Dans une déclaration adoptée jeudi 19 octobre, la Commission nationale consultative des droits de l’homme revient sur les difficultés rencontrées par les ONG et appelle les États européens à « cesser de harceler et d’épuiser les intervenants ».
Ce sont des voix minoritaires mais précieuses. Dans un pays traumatisé par les attaques du Hamas, où l’esprit de revanche, voire de vengeance, anime le sommet de l’État et les profondeurs de la société, les pacifistes tentent encore de se faire entendre.
La bande de Gaza héberge actuellement deux groupes d’otages : ceux qui ont été capturés par le Hamas lors de son attaque du 7 octobre et les habitants palestiniens de l’enclave, boucliers des islamistes et cibles de la vengeance aveugle d’Israël.
L’Égypte a annoncé jeudi le passage « durable » de l’aide humanitaire vers la bande de Gaza via le point de passage de Rafah. Israël affirme avoir détruit « des centaines de cibles du Hamas » au cours des dernières 24 heures. Un nouveau bilan fait état de 28 Français tués.
Des milliers de Tunisiens se sont réunis mardi 17 octobre à Tunis après la frappe sur un hôpital de Gaza. Une majorité a protesté devant l’ambassade de France avec des slogans contre Emmanuel Macron, pour critiquer son soutien à Israël.
Les ressortissants français bloqués dans l’enclave ne voient pas d’issue. Le ministère des affaires étrangères français dit son impuissance, si aucun accord n’est trouvé avec Israël ou l’Égypte.
Notre émission consacrée aux questions militaires, « Retex », s’arrête cette semaine sur l’armée israélienne : sa faillite à prévenir les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, la riposte disproportionnée qu’elle a lancée à Gaza et ce qui influe – ou non – sur sa stratégie.
Après l’attaque du Hamas le long de la bande de Gaza, la menace d’un nouveau front contre le Hezbollah plane sur les villages situés à la frontière. La région, une zone d’exclusion militaire, a procédé à l’évacuation de la plupart de ses habitants.
Les dirigeants des Vingt-Sept ont discuté mardi du conflit entre Israël et le Hamas, tentant de faire oublier leurs désaccords. En particulier après les remous suscités par la visite d’Ursula von der Leyen en Israël. La confusion des derniers jours prouve que le projet d’une « commission géopolitique » a vécu.
Alors que le président états-unien s’envolait mardi soir pour Israël, une attaque sanglante contre un hôpital, dont le Hamas et l’État hébreu se rejettent la responsabilité, a suscité la colère des pays arabes. La Jordanie a annulé le sommet qu’elle prévoyait d’organiser mercredi avec les États-Unis, l’Égypte et l’Autorité palestinienne.
Le gouvernement israélien accepte le passage d’eau, de nourriture et de médicaments via l’Égypte « tant que ces fournitures n’atteignent pas le Hamas ». Israéliens et Palestiniens s’accusent mutuellement de la frappe sur l’hôpital de Gaza, mardi. Le président américain Joe Biden, en visite en Israël, soutient la version de l’État hébreu. Colère dans le monde arabo-musulman.
Une catastrophe humanitaire se déroule sous nos yeux dans la bande de Gaza tandis qu’Israël bombarde l’enclave et prépare une riposte militaire. Nos invités ont accepté d’échanger dans notre émission « À l’air libre » alors que cette guerre les touche. Ou les terrasse.
Le politiste Gerassimos Moschonas est l’un des meilleurs connaisseurs des gauches européennes. Il décrit la nouvelle condition des partis sociaux-démocrates, plus petits et moins solides, et délivre un diagnostic pessimiste sur l’avenir de la gauche radicale, en pointant notamment l’obstacle posé par l’intégration européenne.
Près de 10 ans après les percées de Syriza en Grèce et Podemos en Espagne, que reste-t-il des ascensions électorales à la gauche de la social-démocratie ? Un ressac dramatique, qui épargne encore la France mais interroge les stratégies poursuivies et la crédibilité d’une voie électorale vers le changement social.
Ziad ne partira pas. Il restera jusqu’au bout, défendant la fierté d’une population qui ne veut pas connaître un nouvel exil. Il raconte la terrible situation de l’enclave, qui tente de survivre sous un tapis de bombes.
Le réalisateur et son épouse ont été retrouvés morts à leur domicile de Karaj. Dans une vidéo, il avait fait savoir que des « assassins » rôdaient autour d’eux.