été limogée manu militari pour ne pas avoir mis promptement en œuvre le projet de désenclavement de la ville d’Al-Hoceïma, foyer de la contestation dans le Rif. Un signal envoyé à l’opinion publique par le roi.
Carles Puigdemont s’était préparé jeudi à annoncer des élections anticipées, pour éviter la mise sous tutelle de la Catalogne. Mais il a fait marche arrière, jugeant que Madrid n’apportait pas assez de « garanties ». Le camp indépendantiste semble plus divisé que jamais.
Le prix Sakharov a été décerné aux adversaires du président Nicolás Maduro. Parmi la liste des vainqueurs de ce prix honorant la défense des droits de l’homme et de la liberté d’expression, se trouvent des figures polémiques de l’opposition. À gauche, les critiques sont vives.
Avalanche de témoignages, débats sur l’opportunité de la dénonciation publique, questionnements sur l’éducation, prise de conscience dans les milieux politiques… L’onde de choc provoquée par l’affaire Weinstein se poursuit dans le monde entier. Allant jusqu’à écraser, parfois, les tentatives de déni.
Seul aux commandes, sa pensée inscrite dans la charte du parti, le président de la République et secrétaire général du parti assoit sa domination sur un pays qu’il souhaite plus influent à l’international, mais sans plus de libertés à l’intérieur de ses frontières.
Ancien enquêteur à Saint-Pétersbourg, Andreï Zykov a instruit plusieurs retentissantes affaires de corruption qui, à la fin des années 1990, ont impliqué le président russe, alors adjoint au maire de la ville, et ses proches. Il y voit la matrice du modèle qui s’est ensuite propagé dans toute la Russie.
Donald Trump s’apprête à célébrer le premier anniversaire de son élection à la tête des États-Unis le 8 novembre 2016. La catastrophe est bien là, avec un pays fracturé comme jamais, une présidence hystérique qui tétanise jusque dans le camp des républicains. Et le monde qui s’inquiète de choix erratiques, renforçant les déséquilibres internationaux.
Donald Trump est-il fou ? Faut-il le démettre ? Un an après l’élection, une partie des États-Unis reste tétanisée par son accession au pouvoir. Télés et réseaux sociaux amplifient à l’infini ses faits et gestes. Résultat : malgré ses échecs politiques, il continue de concentrer toute l’attention. C’est justement ce qu’il cherche.
Harrisburg, Steelton, Hershey : le président des États-Unis Donald Trump vient souvent dans ce coin de Pennsylvanie. Cet État rural et industriel du Nord-Est a joué un rôle clé dans sa victoire. Il en a fait un symbole de l’Amérique à laquelle il veut rendre sa « grandeur ». Mediapart est parti à la rencontre de soutiens extatiques et d’opposants désemparés.
Proclamer unilatéralement l’indépendance, organiser un référendum irrégulier : ce ne sont pas des pratiques exceptionnelles. De tels scénarios se sont déjà produits sur le continent européen. Même si les circonstances sont très différentes, certains de ces exemples inspirent les autorités catalanes.
Le procès de six journalistes turcs, accusés de liens avec des organisations terroristes après avoir publié des informations sur les correspondances électroniques de Berat Albayrak, ministre de l’énergie et gendre du président Recep Tayyip Erdogan, a débuté mardi à Istanbul. Les courriels, piratés par des hackers, ont mis en évidence une possible implication du clan Erdogan dans un trafic de pétrole avec l’Irak.