Le Hamas affirme qu’un bombardement a touché l’enceinte de l’hôpital Ahli-Arab, situé dans le centre-ville. Benyamin Nétanyahou a dénoncé une attaque des « terroristes barbares » du Hamas. Le président américain Joe Biden est attendu dans la région mercredi.
Quatre jours après l’attentat d’Arras, la tuerie de Bruxelles signe le retour de la menace terroriste djihadiste sur le continent européen. Depuis plusieurs mois, pouvoirs publics et services de renseignement alertent sur la possibilité de nouvelles attaques planifiées depuis l’étranger.
La condamnation récente à perpétuité de deux néofascistes dans l’affaire de l’attentat de la gare de Bologne en 1980 provoque l’embarras de l’équipe de Giorgia Meloni qui voudrait réécrire l’histoire. Un ministre et une députée Fratelli d’Italia gravitent dans l’entourage des ex-terroristes.
La coalition centriste et pro-européenne, menée par l’ancien ministre Donald Tusk, a remporté dimanche les élections législatives, mettant fin à huit ans de règne des nationaux-conservateurs du PiS. Un tournant pour le pays.
Le Hamas replace violemment la question palestinienne sur le devant de la scène géopolitique. Retour aux origines du mouvement islamiste palestinien, fondé lors de la première Intifada et classé organisation terroriste par les États-Unis et l’Union européenne.
Les Palestiniens d’Israël, qui représentent presque 20 % de la population, rasent les murs, entre crainte d’affrontements communautaires, solidarité interdite avec Gaza et sentiment que le pays les rejette toujours plus.
Lundi 16 octobre, Yann Philippin était l’invité d’« Abonnez-vous ». Journaliste du pôle enquêtes de Mediapart, il est spécialisé dans les affaires financières, de fraude fiscale et de corruption.
Des centaines de milliers de personnes ont défilé dimanche à Rabat en solidarité avec le peuple palestinien. Jamais une marche ouvertement critique envers les accords de coopération entre le Maroc et Israël n’avait rassemblé autant de monde.
La présidente de la Commission européenne a déclaré lundi soir que les Gazaouis ne pouvaient « pas payer le prix de la barbarie du Hamas ». Plus tôt, l’OMS avait averti que sans aide, une « vraie catastrophe » aurait lieu dans les 24 heures dans l’enclave, assiégée depuis l’attaque du Hamas contre Israël.
L’opposition centriste pro-européenne a remporté la majorité parlementaire dimanche en Pologne, selon les sondages à la sortie des urnes, lors de législatives jugées cruciales pour l’avenir du pays et ses relations avec Kiev. Elle bat les populistes nationalistes au pouvoir et l’extrême droite réunis.
Dimanche, l’armée israélienne a appelé, une nouvelle fois, la population à prendre la direction du sud. Aucun journaliste étranger n’a été autorisé à entrer dans l’enclave, alors que le bilan s’élève à 2 670 morts, selon le Hamas. C’est par des messages WhatsApp que Mediapart a recueilli des témoignages.
Les inondations dévastatrices qui ont meurtri la région de Derna le 11 septembre dernier ont déclenché une mobilisation inédite de toute la société civile. L’élan de solidarité défie les divisions politiques entre les dirigeants qui se partagent l’est et l’ouest du pays.
Depuis l’attaque lancée par le Hamas sur Israël et la riposte de l’État hébreu, chaque camp accuse l’autre d’avoir frappé des populations civiles innocentes, de les avoir prises en otages ou de les avoir bombardées. Comment qualifier juridiquement ces faits ? Quelles différences y a-t-il entre crime de guerre, crime contre l’humanité et acte terroriste ?
Après l’attaque du Hamas en Israël samedi dernier, l’État hébreu a annulé tous les permis des travailleurs palestiniens originaires de Gaza. Craignant d’être arrêtés ou attaqués, des milliers d’entre eux ont trouvé refuge en Cisjordanie. Ils n’y avaient jamais mis les pieds auparavant.
Alors que l’armée israélienne a confirmé samedi la présence d’au moins 120 otages retenus par le Hamas à Gaza, un père a décidé d’aller chercher sa fille, enlevée alors qu’elle participait à la rave party à Re’im. Pour cela, il se dit prêt à entrer dans Gaza.
Alors que les préparations d’une offensive terrestre israélienne à Gaza et que les frappes aériennes se poursuivent, des centaines de milliers d’habitants tentent de fuir vers le sud. L’ONU estime à un million le nombre de personnes déplacées dans le territoire. De son côté, l’Iran prévient que si l’attaque contre Gaza continue, « personne ne peut garantir le contrôle de la situation et la perspective d’un élargissement du conflit ».