Le pape François a demandé lundi 25 juillet « pardon pour le mal commis » contre les autochtones au Canada, notamment ceux placés de force dans les pensionnats pour enfants amérindiens gérés par l’Église, et a déploré que certains de ses membres aient « coopéré » à des politiques de « destruction culturelle ».
Depuis 2021, Bois Rouge, une entreprise liée au groupe militaire privé Wagner, bras armé officieux du Kremlin, exploite une forêt à l’ouest de la Centrafrique. Elle bénéficie d’un étonnant traitement de faveur de la part des autorités, et œuvre parfois au mépris de la loi.
La junte militaire birmane a procédé à l’exécution de quatre opposants pro-démocratie, ce qui ne s’était pas produit depuis des décennies. Parmi eux, l’ancien leader étudiant, Kyaw Min Yu, que Mediapart avait longuement rencontré il y a neuf ans.
Depuis 30 ans, la capitale autrichienne cherche à assurer un partage équitable de l’espace public entre hommes et femmes. Aménagement des parcs, trottoirs, éclairage : pionnière de cet urbanisme « sensible au genre », la ville est mondialement reconnue pour sa qualité de vie.
Le rapport annuel de l’Institut V-Dem confirme la dynamique autoritaire qui frappe l’ensemble des continents depuis une dizaine d’années. Les auteurs alertent sur son caractère de plus en plus brutal, comme l’illustre le nombre record de coups d’État enregistrés.
Entretien avec le politiste Jean-Vincent Holeindre et la juriste Anne-Thida Norodom. Ils expliquent comment le multilatéralisme hérité de 1945 est abîmé, contesté ou subverti de l’intérieur, et pourquoi il mérite d’être défendu en dépit de ses ratés.
Héritières du tracé des frontières par Staline, et de leur position dans la hiérarchie soviétique, les populations d’Asie centrale, du Caucase et de l’intérieur même de la Russie reconsidèrent le « trauma colonial » à la lumière de la guerre en Ukraine. Ainsi que le racisme qu'elles subissent.
D’ici à juin 2023, les interdictions de résider dans les villages les plus proches de la centrale accidentée doivent être levées, et la population est progressivement incitée à revenir y vivre. Malgré les inquiétudes et les craintes qui persistent.
Depuis sa prise de pouvoir le 25 juillet 2021, le président Kaïs Saïed a franchi plusieurs lignes rouges pour mettre en place le projet politique qu’il défend depuis dix ans. La dernière étape : le changement de Constitution, consacrant l’hyper pouvoir présidentiel et soumis au vote des Tunisiens lundi.
La Fédération internationale pour les droits humains détaille dans un rapport la « liquidation » de l’ONG Memorial par la justice russe. Les arguments convoqués sont ceux aujourd’hui utilisés contre les opposants à la guerre en Ukraine. Une « prémonition », selon l’avocate de Memorial.
Pour l’autrice tuniso-française, la dérive antidémocratique du président Kaïs Saïed est « peut-être une modalité tunisienne de la contre-révolution qui a eu lieu dans tous les pays arabes ».
Le premier ministre italien a remis sa démission jeudi 21 juillet, après avoir été désavoué par sa majorité. Il reste chargé des affaires courantes en attendant des élections anticipées, en septembre, pour lesquelles un parti post-fasciste est favori.
La société ukrainienne critique l’agression dont elle est victime comme un nouvel épisode colonial, attribut de l’impérialisme russe. Pour les Occidentaux, la référence peut heurter. Mais penser cette guerre dans ces termes permet de réfléchir à l’après.
Le 19 juillet 1992, un attentat coûtait la vie au juge antimafia Paolo Borsellino, quelques mois après son collègue Giovanni Falcone. Trente ans plus tard, la société civile palermitaine s’inquiète d’un éventuel retour de la mafia aux affaires de la ville après l’élection du nouveau maire.
Depuis la fouille à nu d’une adolescente noire dans son établissement scolaire, les autorités britanniques tentent de comprendre l’« adultification ». Il s’agit de la tendance à percevoir les jeunes noirs comme étant plus âgés et à les traiter comme suspects.
Selon une enquête du sociologue Eric Klinenberg sur la vague de chaleur qui tua 700 personnes il y a vingt-sept ans, ce sont les liens sociaux et le dynamisme urbain dans les quartiers populaires qui sauvent des vies. Pas les numéros verts.