Alors que les préparations d’une offensive terrestre israélienne à Gaza et que les frappes aériennes se poursuivent, des centaines de milliers d’habitants tentent de fuir vers le sud. L’ONU estime à un million le nombre de personnes déplacées dans le territoire. De son côté, l’Iran prévient que si l’attaque contre Gaza continue, « personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d’un élargissement du conflit ».
La société israélienne est à la fois en deuil et en guerre. Traumatisée et mobilisée. La colère qui s’exprime vise parfois Nétanyahou sans remettre en cause, sinon à la marge, ce qui se passe actuellement à Gaza.
L’armée israélienne a annoncé, samedi, qu’elle préparait une « attaque par voie aérienne, maritime et terrestre » sur la bande de Gaza. Si elle a lieu, cette opération en milieu urbain risque d’être particulièrement meurtrière, éprouvante, et sera largement compliquée par le vaste réseau de galeries souterraines du Hamas.
Depuis une semaine, les forces de sécurité palestiniennes sont sur le pont pour limiter les rassemblements. Mais les Palestiniens de Cisjordanie qui scrutent les images de Gaza avec un grand sentiment d’impuissance bouillonnent. Alors que le Fatah reste muet, le Hamas engrange des soutiens.
Les Polonais voteront ce dimanche pour élire leurs parlementaires. Les journalistes et de nombreux acteurs de la société civile redoutent un troisième mandat des nationaux-conservateurs, vu le sort que ceux-ci réservent depuis huit ans aux médias et aux ONG.
Les hostilités ont déjà fait plusieurs morts à la frontière entre le Liban et Israël, sans que ces affrontements ne débouchent pour l’instant sur un conflit ouvert. Les Libanais se préparent cependant à la frappe de trop qui déclencherait une nouvelle guerre.
Au-delà du soutien dans les rues des villes, les opinions publiques arabes manifestent un éventail de réactions, depuis la fierté jusqu’à la colère et la peur face aux bouleversements inévitables après l’attaque du Hamas contre Israël. Entretien avec Mohamed al-Masri, chercheur au Centre arabe de recherches et d’études politiques de Doha.
L’écrivain palestinien devenu français Elias Sanbar dit lucidement son fait au Hamas, fauteur de « crime de guerre », tout en se montrant solidaire du peuple palestinien. Et tout en critiquant l’escalade meurtrière voulue par le gouvernement Nétanyahou à Gaza.
L’Australie s’est prononcée samedi, lors d’un référendum, contre la reconnaissance des peuples autochtones dans sa Constitution et contre l’idée de leur donner une « Voix » au Parlement. Retour sur une campagne marquée par la désinformation, et même l’opposition de certains concernés.
L’ONU a mis en garde contre la dégradation rapide de la situation humanitaire à Gaza, notamment le manque d’eau, mais aussi de fuel et de nourriture. Deux hôpitaux ont, par ailleurs, refusé d’évacuer le nord du territoire palestinien, alors que l’armée israélienne s’est dite prête à « étendre l’offensive », notamment sur terre.
Les soldats de l’armée israélienne reprennent le contrôle des lieux attaqués samedi par le Hamas. À la frontière de la bande de Gaza, les troupes sont sur le pied de guerre. Parmi les militaires, des réservistes qui n’ont pour la plupart jamais connu de guerre. Reportage.
Le siège de la bande de Gaza se poursuit. Les autorités israéliennes ont donné 24 heures aux Palestiniens du nord de l’enclave pour évacuer vers le sud. Plus d’un million de personnes sont concernées. La bande de Gaza est toujours interdite d’accès aux journalistes étrangers.
L’Égypte fait profil bas, avec l’espoir de conserver son rôle privilégié de médiateur entre le Hamas et le pouvoir israélien. Le recentrage des négociations sur l’ouverture du poste-frontière égyptien avec Gaza, bombardé par l’armée israélienne, préoccupe toutefois les autorités.
À une semaine de l’élection présidentielle, décryptage de la campagne de Javier Milei, le candidat « anarcho-capitaliste » autoproclamé, avec l’universitaire Nadia Tahir, spécialiste des mémoires de la dictature argentine.
La France s’est abstenue vendredi à Bruxelles au sujet du maintien du glyphosate sur le marché européen, afin d’obtenir des modifications dans le projet de la Commission. La majorité qualifiée n’a pas été réunie.
Notre enquête « Predator Files » révèle que l’ancien secrétaire général de l’Élysée a assisté, au sujet de la Chine, l’entreprise Nexa, visée par une enquête pour avoir vendu un logiciel de surveillance massive d’Internet au régime de Kadhafi en 2007. Claude Guéant assure qu’il a agi à titre bénévole.