Soumis aux pressions d’une opposition puissante et doté d’alliés proches de l’agro-industrie, Lula semble prêt à lâcher du lest sur l’écologie. Le président – en visite à Paris cette semaine – et sa ministre Marina Silva savent aussi l’importance de cette thématique pour sa crédibilité, tant au Brésil qu’à l’étranger.
Dans un entretien à Mediapart, l’ancien procureur général de Palerme Roberto Scarpinato revient notamment sur les liens entre Silvio Berlusconi et les mafias italiennes, quelques jours après la mort à 86 ans du « Cavaliere ».
Après 40 jours à errer dans la jungle, quatre enfants de 1 à 13 ans, survivants du crash de l’avion dans lequel ils voyageaient, ont été retrouvés. Leur mère a péri dans l’accident. Leur histoire révèle la dure réalité des communautés vivant en Amazonie colombienne.
La version officielle grecque sur l’un des pires naufrages en Méditerranée est mise à mal par les témoignages de survivants. Le rôle de Frontex, l’agence européenne chargée des frontières extérieures, est également pointé du doigt. Une enquête a été ouverte.
En pleine contre-offensive, les autorités locales et les organisations humanitaires ukrainiennes se préparent à rétablir les liens avec l’Ukraine dès la libération des villages occupés par la Russie.
La guerre de l’information bat son plein. L’Ukraine communique au compte-gouttes sur ses opérations, tandis que Moscou, au contraire, met en scène leur échec. Les deux pays prennent le risque de se fracasser contre la réalité.
D’après plusieurs documents consultés par Investigate Europe, plusieurs pays dont la France et l’Allemagne, font pression sur les négociations européennes concernant la liberté des médias. Le risque : donner la possibilité aux États de surveiller les communications des journalistes.
Le gouvernement britannique multiplie les annonces censées dissuader les migrants de traverser. La dernière innovation prévoit d’installer les demandeurs d’asile sur d’anciennes embarcations, dans les ports, le temps de leur procédure. Le premier ministre se targue d’avoir déjà fait baisser le nombre de passages depuis la France.
Sydney et Melbourne ont récemment vu l’extrême droite et ses discours prendre une place grandissante dans l’actualité. Événements transphobes, attaques menées par des groupes religieux, tentatives de recrutement des groupes néonazis : le pays est loin d’y être imperméable.
Le récent transfert de l’actuel Ballon d’or, Karim Benzema, dans un club de football saoudien éclaire les ambitions du prince dirigeant Mohammed ben Salmane. Derrière l’apparente volonté d’éclipser les crimes de son régime et d’acheter sa respectabilité sur la scène internationale, MBS veut surtout diversifier son économie, encore très dépendante des revenus pétroliers.
Mohammed ben Salmane n’est plus un paria mais un dirigeant comme un autre, reçu par la France pour une visite de dix jours. La guerre en Ukraine, le rôle de plus en plus important de la Chine au Moyen-Orient et la manne pétrolière ont changé la donne.
Les naufrages se suivent et se ressemblent aux portes de l’Europe. Malgré les faux-semblants, rien ne change et les pays européens continuent de vouloir garder portes closes. L’ampleur du drame survenu au large des côtes grecques dans la nuit de mardi à mercredi appelle pourtant à repenser nos politiques migratoires.
Pierre angulaire de la stratégie européenne en faveur de la biodiversité, le règlement sur la restauration de la nature est rejeté en bloc par la droite et l’extrême droite. Une opposition véhémente face à un texte pourtant en dessous de l’urgence environnementale.
Silvio Berlusconi incarnait des aspirations et des ressentiments qui dépassaient largement sa personne. C’est la thèse d’un ouvrage important de Giovanni Orsina, « Le Berlusconisme dans l’histoire de l’Italie ». Il montre à quel point son succès s’est logé dans les contradictions de longue durée de la péninsule.
Le Parlement européen a voté un ambitieux projet d’encadrement de l’intelligence artificielle interdisant plusieurs usages liberticides comme la reconnaissance faciale en temps réel ou la police prédictive. Mais le texte doit maintenant entrer dans une phase de négociations durant lesquelles, craignent les ONG, la France fera tout pour l’affaiblir.
L’Assemblée nationale a adopté mardi soir une résolution critique de l’accord commercial en chantier entre l’Union européenne et les quatre pays d’Amérique du Sud. Une tentative de faire pression sur Emmanuel Macron. Mais à gauche, LFI a voté contre, à l’exception de François Ruffin, cosignataire du texte.