La convention nationale du parti socialiste a adopté ce samedi sa nouvelle déclaration de principes, après l'amendement de la base des sections. Il s'agit de la cinquième "charte fondamentale" dans l'histoire du PS, marquant la transformation du «parti de classe» de 1905 en un parti qui «plonge ses racines dans la tradition de l'humanisme et dans la philosophie des Lumières»...
Des députés qui critiquent le gouvernement, des ministres qui tapent sur le parti, des militants qui ne renouvellent pas leur carte. A l’UMP, ce que le secrétaire général a longtemps appelé « l’expression de la diversité » tourne au fiasco. Aujourd'hui, ce sont les chefs de file des sensibilités et formations associées qui veulent que leur voix soit entendue. L'UMP doit-elle instaurer des courants pour éviter l'implosion? Lire également notre entretien avec Louis Giscard d'Estaing.
Député et secrétaire départemental du Puy-de-Dôme, Louis Giscard d'Estaing est également membre de la commission permanente des statuts et du règlement intérieur de l'UMP. Comment analyse-t-il la "crise d'identité" traversée par son parti? Est-il favorable à l'instauration de courants? Entretien avec un membre du club des "Réformateurs", créé par Hervé Novelli en 2002.
Pendant plus de trois ans, entre 2004 et 2007, l'UMP a vécu dans l'effervescence de la préparation de l'élection présidentielle. Nicolas Sarkozy installé à l'Elysée, le parti majoritaire se retrouve comme orphelin, peine à trouver ses marques et à redéfinir son rôle, étouffé par un président qui veut tout contrôler. En mal de leader, en panne de débats et d'initiatives, l'UMP est-elle redevenue un parti "godillot"? Mediapart a interrogé la base, des cadres locaux qui s'impatientent. Lire également: "le grand malaise des militants un an après l'élection de Sarkozy".
Pour la première fois, le président de la République emmène avec lui tous les chefs de partis parlementaires pour une visite au Liban. Opération charme à destination des Libanais et du nouveau président Michel Sleimane. Opération politique à l'égard de sa propre opinion.
Martine Aubry, Laurent Fabius, Arnaud Montebourg et les proches de Dominique Strauss-Kahn ont claironné, dimanche 1er juin, le message de socialistes apaisés et réunis malgré leurs divergences. Martine Aubry a conclu cette journée par un discours offensif solidement ancré à gauche et très applaudi contre la direction sortante du PS, revendiquant l'emploi du seul terme de «socialiste, qui se suffit à lui-même»...
Voici un autre anniversaire qui serait presque passé inaperçu. Il y a un an, François Bayrou lançait le Mouvement démocrate (MoDem) lors d’un grand meeting au Zénith, à trois semaines des élections législatives. Un an après, quel est le bilan de ce jeune mouvement qui s'est construit en opposition avec son ancêtre, ce "parti de notables" qu'est l'UDF? Comment peser dans la vie politique avec 60.000 adhérents mais seulement trois députés et onze sénateurs? Enquête et entretien vidéo.
Dans un entretien vidéo accordé à Mediapart, François Bayrou fait le bilan d'une année de lancement agitée pour le MoDem, qui a vu un certain nombre de ses élus rejoindre la majorité. Il évoque aussi la réforme des institutions. Cet entretien ainsi que notre enquête sur le MoDem sont en accès libre.
De la LCR au NPA. La Ligue communiste révolutionnaire fait sa «révolution culturelle» et organise son recrutement en vue de la fondation d'un "Nouveau parti anticapitaliste". Mediapart a enquêté sur la stratégie de renouvellement “par le bas” de ce parti, cherchant à faire fructifier sa nouvelle audience électorale et à rompre avec les habitudes de chapelle. Lire aussi l'interview d'Olivier Besancenot par notre blogueuse Marlène Benquet.
Ils étaient une grosse soixantaine de militants socialistes à s'être réunis mardi 13 mai, dans une salle polyvalente du XIe arrondissement. Thème de la réunion de section du jour: débattre de la nouvelle déclaration de principe du PS.
Malgré le consensus affiché par les rédacteurs du texte et la direction du parti socialiste, les militants ont la possibilité d'amender la nouvelle déclaration de principes, charte définissant les engagements fondamentaux du parti. Plongée dans la France des sections, qui débat de ses valeurs et laisse transparaître ses critiques, sur les questions sociales, de mondialisation ou d'environnement. Lire aussi notre reportage dans une réunion du XIe arrondissement de Paris et l'analyse de Jean-Michel Helvig sur "ce que cachent les trains Royal et Delanoë".
Alors que les socialistes préparent le congrès de Reims, tout semble annoncer un remake de celui de Rennes, qui vit en 1990 s'affronter les courants jospino-mauroyiste et fabiusiens. Face à face, Royal contre Delanoë : sur l'Europe, la mondialisation, le rôle de la petite entreprise et celui de l'Etat, peu de divergences. Et si le noyau dur de leur opposition était en fait le PS ?
Le projet de loi sur les OGM est tombé, victime d'une motion de procédure défendue par l'opposition et adoptée mardi 13 mai, à la surprise générale, par les députés. C'est un sérieux revers pour le gouvernement, sur fond de démobilisation et de grogne des parlementaires de l'UMP. Mis en cause pour la mauvaise gestion de ses troupes, le président du groupe UMP, Jean-François Copé, se défend, tout comme le ministre Jean-Louis Borloo. Une commission mixte parlementaire devrait maintenant "réanimer" le texte. Lire également: au PS, on sabre le champagne ; la lettre adressée par l'opposition à Nicolas Sarkozy. Que va devenir le texte ?
«Si les militants en décident ainsi et s’ils l’estiment utile pour le PS, j’accepterai avec joie et détermination d’assumer cette belle mission de chef du parti socialiste»: en se posant clairement en candidate, vendredi, pour le congrès, en novembre, Ségolène Royal lance la bataille pour la direction du parti. Delanoïstes, fabiusiens et strausskahniens, outsiders souverainistes ou libéraux: un tour d'horizon pour y voir plus clair.
Mediapart s'est procuré le fichier des effectifs socialistes pouvant voter lors de la convention nationale du 14 juin, préalable au prochain congrès. Nous vous proposons une plongée dans cette carte de France militante minée par le départ de nombreux adhérents mais susceptibles d'influer à nouveau sur l'avenir du parti. Le Pas-de-Calais redevient la première fédération ; les effectifs de Paris diminuent de moitié.
Alors qu'il passe le 11 mai dans l'émission "Vivement dimanche" de Michel Drucker, retour en images sur l'ascension médiatique du porte-parole de la bientôt défunte Ligue communiste révolutionnaire. Ou comment imposer une rupture au parti trotskyste, par la grâce de son sens de l'image et de ses amitiés hip-hop... Ce qui déchaîne quelques débats passionnés.