L’agence de renseignement privée Alp Services a vendu aux services émiratis un projet de guerre totale contre les lobbies du Qatar au sein de l’Union européenne. Mais à part sur son concurrent Avisa, Alp n’a pas découvert grand-chose et s’est vanté d’une influence imaginaire auprès d’élus du RN.
Adil, Ilyes, Imed, Mawda, Lamine sont morts lors d’interventions des forces de l’ordre. Des associations dénoncent depuis des années le caractère « structurel et raciste » des violences policières. Avec des succès mitigés.
De la capitale russe jusqu’à Rostov-sur-le-Don, Mediapart est parti à la rencontre de ceux qui ont vécu la mutinerie avortée d’Evgueni Prigojine. Si les sentiments envers le chef de la milice privée sont mitigés, la population affiche globalement une grande indifférence face à la violence de l’événement, qu’elle considère comme un conflit de personnes qui ne la concerne pas. Reportage sur l’autoroute du Sud.
Pour son dernier numéro de la saison, notre émission consacrée aux questions militaires est dédiée aux derniers développements de la guerre en Ukraine. Isabelle Dufour et Dimitri Minic reviennent sur la rébellion inattendue du groupe Wagner et son absence d’impact sur la contre-offensive ukrainienne lancée début juin.
La compagnie privée d’eau qui dessert Londres est au bord de l’effondrement. Grevée de dettes, souffrant de sous-investissement chronique, elle a été dévastée par la cupidité de ses actionnaires. Lors de sa privatisation en 1989, elle était censée devenir une des références néolibérales pour les services publics. Qui va payer le désastre ?
Mediapart révèle qu’une officine privée suisse a envoyé aux services de renseignement d’Abou Dhabi les noms d’un millier d’Européens en les qualifiant, souvent à tort, d’islamistes proches des Frères musulmans. Parmi les victimes de ce fichage absurde figurent Benoît Hamon, Samia Ghali, le CNRS ou La France insoumise.
Décidée par la Cour suprême le 29 juin, la fin de la « discrimination positive » illustre les turbulences que traverse l’enseignement supérieur outre-Atlantique. La désaffection envers un système hors de prix menace la mobilité sociale de la jeunesse.
Ce 7 juillet marque les six mois de détention, dans les prisons des talibans, de notre confrère franco-afghan Mortaza Behboudi. Un compteur a été installé sur la façade de la mairie de Paris-Centre et un bateau est parti du Finistère.
De violents heurts durent depuis plusieurs jours à Sfax, au sud de Tunis, entre des habitants de la ville et des migrants subsahariens. Alors qu’un Tunisien a trouvé la mort, poignardé lundi dans la soirée, la situation ne cesse d’empirer.
Une écrivaine ukrainienne de 37 ans est morte le 1er juillet, victime d’une frappe russe dans un restaurant du Donbass : Victoria Amelina. Elle était traduite dans de nombreuses langues mais pas en français. Sa disparition est ici passée trop inaperçue. Hommage.
Le meurtre de George Floyd, tué par un policier blanc en 2020, a débouché sur une prise de conscience des violences policières et un vaste mouvement de demande de réformes de la police. Certaines ont été mises en œuvre, mais le bilan est mitigé.
Le racisme au sein de la police est-il systémique ? Des pays d’Europe ont pris en charge ce débat sensible, et parfois reconnu le « racisme institutionnel » des forces de l’ordre. Passage en revue en Belgique, en Allemagne et au Royaume-Uni.
En 2011, à la suite de la mort d’un jeune homme noir victime de la police, l’Angleterre fut secouée par des soulèvements. L’effet de panique dans les médias, le discours féroce du gouvernement Cameron, le refus général de comprendre méritent retour et réflexion.
Officiellement, l’opération Barkhane a pris fin en novembre 2022. Pourtant, l’armée française compte toujours 2 500 soldats au Niger et au Tchad, et continue de faire la guerre aux groupes djihadistes. Dans quel but précis, et dans quel cadre légal ? Ces questions restent sans réponse.
L’assaut de l’armée israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine a fait douze morts côté palestinien et un soldat israélien a été tué par balle. L’aboutissement d’un affrontement inévitable entre un gouvernement israélien extrémisé et une jeunesse palestinienne radicalisée.
Au cours des quinze derniers mois, une centaine de femmes ont été poursuivies pour leur opposition à l’invasion de l’Ukraine lancée par le Kremlin. Elles font face à une justice extrêmement sévère, sur fond de dénonciations de plus en plus fréquentes.