Les « étudiants en religion » et Donald Trump doivent signer à Doha un accord qui doit mettre fin à la présence militaire américaine. Mais rien n’indique que les insurgés soient prêts ensuite à partager le pouvoir avec Kaboul.
La crise du coronavirus a fourni au camp antigouvernemental l’occasion de prouver sa résistance. Si les manifestations de rues massives sont en sommeil, la contestation se poursuit, sous d’autres formes.
L’épidémie de coronavirus qui frappe la Chine depuis fin décembre a un impact important, quoique sous-estimé, sur l’économie. Les perspectives ne sont pas bonnes, malgré les tentatives des autorités centrales d’inciter à la reprise du travail.
Au-delà du cinquième périphérique pékinois, le quartier de Pingguoyuan vit aussi au rythme de la paranoïa sanitaire. Visite guidée par un de ses résidents.
Pour le monde financier, l’épidémie de coronavirus qui sévit en Chine depuis un mois existe à peine. Une vraie crise de l’économie réelle chemine pourtant au travers des réseaux d’une économie mondialisée, totalement interconnectée.
Depuis avril 2019, des Japonaises se réunissent tous les 11 du mois pour réclamer une réforme de la loi sur les agressions sexuelles. Les espoirs sont relancés après la victoire judiciaire d’une des figures du mouvement, victime de viol.
Confrontés à des villes terriblement dangereuses ou à l’exil, les jeunes artistes afghans dénoncent le crime, l’injustice et la barbarie à travers des œuvres résolument modernes. Une exposition leur est consacrée au Mucem de Marseille.
En pleine urgence internationale, la crise sanitaire exacerbe la guerre de souveraineté entre Pékin et Taipei. Taïwan renouvelle sa demande d’entrer à l’OMS.
En Chine, le pouvoir a lancé une enquête après l’émotion suscitée par le décès du médecin Li Wenliang, devenu un héros dans le pays en raison de son rôle de lanceur d’alerte dans l’épidémie du nouveau coronavirus.
Le coronavirus plonge l’économie mondiale dans l’incertitude et met à nu les fragilités d’une organisation qui donne à la Chine une place dominante dans les chaînes de valeur et d’approvisionnement.
L’État-parti, sous l’égide de Xi Jinping, ne lutte pas seulement pour la santé des Chinois, mais aussi pour sa légitimité à gouverner la grande puissance asiatique. Mobilisation et sanctions vont de pair.
À Hong Kong, îlot libéral du sud de la Chine, opinions politiques et monde du travail ne vont pas de pair. Mais depuis juin, en riposte à la multiplication des licenciements de protestataires pro-démocratie, les opposants s’organisent, à travers de nouveaux syndicats et un réseau souterrain d’embauche.
Si l’heure est à l’union nationale, des critiques se font jour au sein du système pour dénoncer la lenteur des décisions prises par les autorités locales. La Cour suprême a même loué le travail de lanceur d’alerte de huit habitants de Wuhan, l’épicentre de l’épidémie.
La plupart des médias officiels chinois décrivent une mobilisation générale contre le coronavirus, au nom de la solidarité nationale sous l’égide du Parti communiste. Mais, depuis Wuhan, épicentre de l’épidémie, des citoyens osent poser les questions gênantes via YouTube ou Twitter bloqués en Chine mais disponibles grâce aux VPN.