Durant quelques heures dans l’État hébreu, Emmanuel Macron a fait à nouveau part de son soutien total à Israël. Le président de la République a même proposé « que la coalition internationale contre Daech puisse lutter aussi contre le Hamas ». Au milieu de cette rhétorique, la question palestinienne, elle, semble secondaire.
La guerre au Proche-Orient suscite émotion et colère. Mais aussi des anathèmes, des propos racistes dans certains médias et des actes antisémites ou islamophobes. Parler du conflit israélo-palestinien en France, est-ce devenu impossible ? « À l’air libre » est l’émission en accès libre de Mediapart.
Au dix-huitième jour du conflit au Proche-Orient, Emmanuel Macron est en visite en Israël, où il a rencontré le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou. Il s’est également rendu en Cisjordanie pour rencontrer le président de l’Autorité palestinienne. Selon le Hamas, plus de sept cents personnes auraient été tuées à Gaza dans la nuit.
Pour Alain Gresh, spécialiste du Proche-Orient, la France s’est alignée, depuis la présidence de Nicolas Sarkozy, sur les positions américaines. Une politique reprise par Emmanuel Macron, qui effectue mardi et mercredi une visite en Israël. Entretien.
Personne n’attendait un score si élevé, plus de 36 %, pour le ministre de l’économie sortant, au premier tour de la présidentielle argentine. Malgré un bilan calamiteux, Sergio Massa, pur produit de la « caste » qu’abhorre Javier Milei, a su manœuvrer pour s’imposer. Portrait.
Plus de cent mille personnes ont fui leur terre, passée en septembre sous le contrôle de l’Azerbaïdjan. En Arménie, où elles ont trouvé refuge, la population et les associations se mobilisent. Le gouvernement a mis en place une allocation spécifique.
Joe Biden et d’autres dirigeants occidentaux se sont rendus en Israël après les attaques terroristes du Hamas. Si leur soutien est accompagné d’une mise en garde sur le respect du droit international, ils sont critiqués par le reste du monde pour le « deux poids, deux mesures » appliqué à leur politique au Moyen-Orient, notamment comparée à la stratégie ukrainienne.
Depuis les grandes manifestations de colère des années 2016 et 2017, le Royaume n’avait pas connu de rassemblements de si grande ampleur. Le soutien à la Palestine fédère à nouveau dans les rues, encadré par une coalition expérimentée et toléré par le pouvoir.
Plus de 5 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début du conflit, selon le dernier bilan du Hamas. Emmanuel Macron sera mardi à Jerusalem pour exprimer une « solidarité à Israël » et construire un « nouveau consensus international ».
Si le conflit israélo-palestinien enflamme le monde, c’est parce qu’il porte une question morale universelle : celle de l’égalité des droits. Que la légitimité internationale d’Israël s’accompagne de la négation des droits des Palestiniens n’a cessé de précipiter ce sommeil de la raison qui engendre des monstres. Seule cette lucidité politique est à même de défier la catastrophe en cours.
Depuis le début de la guerre, des milliers de Gazaouis travaillant en Israël sont réfugiés en Cisjordanie. Une longue attente ponctuée par l’inquiétude pour leurs familles restées à Gaza et la peur d’être arrêtés par l’armée israélienne.
Les murs de la prison de Burj, près de Raqqa en Syrie, se souviennent de ceux qui y sont passés, inscrivant leurs pensées, leurs rêves ou leurs prières sur les parois. Un cauchemar dont témoignent d’anciens prisonniers, et les images du photographe Muaz al-Nasser recueillies par Mediapart.
Israël veut intensifier ses frappes sur Gaza et a accusé dimanche le Hezbollah libanais de jouer « un jeu très dangereux ». La Cisjordanie a aussi été touchée. Les États-Unis ont annoncé des renforts militaires dans la région. La situation risque de devenir « incontrôlable », prévient Téhéran.
En Israël et dans les territoires palestiniens, les accusations de crimes de guerre se multiplient. L’intensité des frappes et la densité extrême de la population civile vivant dans la bande de Gaza peuvent rendre difficiles la qualification, et même l’attribution des faits.
Le terroriste tunisien qui a tué deux personnes à Bruxelles avait fait l’objet à l’été 2022 d’une demande d’extradition de son pays d’origine ignorée par la justice belge. Le ministre de la justice a démissionné.
Alors que les Argentins sont appelés aux urnes pour une présidentielle à haut risque dimanche 22 octobre, sur fond de poussée de l’extrême droite libertarienne, passage en revue de la stratégie des candidats dans la dernière ligne droite.