Face aux tentations eurosceptiques d’une partie de la droite, de plus en plus sensible aux discours de repli, le chef de l’État entend profiter de la présidence de l’Union européenne pour tester ses arguments de campagne présidentielle. En insistant sur deux axes : l’immigration et la crise sanitaire.
Avec le conflit dans le Donbass, la deuxième ville d’Ukraine souffre de la perte des liens économiques et sociaux avec la Russie à 40 kilomètres, en plus de la peur d’une nouvelle invasion.
Elles sont trois militantes mexicaines, aux parcours différents mais qui luttent pour la même cause : retrouver leurs proches disparus – fils, frère et mère – dans un des pays les plus violents au monde. Rencontre.
Le président turc a pris le contrôle de la politique monétaire du pays, déclenchant une inflation record qui touche durement les classes moyennes et populaires.
Paris a-t-il succombé aux appels du privé pour financer la présidence de l’UE ? Les partenariats conclus avec Renault et Stellantis inquiètent des ONG, qui signalent le risque de conflits d’intérêts. Le gouvernement dément : « Nous avons évité tout sponsor privé. »
Prenant appui sur un large front antifasciste de la jeunesse et de la génération du coup d’État, Gabriel Boric a mené une intense campagne de politisation pour faire reculer l’extrême droite et une abstention galopante. Sa victoire avec 56 % des voix est à la hauteur espérée.
À la tête d’une vaste alliance allant du parti communiste au centre gauche, l’ex-député et ancien leader étudiant de 35 ans l’a emporté à 56 % des voix contre le candidat d’extrême droite, José Antonio Kast. Gabriel Boric incarne une nouvelle gauche, à la fois modérée et en rupture avec les forces qui ont assuré la « transition à la démocratie ». Il a promis d’en finir avec le legs néolibéral de la dictature.
Les habitants de la région semi-autonome étaient appelés dimanche à désigner les membres du Conseil législatif. Mais le scrutin n'a pas mobilisé les foules. Et il intervient après une remise au pas de l’ancienne colonie britannique, sous l’égide de Pékin, qui s’est traduite notamment par une vague d’arrestations.
Les 150 articles et rapports publiés par Mediapart et ses partenaires sur les détournements de fonds en République démocratique du Congo ont eu un impact important. Mais ils ont aussi plongé la classe politique congolaise dans l’embarras, démontrant la position ambiguë du nouveau président Félix Tshisekedi.
Licencié par Amazon en mars 2020 après avoir organisé une manifestation pour demander de meilleures protections en pleine pandémie, Chris Smalls se bat pour la création d’un syndicat dans son ancien entrepôt, JFK8. Si sa lutte aboutit, elle pourrait faire tache d’huile.
Interpellés pendant la révolte sociale de 2019, de jeunes manifestants chiliens sont toujours en prison préventive dans l’attente de leur jugement. Des associations de défense des droits humains réclament leur amnistie. Un sujet brûlant pour le candidat de gauche à la présidentielle, Gabriel Boric.
Plus de huit mois après la remise au président de la République du rapport Duclert, qui avait conclu à « un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes » de la France face au génocide des Tutsis en 1994, le Service historique de la Défense continue de verrouiller l’accès de ses archives.
Il a dirigé pendant deux ans les travaux de la Commission de recherche sur les archives françaises relatives au Rwanda et au génocide des Tutsis. L’historien Vincent Duclert s’est longuement confié à Mediapart.
Pour éviter la victoire du candidat de l’extrême droite, José Antonio Kast, au second tour de la présidentielle dimanche 19 décembre, son rival de gauche Gabriel Boric mise sur une mobilisation des forces de gauche, sur le centre et les indécis.
Pour le spécialiste de droit constitutionnel, le président tunisien Kaïs Saïed exerce un pouvoir sans partage, mais il existe encore des contre-pouvoirs. Entretien à l’occasion de l’anniversaire de la révolution de 2011.
Le report de l’élection présidentielle, tant soutenue par la communauté internationale, paraît inéluctable en Libye. À quelques jours de l’échéance du 24 décembre, les tensions et les violations redoublent.