Premier pays touché après la Chine, la Thaïlande se bat depuis mi-janvier contre le virus. Avec plus de 2 400 cas détectés et une trentaine de décès, le gouvernement autoritaire semble improviser au fur et à mesure de la propagation de l’épidémie dans le pays.
Plusieurs pays d’Asie, parmi lesquels Hong Kong, Singapour, Taïwan et la Corée du Sud ont déployé des équipes pour retrouver les personnes en contact avec des porteurs du Covid-19. Cette méthode, parfois intrusive, permet de briser les chaînes de transmission du virus et de garder une longueur d’avance.
Ren Zhiqiang, ancien promoteur immobilier et membre du Parti communiste, avait disparu en mars après avoir durement critiqué la gestion de la crise du coronavirus par le numéro un chinois. Pékin a annoncé qu’il était sous le coup d’une enquête.
La Chine rend hommage aux morts de l’épidémie samedi à l’occasion d’une journée de deuil national, alors que le régime se défend d’avoir caché l’ampleur de la pandémie à Wuhan et dans la province du Hubei et sous-estimé le nombre de morts.
Située aux portes de la Chine, l’île a recouru aux grands moyens pour endiguer l’épidémie avant même qu’elle ne se propage. Exclu de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays, relativement épargné, renforce chaque jour ses mesures de prévention.
Mercredi, les habitants de la province du Hubei, dans le centre du pays, auront le droit de circuler après deux mois de confinement. Wuhan, la capitale, épicentre de l’épidémie de Covid-19, devra patienter encore deux semaines.
L’ex-colonie britannique expérimente depuis fin janvier l’école virtuelle. Les enseignants renouvellent leurs méthodes et la palette d’outils technologiques. Les élèves, calfeutrés, s’adaptent bon gré mal gré, mais les inégalités se creusent.
Le président américain a suscité l’ire de Pékin en parlant encore de « virus chinois », malgré les recommandations de l’OMS, jouant de nouveau sur un registre nationaliste et raciste.
La Corée du Sud a réussi à dompter la propagation du Covid-19 sans fermer ses magasins ni confiner ses villes. Grâce à un nombre phénoménal de tests, de monumentaux efforts de traçage et au civisme de sa population. Témoignage d’un résident.
Soumis aux menaces et au chantage de Pékin, les exilés ouïghours de Turquie craignent pour la vie de leurs familles restées en Chine, dont de nombreux membres ont été internés dans des camps de concentration et sont menacés par la propagation du coronavirus.
Les « étudiants en religion » et Donald Trump doivent signer à Doha un accord qui doit mettre fin à la présence militaire américaine. Mais rien n’indique que les insurgés soient prêts ensuite à partager le pouvoir avec Kaboul.
La crise du coronavirus a fourni au camp antigouvernemental l’occasion de prouver sa résistance. Si les manifestations de rues massives sont en sommeil, la contestation se poursuit, sous d’autres formes.
L’épidémie de coronavirus qui frappe la Chine depuis fin décembre a un impact important, quoique sous-estimé, sur l’économie. Les perspectives ne sont pas bonnes, malgré les tentatives des autorités centrales d’inciter à la reprise du travail.
Au-delà du cinquième périphérique pékinois, le quartier de Pingguoyuan vit aussi au rythme de la paranoïa sanitaire. Visite guidée par un de ses résidents.
Pour le monde financier, l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine depuis un mois existe à peine. Une vraie crise de l’économie réelle chemine pourtant au travers des réseaux d’une économie mondialisée, totalement interconnectée.