Pour envisager l’évolution des échanges mondiaux après la crise du Covid-19, il peut être judicieux de regarder vers Taïwan. Après 40 ans d’investissement massifs sur le continent chinois, de plus en plus d’entreprises taïwanaises se dirigent ailleurs en Asie ou relocalisent chez elles.
Alors que les yeux sont rivés sur la pandémie qui a momentanément forcé les opposants au silence, les autorités de Hong Kong ont mené un coup de filet symbolique dans le camp pro-démocratie et relancé le débat sur le pouvoir de Pékin dans la région semi-autonome chinoise.
La deuxième population mondiale est confinée depuis le 25 mars. Cette décision sanitaire prise par le premier ministre Narendra Modi sans préavis jette des centaines de millions d’Indiens dans le dénuement le plus total.
Les autorités chinoises continuent de nier toute tentative au départ de dissimuler l’ampleur de l’épidémie de Covid-19. Mais les preuves s’accumulent sur les premiers jours de janvier.
Des ressortissants africains dénoncent les discriminations dont ils sont victimes à Canton, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie. Et provoquent une crise diplomatique sans précédent entre Pékin et certains pays du continent.
Quelque 44 millions d’électeurs sud-coréens sont appelés à élire mercredi leurs 300 députés, en pleine épidémie de Covid-19. Comment garantir le processus démocratique et le droit de vote sans mettre en danger les électeurs ?
Premier pays touché après la Chine, la Thaïlande se bat depuis mi-janvier contre le virus. Avec plus de 2 400 cas détectés et une trentaine de décès, le gouvernement autoritaire semble improviser au fur et à mesure de la propagation de l’épidémie dans le pays.
Plusieurs pays d’Asie, parmi lesquels Hong Kong, Singapour, Taïwan et la Corée du Sud ont déployé des équipes pour retrouver les personnes en contact avec des porteurs du Covid-19. Cette méthode, parfois intrusive, permet de briser les chaînes de transmission du virus et de garder une longueur d’avance.
Ren Zhiqiang, ancien promoteur immobilier et membre du Parti communiste, avait disparu en mars après avoir durement critiqué la gestion de la crise du coronavirus par le numéro un chinois. Pékin a annoncé qu’il était sous le coup d’une enquête.
La Chine rend hommage aux morts de l’épidémie samedi à l’occasion d’une journée de deuil national, alors que le régime se défend d’avoir caché l’ampleur de la pandémie à Wuhan et dans la province du Hubei et sous-estimé le nombre de morts.
Située aux portes de la Chine, l’île a recouru aux grands moyens pour endiguer l’épidémie avant même qu’elle ne se propage. Exclu de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le pays, relativement épargné, renforce chaque jour ses mesures de prévention.
Mercredi, les habitants de la province du Hubei, dans le centre du pays, auront le droit de circuler après deux mois de confinement. Wuhan, la capitale, épicentre de l’épidémie de Covid-19, devra patienter encore deux semaines.
L’ex-colonie britannique expérimente depuis fin janvier l’école virtuelle. Les enseignants renouvellent leurs méthodes et la palette d’outils technologiques. Les élèves, calfeutrés, s’adaptent bon gré mal gré, mais les inégalités se creusent.
Le président américain a suscité l’ire de Pékin en parlant encore de « virus chinois », malgré les recommandations de l’OMS, jouant de nouveau sur un registre nationaliste et raciste.
La Corée du Sud a réussi à dompter la propagation du Covid-19 sans fermer ses magasins ni confiner ses villes. Grâce à un nombre phénoménal de tests, de monumentaux efforts de traçage et au civisme de sa population. Témoignage d’un résident.
Soumis aux menaces et au chantage de Pékin, les exilés ouïghours de Turquie craignent pour la vie de leurs familles restées en Chine, dont de nombreux membres ont été internés dans des camps de concentration et sont menacés par la propagation du coronavirus.