Malgré l'accord de Paris, que Donald Trump vient de désavouer, la planète reste menacée. Seules des mesures draconiennes, appliquées par l'ensemble des pays du monde, pourraient enrayer les conséquences dangereuses du changement climatique.
La Russie, l’Arménie et l’Allemagne fédérale ont été des fournisseurs majeurs de technologie et de matières premières pour le programme syrien de production de gaz de combat : c’est ce que révèlent à Mediapart des scientifiques syriens en exil qui ont travaillé à ce projet. Et qui témoignent de l’existence aujourd’hui encore, en violation du droit international, d’un arsenal chimique clandestin en Syrie.
D'Emmanuel Macron au pape, des ministres aux ONG, de l'Europe à l'Asie et aux États-Unis mêmes, quasiment tout le monde dénonce la décision de Donald Trump de retirer son pays de l’accord de Paris sur le climat.
Kirill Serebrennikov et son Centre Gogol, une plate-forme théâtrale contemporaine unique à Moscou, sont dans le collimateur de la justice. Les milieux culturels indépendants sont sous le choc. Ils craignent qu'il ne s'agisse d'un signal pour remettre au pas tout ce que la Russie compte d'espaces de création indépendants, au profit d'un art de plus en plus patriotique et conservateur.
En rencontrant coup sur coup Donald Trump et Vladimir Poutine, Emmanuel Macron a donné à l'étranger l'image d'un dirigeant qui n'allait pas s'en laisser conter. Le premier ministre indien, en tournée en Europe, fait un crochet par Paris les 2 et 3 juin pour le rencontrer.
Le président américain a repoussé le transfert de l'ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem, ce qui aurait signifié un alignement sur la position de Netanyahou et provoqué la colère des Palestiniens et des pays arabes.
Aujourd’hui en exil, des scientifiques syriens qui ont participé à la fabrication des armes chimiques utilisées par le régime de Damas dévoilent pour Mediapart les secrets du complexe militaro-scientifique syrien. Ils révèlent que le dictateur se préparait à utiliser les gaz de combat contre ses opposants dès 2009, deux ans avant les premières manifestations en faveur de la démocratie.
Il est l’un des plus hauts responsables nord-coréens à avoir fait défection. À l'été 2016, le diplomate Thae Yong-ho est passé au Sud. Dans cet entretien exclusif, il explique pourquoi la Corée du Nord ne renoncera jamais à son programme nucléaire et balistique. Désormais basé à Séoul, ce dissident milite pour un effondrement du régime de l’intérieur.
L’explosion d’un camion piégé mercredi 31 mai en plein cœur de Kaboul a fait plus de 180 morts, et près de 700 blessés. Si personne n'a encore revendiqué l'attentat, les talibans ont gagné du terrain ces dernières années et l’État islamique est désormais présent dans l’est de l'Afghanistan.
Circonscrit à quelques États, le mouvement vers la gauche est-il un passeport pour la marginalisation, comme le dénoncent les plus conservateurs ? À quelques jours des législatives britanniques et françaises, comment l’expliquer ?
Candidat aux primaires démocrates en vue de gouverner l'État du Michigan, ce médecin musulman de 32 ans, chargé de la santé dans la municipalité de Detroit, espère faire oublier la victoire de Donald Trump sur ces terres industrielles et ouvrières.
Le nouveau président vient d’achever une semaine diplomatique chargée, de la réunion de l’Otan à la visite de Vladimir Poutine en passant par le G7. Au-delà des postures soignées, Macron a esquissé quelques infléchissements, notamment sur le dialogue avec la Russie à propos de la Syrie.
En affirmant que l'Europe ne peut plus compter sur les États-Unis comme auparavant, Angela Merkel prend acte de la nouvelle politique de Donald Trump et prépare son opinion à une politique plus européenne, notamment dans le domaine de la défense et sur la réforme de la zone euro.
Cerene Services a récemment remporté un marché de 10 millions d’euros attribué par le ministère de l’environnement de la République démocratique du Congo. Hasard, le frère de Ségolène Royal, ministre de l’environnement au moment de la signature, y est « directeur de l’innovation ». Ce contrat, qui a pour but de cartographier une partie de la forêt congolaise, reste en partie obscur.
La campagne des législatives a repris depuis vendredi, sur fond d’inventaire de la politique extérieure britannique. « La “guerre contre le terrorisme” ne marche tout simplement pas », a lancé le candidat des travaillistes, Jeremy Corbyn, provoquant la colère des conservateurs.