Le conflit israélo-palestinien s’est exporté outre-Atlantique, notamment sur les prestigieux campus de la côte Est. À l’université Harvard, de vives tensions ont éclaté entre différents groupes étudiants. Elles apparaissent, à plus grande échelle, comme le reflet des divisions de la gauche.
L’armée israélienne demande l’évacuation sous 24 heures de 1,1 million d’habitants du nord de l’enclave côtière. Heurts en Cisjordanie et à Jérusalem-est. Le premier ministre Benyamin Nétanyahou : « Ce n’est que le début. » Deux enquêtes de presse documentent la faillite du renseignement israélien.
Présidente de l’ONG israélienne B’Tselem, qui milite en faveur des droits humains en Palestine, Orly Noy conjugue trois impératifs : condamner le crime du Hamas, réprouver la vengeance voulue par le gouvernement israélien, contextualiser la situation.
Un élan de solidarité s’est mis en place pour venir en aide aux victimes des attaques du mouvement islamiste. Dans le même temps, malgré les critiques visant Benyamin Nétanyahou, les Israéliens affichent un soutien presque sans faille à la déclaration de guerre du premier ministre.
Les attaques du mouvement islamiste Hamas ont suscité une vague de condamnation des pays occidentaux. Mais, dans le reste du monde, les attitudes varient, de la neutralité aux appels à la désescalade, en passant par un soutien total aux Palestiniens.
Alors qu’il avait rétabli les aides américaines à la Palestine, le président des États-Unis pourrait se trouver de nouveau soumis à la pression de l’aile gauche de son parti, unanime dans la condamnation du Hamas mais vigilante envers la riposte israélienne.
Les petites communes de l’est de la Pologne ont été choyées par les nationaux conservateurs du PiS au pouvoir depuis 2015, et comptent bien leur renouveler leur confiance lors des législatives du 15 octobre.
Au sixième jour du conflit, le chef d’état-major de l’armée israélienne s’est exprimé pour la première fois depuis l’attaque de samedi. « Nous ferons tout pour que les otages rentrent chez eux », a-t-il déclaré. En France, le ministre de l’intérieur interdit toute manifestation propalestinienne et le parquet antiterroriste ouvre une enquête sur les treize victimes françaises.
Livraisons clandestines par valise diplomatique, infections de téléphones réalisées sans licence ni contrat : pour vendre au président malgache le redoutable outil d’espionnage Predator, le groupe français Nexa a franchi toutes les lignes rouges.
Vice-président de l’ONG internationale Médecins du monde, Jean-François Corty alerte sur la situation catastrophique dans la bande de Gaza. L’enclave est assiégée et bombardée par l’armée israélienne dans le cadre de l’opération « Glaive de fer » lancée samedi 7 octobre.
À proximité de la barrière de séparation avec l’enclave palestinienne, des dizaines de milliers de soldats sont massés. L’armée annonce avoir repris le contrôle total de son territoire après l’attaque surprise du Hamas samedi 7 octobre.
L’appareil sécuritaire israélien, réputé efficace, a échoué à prévenir et à contrer rapidement les assauts du Hamas. Une faillite due à une confiance démesurée dans le tout-technologique, mais également à de graves erreurs d’analyse concernant les motivations et les capacités du mouvement islamiste.
En avril 2023, vingt et un Rwandais et deux associations ont déposé un recours devant le Tribunal administratif de Paris, dans le but de faire « établir et juger les actes engageant la responsabilité de l’État » français dans les tueries de 1994. Une procédure inédite dévoilée par notre partenaire Afrique XXI.
Pendant les cinq jours de sa conférence annuelle à Liverpool, la gauche travailliste a oscillé entre un optimisme à brider malgré des sondages favorables, et des idées à étoffer. Keir Starmer, le leader du parti, peine encore à susciter l’enthousiasme.
L’Etat français a, sous la présidence Sarkozy, demandé à la société française Amesys/Nexa de fournir son logiciel de surveillance de masse de l’internet au Qatar. Nexa a par ailleurs tenté en 2020 vendre Predator à l’Emirat, devenu son plus gros client.
Où étaient les soldats pendant que des centaines d’Israéliens étaient massacrés près de Gaza ? En Cisjordanie, pour protéger les colons qui constituent le cœur de l’électorat et de la coalition gouvernementale du premier ministre israélien. Lorsque l’union nationale imposée par la guerre sera finie, cette réalité risque de coûter très cher à Nétanyahou.